Bonjour à la communauté francophone de HoI3. Ceci est mon premier AAR, j'ai eût envie de me lancer dans cette pratique en en lisant certains sur ce forum. Il me donne aussi l'occasion de réaliser un petit challenge personnel. Vaincre l'Allemagne avec la France ? Fait. La vaincre en 46 ? Fait. La vaincre en 43 ? Fait. La vaincre sans intervention russe ? Aaaah challenge intéressant ! Mais des gens l'ont déjà fait. Vaincre l'allemagne sans ligne Maginot ? Ça c'est un truc qui me tente. Le tout sera raconté avec un brin d'historique, qui fera peut être hurler de haine les afficionados d'histoire, promis je corrigerai les incohérences. Mais n'oublions pas que tout ceci est uchronique. Par ailleurs toute ressemblance avec des faits réels ou fictif serait tout à fait fortuite.
1er chapitre : contexte uchronique, et début de l'histoire 1936-1937
La nuit du 24 janvier 1930 marqua un tournant important dans l'histoire de la France. Un vent de désordre balaya le pays tout entier, lorsque la nouvelle se répandit. André Maginot, ministre de la guerre respecté, avait trouvé la mort dans les bras d'une prostituée... Pire ! D'une prostituée des colonies. Il était impensable pour le parti d'étouffer l'affaire. Le scandale frappa le gouvernement avec la force d'une déferlante, l'ébranlant jusque dans ses tréfonds.
Merci beaucoup monsieur le ministre ! Vieux cochon !
Il ne pouvait pas tomber plus mal, car la semaine suivante, un officier prometteur du nom de De Gaulle, tint une conférence à l'école militaire de Saint Cyr portant sur la guerre moderne. Dans le contexte actuel, il dénonça au passage le manque de clairvoyance du projet de fortification de la frontière franco-allemande, assurant que "la puissance industrielle française serait mieux employée à concevoir des armes capable de porter la guerre au cœur de l'industrie adverse, plutôt qu'à bâtir des fortifications à l'efficacité douteuse". Du moins c'est ainsi que le retranscrira un journaliste quelques jours plus tard.
La popularité du parti étant en berne, et André Maginot disparu, lorsque vint un mois plus tard le temps de voter une extension de budget pour la ligne de fortifications, le vote se solda par un refus à quatre voix près. Le gouvernement Tardieu créa alors une nouvelle commission chargée d'étudier la défense du territoire. Le maréchal Pétain y fut invité à titre de consultant militaire. Au cours des délibérations, celui-ci prit le parti d'une défense statique légère, et d'une armée mobile forte, souhaitant sans doute profiter de l'impact médiatique de la conférence de De Gaulle. Les délibérations traînèrent, mais finalement, le commission accepta d'allouer du budget à une restructuration massive de l'armée, et à la construction de première ligne de défenses légères. Le but de ces défenses serait alors selon les termes du maréchal "un moyen de ralentir tout envahisseur suffisamment longtemps pour permettre à nos armées de se rassembler, et de préparer une contre offensive efficace."
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Le dixmude, premier des porte avions de la marine française améliorés.
Escadrille de Dewoitine D520 avant l'adjonction de bombes pour en faire un chasseur bombardier efficace.
Début 1936, la politique d'armement française a porte ses fruits, en lieu et place d'une armée désuète se protégeant derrière une ligne de béton, la France est dotée d'une force terrestre d'une taille impressionnante. Celle-ci est déployée selon un schéma de défense élastique, comme le montrent ces cartes d'état major. On remarquera sur ces cartes, que selon les plans de restructuration seuls des défenses minimalistes sont prévues, entre autre en Wissembourg et en Sarreguemine, là où le terrain est le plus propice à une invasion rapide.
La France s'est également dotée de 13 régiments d'infanterie de marines (RIMA) stationnés à Brest, Le Havre, et Saigon, pour assurer une force d'intervention rapide dans le vaste empire colonial. Enfin, cette carte d'état major ne montre pas le renforcement des unités de chasseurs alpins, car pas moins de 120 000 hommes sont désormais affectés à la défense des Alpes, et équipés en conséquence. Ces forces spécialisées, et la modernité de ses troupes font de la France en 1936 une des premières, si ce n'est même la première puissance militaire d'Europe.
Pour autant, si le réarmement du pays a mobilisé l'industrie, ce dernier s'est fait plus lent que prévu. L'industrie française apparaît de plus en plus faible par rapport à celle de ses proches voisins. Aussi, lorsque le front populaire après les grandes manifestations de mai-juin 1936 prend la tête de l'état, il est décidé de relancer l'industrie en investissant massivement dans la construction de nouvelles usines. Chaque année à partir de 1936, en raison de la pression montante des gouvernements fascistes avoisinants, la France ne cessera d'augmenter les subventions aux entrepreneurs, et principalement dans le domaine de l'industrie lourde.
Les premières usines financées ainsi ouvriront leurs porte en 1937, en même temps qu'éclatera la guerre civile Espagnole. La France n'interviendra cependant pas, au grand dam d'officiers supérieurs désireux d'éprouver les capacités du nouveau matériel.
Tandis que le son des armes résonne au sud du pays, une autre guerre a lieu, en secret, ignorée de pratiquement tous. De plus en plus inquiet de la montée du fascisme dans les états limitrophse, Albert Lebrun accorde à Daladier, alors ministre de la défense les pleins pouvoirs pour limiter la puissance politique des partis radicaux dans ces pays. Avec un budget de 400 millions de franc alloués à la surveillance et aux opération dans les états limitrophes, les services secrets français parviennent très vite à décimer à désorganiser grandement le Sicherheitsdienst du Reich, et les agents de Mussolini.
Une occasion se présentera même en 1937 de faire assassiner le chancelier Adolf Hitler. Cependant Daladier refusera de cautionner le meurtre du dirigeant d'un pays voisin. Son geste de prime abord discutable, eût pour conséquence heureuse de laisser au pouvoir un homme fou, qui à partir de 1943 conduira l'Allemagne à sa perte par ses ordres incohérents et sa paranoïa constante. -Source discutable, anecdote amusante-
C'est tout pour ce soir sur la partie historique. Petite explication en terme de jeux. J'utilise l'option scénario personnalisé en démarrant en 1936. J'ai supprimé l'ensemble des flottes françaises pour n'en garde que deux, constituées de deux porte avions et six croiseurs légers chacune, ainsi que trois flottes respectivement de 4, 4 et 3 flottes de débarquement. La destruction de la ligne maginot me rapporte 66 000 IC-day, ce qui représente plus que l'armée française terrestre dans le scénario de 1936 non personnalisé (elle y représente 44 000 IC-day), sa destruction me permet de créer ces flottes sans trop en pâtir, et également d'améliorer la capacité industrielle française d'environ 15 unités d'entrée de jeu.
J'ai ensuite axé la défense de la France sur trois points. 1) la défense en alsace lorraine avec un mélange d'unités 2*Inf, 1*Art, 1*Anti char, 2*Inf 1*Art 1*Ing, et d'unité 2*Mot, 1* Art Mot, 1* Anti char Mot. 2) Des unités de contre attaques, des unités blindés de 1*Arm Lég, 2*Mot, 1*Art Mot, et des unités de 1*Arm, 1*Mot, 1*Art Mot, 1*Anti char Mot 3) des unités spécialisées pour la montagne/les opérations amphibies, 1*Chasseurs alpin, 2*Inf Mont, 1*Art, ou 2*Inf Mont, 1* Art, 1*Ing, et 2*Inf Mont, 1*Art, 1*Anti char, et pour l'amphibie, 3*Inf Mar, 1*Ing, ou 2*Inf, 1*Art, 1*Anti char.
Pour économiser un maximum de capacité industrielle, la France s'orientera sur les avions légers dans cette partie, avec une flotte de chasseurs multi roles, à mon sens plus solides. J'ai remarqué dans mes parties précédentes que mes intercepteurs résistaient assez mal aux combats, j'ai préféré la solidité à la puissance de feu cette fois. Je ne suis pas convaincu par l'efficacité des bombardiers en piqué, qui il me semble font peu de dommage à l'organisation (le plus efficace selon moi) mais malgré tout je sais qu'ils font des dommages, c'est un ajout intéressant d'attaques anti char pour contrer les panzer division, et ils sont peu chers. Je souhaite avec une telle flotte aérienne voler la supériorité des airs à la Luftswaffe qui devra à la fois gérer mes chasseurs, les bombardiers stratégiques anglais, et mes frappes terrestres.
1er chapitre : contexte uchronique, et début de l'histoire 1936-1937
La nuit du 24 janvier 1930 marqua un tournant important dans l'histoire de la France. Un vent de désordre balaya le pays tout entier, lorsque la nouvelle se répandit. André Maginot, ministre de la guerre respecté, avait trouvé la mort dans les bras d'une prostituée... Pire ! D'une prostituée des colonies. Il était impensable pour le parti d'étouffer l'affaire. Le scandale frappa le gouvernement avec la force d'une déferlante, l'ébranlant jusque dans ses tréfonds.

