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Witt

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Jul 16, 2004
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  • Hearts of Iron IV Sign-up
Bonjour à tous, je vous présente mon premier AAR sur Eu3. Autant vous le dire, je découvre plus ou moins le jeu, alors je pourrais passer à coté de certains détails, n'hésitez alors pas à me le signaler (peut-être que je finirai par progresser...).

J'essaye de « narrer » un peu le déroulement du jeu, mais pour les pressés, j'ai mis en vert les détails à retenir, et en orange les commentaires des captures d'écran.

J'ai choisi la Bourgogne pour cette première partie à In Nomine (tout en normal, les souverains ne sont pas historiques). Le but de ma partie est recréer la Lotharingie, en concurrençant la France et en m'incrustant sur les terres du Saint Empire (devenir empereur ? Un jour peut-être...).

Alors bonne lecture à tous.


Prologue : L'ambition de Philippe

Alors que l'automne commence à marquer le crépuscule des beaux jours sur les terres de la Maison de Bourgogne, celui qui à sa tête ne s'est rien épargné pour les faire prospérer, se perd dans ses pensées. Cela fait presque deux décennies que Philippe II règne sur le duché de Bourgogne. En digne héritier des Burgondes, il n'a pas ménagé ses efforts, souvent physiques, pour faire aboutir son projet : faire renaitre la Lotharingie. À défaut d'avoir, pour le moment, réussit, Philippe a gagné le respect de ses sujets, qui l'ont affublé d'un qualificatif évocateur, le Hardi. Malgré cela, Philippe se trouve à court de talent quand il s'agit de mener ses hommes au combat.

Il arrive maintenant au bout de sa vie, mais il n'a toujours pas renoncé à accomplir ce qu'il considère comme « sa destinée ». Ainsi, en l'an de grâce 1399, au tournant du siècle, Philippe veut reprendre l'initiative et enfin unir les domaines bourguignons du Nord avec ceux du Sud. Pour cela, il lui faudra se confronter soit au puissant royaume de France, soit à la moins impressionnante Lorraine, qui semble bien isolée dans cette Europe hostile aux faibles.

Avec une telle réputation, Philippe ne peut être soupçonné de lâcheté, c'est donc dans un soucis de réalisme qu'il tranche en faveur d'une action contre la Lorraine, mais il entend bien ne pas se précipiter, et d'abord préparer son duché.

[Pour assurer la sécurité de tout le domaine, il faut rattacher les territoires du Nord à ceux du Sud. Il faut soit conquérir la Champagne aux dépens de la France, soit la Lorraine et le Barrois aux dépens des Lorrains. L'option lorraine est retenue car le risque de conflit généralisé, long et couteux est moindre.]

On voit sur l'écran que les royaumes de France et de Lorraine empêchent la circulation de troupes entre les deux parties du duché. En cas de conflit avec des États du Nord, comme le Brabant, ou du Sud, comme la Suisse, il ne serait pas bon de dépendre de la bonne volonté des Français et des Lorrains pour pouvoir déplacer nos troupes.
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Face aux trois provinces lorraines, le royaume de France et ses nombreux vassaux semblent être un tros gros morceau pour le duché, enfin pour le moment...
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Les armées du duc sont fortes de 4.000 âmes dont un millier de chevaliers. Les troupes à pied sont bien équipées, puisque munies de puissantes hallebardes. Toutefois, le duc doit envisager de faire croitre les effectifs afin de répondre aux menaces des voisins, et surtout dans le but d'accomplir le « rêve bourguignon ». La première étape de cet accomplissement sera de battre les forces alsaciennes et leurs 2.000 fantassins. Le rapport de force penche irrémédiablement en faveur de Philippe, mais dans un soucis de préservation de l'intégrité territoriale du duché, et pour se prémunir d'une agression française, le duc décide d'augmenter les capacités militaires à sa disposition.

