Bonjour à tous, je vous présente mon premier AAR sur Eu3. Autant vous le dire, je découvre plus ou moins le jeu, alors je pourrais passer à coté de certains détails, n'hésitez alors pas à me le signaler (peut-être que je finirai par progresser...).
J'essaye de « narrer » un peu le déroulement du jeu, mais pour les pressés, j'ai mis en vert les détails à retenir, et en orange les commentaires des captures d'écran.
J'ai choisi la Bourgogne pour cette première partie à In Nomine (tout en normal, les souverains ne sont pas historiques). Le but de ma partie est recréer la Lotharingie, en concurrençant la France et en m'incrustant sur les terres du Saint Empire (devenir empereur ? Un jour peut-être...).
Alors bonne lecture à tous.
Prologue : L'ambition de Philippe
Alors que l'automne commence à marquer le crépuscule des beaux jours sur les terres de la Maison de Bourgogne, celui qui à sa tête ne s'est rien épargné pour les faire prospérer, se perd dans ses pensées. Cela fait presque deux décennies que Philippe II règne sur le duché de Bourgogne. En digne héritier des Burgondes, il n'a pas ménagé ses efforts, souvent physiques, pour faire aboutir son projet : faire renaitre la Lotharingie. À défaut d'avoir, pour le moment, réussit, Philippe a gagné le respect de ses sujets, qui l'ont affublé d'un qualificatif évocateur, le Hardi. Malgré cela, Philippe se trouve à court de talent quand il s'agit de mener ses hommes au combat.
Il arrive maintenant au bout de sa vie, mais il n'a toujours pas renoncé à accomplir ce qu'il considère comme « sa destinée ». Ainsi, en l'an de grâce 1399, au tournant du siècle, Philippe veut reprendre l'initiative et enfin unir les domaines bourguignons du Nord avec ceux du Sud. Pour cela, il lui faudra se confronter soit au puissant royaume de France, soit à la moins impressionnante Lorraine, qui semble bien isolée dans cette Europe hostile aux faibles.
Avec une telle réputation, Philippe ne peut être soupçonné de lâcheté, c'est donc dans un soucis de réalisme qu'il tranche en faveur d'une action contre la Lorraine, mais il entend bien ne pas se précipiter, et d'abord préparer son duché.
[Pour assurer la sécurité de tout le domaine, il faut rattacher les territoires du Nord à ceux du Sud. Il faut soit conquérir la Champagne aux dépens de la France, soit la Lorraine et le Barrois aux dépens des Lorrains. L'option lorraine est retenue car le risque de conflit généralisé, long et couteux est moindre.]
On voit sur l'écran que les royaumes de France et de Lorraine empêchent la circulation de troupes entre les deux parties du duché. En cas de conflit avec des États du Nord, comme le Brabant, ou du Sud, comme la Suisse, il ne serait pas bon de dépendre de la bonne volonté des Français et des Lorrains pour pouvoir déplacer nos troupes.
Face aux trois provinces lorraines, le royaume de France et ses nombreux vassaux semblent être un tros gros morceau pour le duché, enfin pour le moment...
Les armées du duc sont fortes de 4.000 âmes dont un millier de chevaliers. Les troupes à pied sont bien équipées, puisque munies de puissantes hallebardes. Toutefois, le duc doit envisager de faire croitre les effectifs afin de répondre aux menaces des voisins, et surtout dans le but d'accomplir le « rêve bourguignon ». La première étape de cet accomplissement sera de battre les forces alsaciennes et leurs 2.000 fantassins. Le rapport de force penche irrémédiablement en faveur de Philippe, mais dans un soucis de préservation de l'intégrité territoriale du duché, et pour se prémunir d'une agression française, le duc décide d'augmenter les capacités militaires à sa disposition.
[Les 3.000 fantassins et le millier de chevaliers sont suffisants pour affronter les 2.000 fantassins lorrains, mais sont insuffisants pour répondre à une guerre déclenchée par les Français.]
Mais avant toutes choses, une politique budgétaire doit être fixée. Des fonds sont d'abord dégagés pour financer le Collège de Bourgogne, créé en l'an 1499 par Philippe. Une somme identique est consacrée au soutien des corporations de commerçants du duché. Les forces terrestres ne sont pas en restes, puisqu'elles représentent le poste budgétaire prioritaire. En effet, Philippe est très soucieux de la formation de ses officiers et de l'entretien de ses troupes, sans lesquels ses projets ne pourraient se réaliser. Enfin conscient qu'il lui faudra tenir ses pays pour pouvoir mener des guerres à répétition, Philippe décide d'investir les fonds qui lui reste dans la stabilité du duché.
[Gouvernement : 5 ducats/mois ; Commerce : 5 ducats/mois ; Forces terrestres : 6 ducats/mois ; Stabilité : 3,6 ducats/mois ; Production, Naval et Trésor : 0 ducats/mois.]
Pour compenser l'absence d'investissement dans l'amélioration de la productivité de son domaine, Philippe décide de s'entourer d'un savant dont les travaux impressionnent toutes les cours européennes. C'est ainsi que Louis de Cuisaux rejoint Dijon pour y exercer ses nombreux talents au service du duché. Pour réaliser sa « destinée », le duc doit absolument s'assurer la domination des champs de bataille. À cette fin, des contacts sont pris avec Hugues de Lugny et Sébastien de Nanton. Ayant accepté de servir la Bourgogne, les deux nobles rejoignent le cours du duché.
[Avec le budget Production à 0, l'embauche de Louis de Cuisaux est une aubaine autant qu'une nécessité. Enfin, les deux autres conseillers sont là pour mettre toutes les chances de mon coté lors des guerres qui s'annoncent.]
J'essaye de « narrer » un peu le déroulement du jeu, mais pour les pressés, j'ai mis en vert les détails à retenir, et en orange les commentaires des captures d'écran.
J'ai choisi la Bourgogne pour cette première partie à In Nomine (tout en normal, les souverains ne sont pas historiques). Le but de ma partie est recréer la Lotharingie, en concurrençant la France et en m'incrustant sur les terres du Saint Empire (devenir empereur ? Un jour peut-être...).
Alors bonne lecture à tous.
Prologue : L'ambition de Philippe
Alors que l'automne commence à marquer le crépuscule des beaux jours sur les terres de la Maison de Bourgogne, celui qui à sa tête ne s'est rien épargné pour les faire prospérer, se perd dans ses pensées. Cela fait presque deux décennies que Philippe II règne sur le duché de Bourgogne. En digne héritier des Burgondes, il n'a pas ménagé ses efforts, souvent physiques, pour faire aboutir son projet : faire renaitre la Lotharingie. À défaut d'avoir, pour le moment, réussit, Philippe a gagné le respect de ses sujets, qui l'ont affublé d'un qualificatif évocateur, le Hardi. Malgré cela, Philippe se trouve à court de talent quand il s'agit de mener ses hommes au combat.
Il arrive maintenant au bout de sa vie, mais il n'a toujours pas renoncé à accomplir ce qu'il considère comme « sa destinée ». Ainsi, en l'an de grâce 1399, au tournant du siècle, Philippe veut reprendre l'initiative et enfin unir les domaines bourguignons du Nord avec ceux du Sud. Pour cela, il lui faudra se confronter soit au puissant royaume de France, soit à la moins impressionnante Lorraine, qui semble bien isolée dans cette Europe hostile aux faibles.
Avec une telle réputation, Philippe ne peut être soupçonné de lâcheté, c'est donc dans un soucis de réalisme qu'il tranche en faveur d'une action contre la Lorraine, mais il entend bien ne pas se précipiter, et d'abord préparer son duché.
[Pour assurer la sécurité de tout le domaine, il faut rattacher les territoires du Nord à ceux du Sud. Il faut soit conquérir la Champagne aux dépens de la France, soit la Lorraine et le Barrois aux dépens des Lorrains. L'option lorraine est retenue car le risque de conflit généralisé, long et couteux est moindre.]
On voit sur l'écran que les royaumes de France et de Lorraine empêchent la circulation de troupes entre les deux parties du duché. En cas de conflit avec des États du Nord, comme le Brabant, ou du Sud, comme la Suisse, il ne serait pas bon de dépendre de la bonne volonté des Français et des Lorrains pour pouvoir déplacer nos troupes.