Merci beaucoup monsieur le ministre ! Vieux cochon !
Il ne pouvait pas tomber plus mal, car la semaine suivante, un officier prometteur du nom de De Gaulle, tint une conférence à l'école militaire de Saint Cyr portant sur la guerre moderne. Dans le contexte actuel, il dénonça au passage le manque de clairvoyance du projet de fortification de la frontière franco-allemande, assurant que "la puissance industrielle française serait mieux employée à concevoir des armes capable de porter la guerre au cœur de l'industrie adverse, plutôt qu'à bâtir des fortifications à l'efficacité douteuse". Du moins c'est ainsi que le retranscrira un journaliste quelques jours plus tard.
La popularité du parti étant en berne, et André Maginot disparu, lorsque vint un mois plus tard le temps de voter une extension de budget pour la ligne de fortifications, le vote se solda par un refus à quatre voix près. Le gouvernement Tardieu créa alors une nouvelle commission chargée d'étudier la défense du territoire. Le maréchal Pétain y fut invité à titre de consultant militaire. Au cours des délibérations, celui-ci prit le parti d'une défense statique légère, et d'une armée mobile forte, souhaitant sans doute profiter de l'impact médiatique de la conférence de De Gaulle. Les délibérations traînèrent, mais finalement, le commission accepta d'allouer du budget à une restructuration massive de l'armée, et à la construction de première ligne de défenses légères. Le but de ces défenses serait alors selon les termes du maréchal "un moyen de ralentir tout envahisseur suffisamment longtemps pour permettre à nos armées de se rassembler, et de préparer une contre offensive efficace."