[Les 3.000 fantassins et le millier de chevaliers sont suffisants pour affronter les 2.000 fantassins lorrains, mais sont insuffisants pour répondre à une guerre déclenchée par les Français.]

Mais avant toutes choses, une politique budgétaire doit être fixée. Des fonds sont d'abord dégagés pour financer le Collège de Bourgogne, créé en l'an 1499 par Philippe. Une somme identique est consacrée au soutien des corporations de commerçants du duché. Les forces terrestres ne sont pas en restes, puisqu'elles représentent le poste budgétaire prioritaire. En effet, Philippe est très soucieux de la formation de ses officiers et de l'entretien de ses troupes, sans lesquels ses projets ne pourraient se réaliser. Enfin conscient qu'il lui faudra tenir ses pays pour pouvoir mener des guerres à répétition, Philippe décide d'investir les fonds qui lui reste dans la stabilité du duché.

[Gouvernement : 5 ducats/mois ; Commerce : 5 ducats/mois ; Forces terrestres : 6 ducats/mois ; Stabilité : 3,6 ducats/mois ; Production, Naval et Trésor : 0 ducats/mois.]

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Pour compenser l'absence d'investissement dans l'amélioration de la productivité de son domaine, Philippe décide de s'entourer d'un savant dont les travaux impressionnent toutes les cours européennes. C'est ainsi que Louis de Cuisaux rejoint Dijon pour y exercer ses nombreux talents au service du duché. Pour réaliser sa « destinée », le duc doit absolument s'assurer la domination des champs de bataille. À cette fin, des contacts sont pris avec Hugues de Lugny et Sébastien de Nanton. Ayant accepté de servir la Bourgogne, les deux nobles rejoignent le cours du duché.

[Avec le budget Production à 0, l'embauche de Louis de Cuisaux est une aubaine autant qu'une nécessité. Enfin, les deux autres conseillers sont là pour mettre toutes les chances de mon coté lors des guerres qui s'annoncent.]

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Chapitre Premier — Fin d'un règne (1399 – 1402)

La nécessité de neutraliser le royaume de France avant de s'attaquer à la Lorraine contraint Philippe à agir. Il se doit d'apaiser les relations conflictuelles de son duché avec le puissant voisin. Bien que sa cour soit naturellement hostile à une tel idée, il parvient à imposer l'idée d'une proposition de mariage royal avec un héritier de la couronne franque. Le 19 octobre, le roi de France réagit avec entrain, car sans doute espère-t-il de la sorte récupérer les domaines bourguignons.

Quelques jours plus tard, Philippe reçoit un deuxième bonne nouvelle d'un courrier suisse. Les cantons ont accepté l'alliance.

[Mariage royal avec la France, pour la pénaliser un peu plus s'il lui viendrait l'idée de nous déclarer la guerre. Alliance avec la Suisse, frontalière de la Lorraine.]

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Peu à peu le projet de Philippe prend forme. Les armées subissent un entrainement approfondi mené par des officiers en quête du prestige des armes. Les forges s'activent pour assurer le renouvèlement des équipements, et les chevaux sont choyés en prévision des rudes combats qu'ils auront à mener.

Mais subitement, un évènement vient troubler les préparatifs, et il n'annonce rien de bon... Effectivement, un courrier d'une rare outrecuidance parvient à Philippe le 26 novembre et vient troubler les relations avec le royaume de France. C'est un casus belli ! Philippe comprend rapidement le jeu français, ils veulent le pousser à la faute et lui donner le rôle de l'agresseur. Hardi mais sage, le duc encaisse et rendra les coups plus tard. Toutefois, il se prépare à la guerre contre la France, mais ce sans changer ses projets lorrains.

[La France veut la guerre, il faudra la mener sur deux fronts, mais avec la Suisse, il nous sera plus aisé d'en terminer avec la Lorraine avant de nous retourner contre la France. C'est risqué, mais les deux guerres sont inévitables. Qui prendra l'initiative ? Surement pas nous, rien ne presse vraiment...]