Face aux trois provinces lorraines, le royaume de France et ses nombreux vassaux semblent être un tros gros morceau pour le duché, enfin pour le moment...

Les armées du duc sont fortes de 4.000 âmes dont un millier de chevaliers. Les troupes à pied sont bien équipées, puisque munies de puissantes hallebardes. Toutefois, le duc doit envisager de faire croitre les effectifs afin de répondre aux menaces des voisins, et surtout dans le but d'accomplir le « rêve bourguignon ». La première étape de cet accomplissement sera de battre les forces alsaciennes et leurs 2.000 fantassins. Le rapport de force penche irrémédiablement en faveur de Philippe, mais dans un soucis de préservation de l'intégrité territoriale du duché, et pour se prémunir d'une agression française, le duc décide d'augmenter les capacités militaires à sa disposition.
[Les 3.000 fantassins et le millier de chevaliers sont suffisants pour affronter les 2.000 fantassins lorrains, mais sont insuffisants pour répondre à une guerre déclenchée par les Français.]
Mais avant toutes choses, une politique budgétaire doit être fixée. Des fonds sont d'abord dégagés pour financer le Collège de Bourgogne, créé en l'an 1499 par Philippe. Une somme identique est consacrée au soutien des corporations de commerçants du duché. Les forces terrestres ne sont pas en restes, puisqu'elles représentent le poste budgétaire prioritaire. En effet, Philippe est très soucieux de la formation de ses officiers et de l'entretien de ses troupes, sans lesquels ses projets ne pourraient se réaliser. Enfin conscient qu'il lui faudra tenir ses pays pour pouvoir mener des guerres à répétition, Philippe décide d'investir les fonds qui lui reste dans la stabilité du duché.
[Gouvernement : 5 ducats/mois ; Commerce : 5 ducats/mois ; Forces terrestres : 6 ducats/mois ; Stabilité : 3,6 ducats/mois ; Production, Naval et Trésor : 0 ducats/mois.]

Pour compenser l'absence d'investissement dans l'amélioration de la productivité de son domaine, Philippe décide de s'entourer d'un savant dont les travaux impressionnent toutes les cours européennes. C'est ainsi que Louis de Cuisaux rejoint Dijon pour y exercer ses nombreux talents au service du duché. Pour réaliser sa « destinée », le duc doit absolument s'assurer la domination des champs de bataille. À cette fin, des contacts sont pris avec Hugues de Lugny et Sébastien de Nanton. Ayant accepté de servir la Bourgogne, les deux nobles rejoignent le cours du duché.
[Avec le budget Production à 0, l'embauche de Louis de Cuisaux est une aubaine autant qu'une nécessité. Enfin, les deux autres conseillers sont là pour mettre toutes les chances de mon coté lors des guerres qui s'annoncent.]

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