Le vieux renard prend le parti du jeune lion, espérant sans doute en tirer une part du prestige.
Avec ce budget, le ministère de la guerre réformé commanda plusieurs projets d'armements aux industriels français, entre autre un prototype de char de moins de 30 tonnes au blindage robuste et capable de franchir des obstacles de plus de 80cm et des dénivelés d'au moins 10°. Sa maniabilité devrait lui permettre de combattre y comprit sur les terrains les plus complexes du Nord Est français. Fût également commandé un prototype de char léger de contre attaque, de moins de 15 tonnes, à l'équipage minimal. Ces chars à grande rapidité, devaient servir au soutien d'unités mobiles. Enfin, le ministère abandonna le projet de char d'arrêt FCM F1, jugé trop pesant pour être employé efficacement. Il commanda à la place un prototype de char de 50 tonnes capable de soutenir le rythme de chars plus légers.

-Oups ! Marcel faut faire demi tour j'ai oublié une pièce au hangar.
-On va devoir faire sans Roger, tu sais bien qu'on peut pas utiliser deux fois le même pont avec notre engin.
La situation politique française ne se stabilisa pas pendant les années qui suivirent, mais chaque gouvernement pour tenter de s'assurer les faveurs du peuple, continua la réforme de l'armée démarrée en 1930. En 1932, le ministère de la marine obtint les fonds pour convertir les trois cuirassés de classe Bretagne, et un cuirassé de classe Courbet, en porte avion. Le but initial de l'opération était de permettre une domination aérienne global et mobile, cependant la capacité de transport assez faible de ces appareils terminés de construire en 1934 ne leur permettra pas de remplir ces objectifs. Ils seront améliorés avec de l'équipement moderne en 1936, et dotés de chasseurs bombardiers Dewoitine 520 tout juste sortis des usines en 1937. -On va devoir faire sans Roger, tu sais bien qu'on peut pas utiliser deux fois le même pont avec notre engin.
Le dixmude, premier des porte avions de la marine française améliorés.

Escadrille de Dewoitine D520 avant l'adjonction de bombes pour en faire un chasseur bombardier efficace.