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Si avec l'assistance de la Suisse, le sort de la Lorraine n'inquiète que peu le duc, des alliances ou des soutiens à l'Est ne peuvent que faciliter le cours des évènements. Le 8 décembre de l'an 1399, un mariage royal est scellé avec Bade dans l'optique d'une alliance future.

[Mariage avec Bade pour préparer une alliance ou à défaut pour prévenir une éventuelle et peu plausible alliance avec la Lorraine.]

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Après la hausse des tensions suite à la missive française, la situation évolue rapidement. À la fin du mois de décembre, c'est la Suisse, entrainée par son alliance avec l'Angleterre, qui se retrouve à guerroyer contre le puissant royaume de France. Le seul allié de Philippe se retrouve désormais opposé à l'ennemi immédiat qu'il craint le plus. Le voilà confronté à une guerre certaine et proche contre le royaume de France.

Philippe tergiverse et hésite à déclencher les hostilités contre la Lorraine. Mieux vaut-il peut-être s'occuper d'abord de la France, empêtrée dans de nombreux conflits avec l'Angleterre, l'Aragon, la Suisse et le Portugal. Se montrant peu sage à cette occasion, le duc propose une alliance, probable, à la Lorraine, son dessein étant surtout d'écarter la menace qu'elle fait peser sur l'Est de son domaine. L'échec est total et Philippe n'essuie qu'un refus méprisant.

Le 12 janvier, c'est au tour de Bade de refuser l'alliance. Si elle doit faire la guerre, la Bourgogne ne peut compter que sur la Suisse, bataillant d'ores et déjà avec les Français.

[France en guerre contre l'Angleterre, le Portugal, l'Aragon et l'allié suisse. Propositions d'alliance à la Lorraine, pour écarter la menance, et à Bade refusées.]

La situation juste avant le refus de Bade (en vert, juste au Nord de la Suisse). Une guerre simultanée contre la Lorraine et la France se profile. Nous espérons que l'Angleterre, l'Aragon et le Portugal occuperont cette dernière le plus longtemps possible. À l'issu du probable conflit, l'objectif minimal est la prise de la Champagne à la France, et du Barrois à la Lorraine.
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La missive du 26 novembre le laissait présager, mais désormais c'est officiel, la guerre avec le royaume de France est déclarée ! Le 16 mars 1400, c'est au tour du Hainaut, lié à la France par les liens du sang royal, de nous déclarer la guerre. Philippe est inquiet mais il peut se réjouir de l'accord suisse de nous prêter assistance.

[J'attaque imprudemment la France tout en renforçant mes armées et en priant que la guerre avec l'Angleterre dure encore et encore... La Suisse s'est déjà occupée des territoires français isolés au Sud de la Bourgogne. Le Hainaut, allié au Münster, m'attaque en mars 1400. La Suisse me soutient.]

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La situation après la déclaration de guerre du Hainaut. C'est tendu mais les Français ont déserté leur capital, une occasion de faire baisser leur stabilité, non ? Les Suisses ont déjà le Lyonnais sous contrôle.
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Philippe décide de ne pas attendre la riposte française et envoie ses armées occuper la Champagne et le Vermandois. Le recrutement s'accélère et vers la fin du mois d'avril 1400, l'armée du duché a presque doublé ses effectifs puisque 4.000 âmes ont rejoint les rangs. Au Nord, c'est la bataille d'Artois qui s'engage entre un millier de jeunes chevaliers et l'infanterie du grand général Étienne de Avesnes. C'est la défaite, mais nos capacités à combattre ne sont pas trop endommagées.

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La victoire vient le 14 juin lorsque l'armée d'Artois, fraichement formée, vient battre les troupes d'Étienne. Le prestige perdu lors de la première défaite est regagné au prix du sang.

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D'autres batailles se succèdent, notamment celle du Hainaut à la fin du mois du juin, qui voit la victoire des troupes de Philippe. Peu à peu, les troupes du Hainaut sont repoussées au Nord des Flandres. Le royaume de France reste passif, et le pays d'Othe est occupé par deux milliers de mercenaires recrutés récemment.

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La situation le 9 juillet 1400. Les Français assiègent Cambrai et sont de retour en Ile-de-France. Notre armée compte 11.000 hommes dont 2.000 mercenaires.
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Les tentatives pour déloger les Français et les Hennuyers des domaines du duc sont des échecs, de même que le sont les assauts sur les forteresses de Champagne et du Vermandois. Puis les mois passent et rien ne se passe. Jusqu'à ce mois d'octobre qui voit les Lorrains adresser une infâme missive au duc. Ces « chiens », pense-t-il, veulent la guerre. Ils finiront pas l'avoir.

[La Lorraine nous insulte. La guerre est imminente, il nous faudra combattre sur trois fronts. La Suisse nous sera enfin très utile.]

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Le royaume de France commence à réagir et envoie un milliers d'hommes pour libérer le pays d'Othe. Le 29 octobre est un grand jour pour la Bourgogne car l'armée française est renvoyée directement aux enfers.

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En novembre, Cambrai tombe entre les griffes françaises, mais Philippe peut se réjouir de la chute de la Champagne dans l'escarcelle bourguignonne. Pourtant le cours des évènements s'assombrit en cette fin d'année 1400. Les Lorrains passent des mots aux actes et déclarent la guerre à Philippe le 11 décembre 1400. Très vite le duc a la confirmation du soutien suisse, « un peuple de braves ». Peu après la déclaration de guerre lorraine, c'est le Vermandois qui passe sous le contrôle du duché.

[La Lorraine nous déclare la guerre et la Suisse nous soutient une fois de plus.]

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En janvier 1401, la bataille de Valenciennes voit à nouveau l'anéantissement d'une armée française forte d'un millier d'hommes. Le route de Paris est ouverte pour Philippe.

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Successivement en mars et avril 1401, le pays d'Othe et le Hainaut passent sous contrôle bourguignon. Les Hennuyers lancent alors une offensive d'envergure au Nord du duché, s'emparent des Flandres et menacent l'Artois, laissé sans défense.

En mai 1401, constatant qu'il ne pourra mener une guerre sur trois fronts bien longtemps, Philippe adresse une proposition de paix au roi de France. Les hostilités cesseront dès que la France reconnaitra la possession du pays d'Othe, du Vermandois et de la Champagne à la Bourgogne. Le roi de France décline l'outrageuse offre.

À défaut de pouvoir faire la paix avec le royaume de France, Philippe la propose au Hainaut qui se fait de plus en plus menaçant au Nord. Une paix blanche est conclue. Le duc se questionne encore sur les motivations des Hennuyers lors du déclenchement des hostilités. Quelques jours plus tard, Phillippe est réveillé par une merveilleuse nouvelle, Paris est tombé le 28 aout 1401.

[Le Hainaut gagne du terrain au Nord. La France refuse de céder le pays d'Othe, le Vermandois et la Champagne et de signer la paix. Le Hainaut accepte, le front Nord est dégagé. Paris tombe, la France subit une baisse de stabilité, non ?]

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En octobre 1401, les Lorrains passent à l'offensive et balayent les troupes stationnées en Champagne. Leur joie n'est que de courte durée, dès le mois de novembre le duc de Lorraine doit affronter une révolte paysanne forte de 7.000 enragés. Le sort soutien Philippe.

Il décide alors d'engager ses forces contre la Lorraine pour profiter des troubles qui bouleversent Metz. Les Bourguignons balayent l'armée de Charles I en pays d'Othe, les poursuivent en Champagne et jusqu'en Lorraine même. La victoire est totale, les Lorrains se replient minablement vers le Barrois et se fracassent sur les troupes de Philippe, qui assiègent le forteresse de la province.