La France s'est également dotée de 13 régiments d'infanterie de marines (RIMA) stationnés à Brest, Le Havre, et Saigon, pour assurer une force d'intervention rapide dans le vaste empire colonial. Enfin, cette carte d'état major ne montre pas le renforcement des unités de chasseurs alpins, car pas moins de 120 000 hommes sont désormais affectés à la défense des Alpes, et équipés en conséquence. Ces forces spécialisées, et la modernité de ses troupes font de la France en 1936 une des premières, si ce n'est même la première puissance militaire d'Europe.
Pour autant, si le réarmement du pays a mobilisé l'industrie, ce dernier s'est fait plus lent que prévu. L'industrie française apparaît de plus en plus faible par rapport à celle de ses proches voisins. Aussi, lorsque le front populaire après les grandes manifestations de mai-juin 1936 prend la tête de l'état, il est décidé de relancer l'industrie en investissant massivement dans la construction de nouvelles usines. Chaque année à partir de 1936, en raison de la pression montante des gouvernements fascistes avoisinants, la France ne cessera d'augmenter les subventions aux entrepreneurs, et principalement dans le domaine de l'industrie lourde.

Les premières usines financées ainsi ouvriront leurs porte en 1937, en même temps qu'éclatera la guerre civile Espagnole. La France n'interviendra cependant pas, au grand dam d'officiers supérieurs désireux d'éprouver les capacités du nouveau matériel.
Tandis que le son des armes résonne au sud du pays, une autre guerre a lieu, en secret, ignorée de pratiquement tous. De plus en plus inquiet de la montée du fascisme dans les états limitrophse, Albert Lebrun accorde à Daladier, alors ministre de la défense les pleins pouvoirs pour limiter la puissance politique des partis radicaux dans ces pays. Avec un budget de 400 millions de franc alloués à la surveillance et aux opération dans les états limitrophes, les services secrets français parviennent très vite à décimer à désorganiser grandement le Sicherheitsdienst du Reich, et les agents de Mussolini.

Une occasion se présentera même en 1937 de faire assassiner le chancelier Adolf Hitler. Cependant Daladier refusera de cautionner le meurtre du dirigeant d'un pays voisin. Son geste de prime abord discutable, eût pour conséquence heureuse de laisser au pouvoir un homme fou, qui à partir de 1943 conduira l'Allemagne à sa perte par ses ordres incohérents et sa paranoïa constante. -Source discutable, anecdote amusante-
C'est tout pour ce soir sur la partie historique. Petite explication en terme de jeux. J'utilise l'option scénario personnalisé en démarrant en 1936. J'ai supprimé l'ensemble des flottes françaises pour n'en garde que deux, constituées de deux porte avions et six croiseurs légers chacune, ainsi que trois flottes respectivement de 4, 4 et 3 flottes de débarquement. La destruction de la ligne maginot me rapporte 66 000 IC-day, ce qui représente plus que l'armée française terrestre dans le scénario de 1936 non personnalisé (elle y représente 44 000 IC-day), sa destruction me permet de créer ces flottes sans trop en pâtir, et également d'améliorer la capacité industrielle française d'environ 15 unités d'entrée de jeu.
J'ai ensuite axé la défense de la France sur trois points. 1) la défense en alsace lorraine avec un mélange d'unités 2*Inf, 1*Art, 1*Anti char, 2*Inf 1*Art 1*Ing, et d'unité 2*Mot, 1* Art Mot, 1* Anti char Mot. 2) Des unités de contre attaques, des unités blindés de 1*Arm Lég, 2*Mot, 1*Art Mot, et des unités de 1*Arm, 1*Mot, 1*Art Mot, 1*Anti char Mot 3) des unités spécialisées pour la montagne/les opérations amphibies, 1*Chasseurs alpin, 2*Inf Mont, 1*Art, ou 2*Inf Mont, 1* Art, 1*Ing, et 2*Inf Mont, 1*Art, 1*Anti char, et pour l'amphibie, 3*Inf Mar, 1*Ing, ou 2*Inf, 1*Art, 1*Anti char.
Pour économiser un maximum de capacité industrielle, la France s'orientera sur les avions légers dans cette partie, avec une flotte de chasseurs multi roles, à mon sens plus solides. J'ai remarqué dans mes parties précédentes que mes intercepteurs résistaient assez mal aux combats, j'ai préféré la solidité à la puissance de feu cette fois. Je ne suis pas convaincu par l'efficacité des bombardiers en piqué, qui il me semble font peu de dommage à l'organisation (le plus efficace selon moi) mais malgré tout je sais qu'ils font des dommages, c'est un ajout intéressant d'attaques anti char pour contrer les panzer division, et ils sont peu chers. Je souhaite avec une telle flotte aérienne voler la supériorité des airs à la Luftswaffe qui devra à la fois gérer mes chasseurs, les bombardiers stratégiques anglais, et mes frappes terrestres.
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