En mars 1402, le vent tourne et les armées du duc sont chassés d'Ile-de-France. Mais il tient toujours Paris. Avant que la ville ne tombe, Philippe propose la paix au roi Jean II, en réclament le pays d'Othe, la Champagne et le Vermandois. Une nouvelle fois, Philippe se montre gourmand, mais depuis la proposition de paix française de novembre 1401, la France renonçant à ses prétentions sur la Bourgogne, il sait que le roi veut la paix. Il essuie un refus clair, apparemment Jean ne veut pas la paix à n'importe quel prix.

[7.000 paysans se soulèvent à Metz. Battre la Lorraine devient plus facile. La France refuse toujours de céder le pays d'Othe, le Vermandois et la Champagne.]

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En avril 1402, la Lorraine cède et accepte de livrer à Philippe le Barrois en échange de la paix. Le duché de Bourgogne peut enfin se concentrer sur son ennemi français.

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Phillipe est en passe d'accomplir sa mission, réunir les domaines du Nord et ceux du Sud. Mais harassé par la tâche, il succombe à la fatigue le 18 aout 1402. Son fils Henri-Jules, brillant jeune homme, lui succède et doit se charger de battre le royaume de France et ainsi accomplir la « destinée » de son père, avant de s'occuper de la sienne. Le duc est mort, vive le duc !

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Chapitre Deuxième — Un règne trop court (1402 – 1412)

Paris est toujours occupé même si les troupes bourguignonnes ont déserté la province. Trois autres provinces sont occupées. La France occupe Cambrai.
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Voilà plusieurs jours que Henri-Jules a succédé à son père, le deuil doit attendre car la guerre fait rage contre la France. Le nouveau duc décide de prendre la tête de ses armées, sa cour lui donne raison et reconnait en lui un grand général.

Malgré une défaite à la tête de ses troupes à Valenciennes et la médiocrité de ses talents de diplomate, Henri-Jules obtient la Champagne en échange de la paix avec le royaume de France en octobre 1402.

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Avec la paix, Henri-Jules peut se consacrer à l'administration de ses terres. Il investit massivement dans le commerce avec un certain succès. Il conclue également deux mariages royaux avec Bade et le Brabant. Le duc sonde également les possibilités de guerre contre le Luxembourg. Mais ce dernier est protégé par l'empereur du Saint-Empire, le roi de Bohème, et est allié avec le Brandebourg. Henri-Jules renonce donc dans l'immédiat à entreprendre des actions hostiles à l'encontre du duché luxembourgeois.

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Durant l'été 1403, face à la nécessité de trouver un puissant allié, le duc envoie des diplomates dans les grandes cours européennes en quête d'un mariage royal. L'Autriche et la Pologne acceptent volontiers, le Danemark, la Castille et la Bohème refusent, mais le duc ne désespère pas, rien n'est définitif.

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En avril 1405, les royaumes d'Autrice et Pologne refusent l'alliance militaire. Henri-Jules se rabat alors sur une alliance badoise.

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Après de long mois d'efforts, le duc de Bourgogne obtient finalement un mariage royal avec la Castille en 1407. Henri-Jules a bien sûr en tête une alliance de revers contre la France, actuellement alliée de la Castille. Les choses s'annoncent compliquées. En 1408, c'est le duc lui même qui répond positivement à une proposition de mariage royal du Palatinat.

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Il faut attendre le 1er mai 1409 pour que le duc puisse exulter. L'empereur n'est plus, les princes-électeurs et les électeurs-ecclésiastiques choisissent le faible roi de Hesse. La route est désormais ouverte à des actions contre les États de l'Empire, notamment au Nord vers le Hainaut.

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Quelques jours plus tard, la guerre est déclarée au Hainaut, allié à Cologne et au Munster qui décident de le soutenir. En tant qu'empereur, le roi de Hesse entre dans la danse. Henri-Jules va tout faire pour qu'il le regrette ! La Suisse et Bade, les alliés du duc, le suivent dans le conflit.

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La première bataille se déroule à Antwerpen, le 11 aout 1409, c'est un succès grandiose pour le jeune duc. Une armée réunissant des éléments de l'archevêché de Cologne et de Münster est complètement détruite, ce sont presque 6.000 hommes qui redeviennent poussière.

La première bataille contre le Hainaut se déroule en Artois. Les pertes sont considérables des deux cotés, mais Henri-Jules emporte la victoire contre ce diabolique Étienne de Avesnes.

Au Nord, près de 5.000 combattants sont partis occuper les provinces du Münster. Ils ne rencontrent que 2.000 soldats du Münster sur place, ils les battent et peuvent entamer le siège des forteresses.

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Les combats se succèdent en Flandres face au Hainaut. Les troupes bourguignonnes obtiennent victoire sur victoire mais sont obligées de se lancer sans cesse à la poursuite des troupes d'Étienne, qui décidément est un général exceptionnel. Au Nord, les troupes du duc s'enracinent sur les terres du Münster et résistent aux raids lancés depuis la province de Westfalen par Cologne et l'empereur.

En février 1410, l'empereur décède, son fils Heinrich II de Hesse lui succède immédiatement à la tête de la Hesse et du l'Empire. En mars, Henri-Jules lui adresse une offre de paix blanche. Le nouvel empereur refuse brutalement, pour quoi serait-il passé en faisant la paix avec un agresseur de l'Empire ?

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Le 17 aout 1410, les troupes d'Étienne sont enfin anéantis lors de la bataille du Hainaut. 4.500 hommes disparaissent ce jour-là... la guerre est cruelle mais la victoire est belle !

En septembre 1410, Münster et Cologne cherchent la paix, que Henri-Jules refusent. Peu à peu la stabilité du duché augmente et l'université de Dijon accueille des savants d'une rare intelligence.

[Nous refusons la paix avec Münster et Cologne. La stabilité du royaume monte à +1 après avoir chuté de +3 à 0 lors de la déclaration de guerre. Enfin, nous passons au niveau 4 en Technologie de gouvernement (les édifices religieux sont disponibles à la construction.]

Dès le printemps 1411, la menace des troupes du Hainaut levée, les opérations militaires se concentrent autour de Cologne et de Münster. Dès l'automne de la même année, Cologne et Münster ne disposent plus de troupes. La seule menace restante vient des troupes de l'empereur qui se sont attaquées au Barrois.

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En janvier 1412, Henri-Jules succombe à la gangrène qu'il a contracté avec sa blessure à la jambe, survenue lors d'un idiot accident de chasse... Philippe III, son frère, lui succède. Il n'a pas été préparé à régner et la cour pense qu'il fera un piètre maitre de la Maison de Bourgogne... Qu'importe, la guerre est gagnée et il ne reste plus qu'à négocier la paix.
 
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Bravo! La Bourgogne, c'est intéressant, en tout cas. Ça nous fait donc un certain nombre d'AARs d'IN, maintenant. :)

Mais je croyais qu'on ne pouvait pas mettre plus de 10 images par post (à moins que ce soit la taille maximale du message qui soit à blâmer :wacko: )
 
Déja t'as réussi à tirer qq chose de la France. Sa facheuse manie c'est de refuser toutes les paix vu son manpower et débarquer avec des armées de fou qui récupèrent tout et égorgent ton pays.
La WE a du jouer mais t'as étais plutôt chanceux. Bravo, continue. :)
 
Merci pour vos commentaires. Voici donc la suite (chapitre encore incomplet, mais j'attends que le duc meurt pour les clôturer...).


Chapitre Troisième — Règne qui peut (1412 – 1443)

Un nouveau duc médiocre comparé à Henri-Jules.
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En perdant Henri-Jules, c'est le second duc que la Bourgogne perd en plein conflit. Le rythme des conquêtes a sans doute son importance, mais dans les campagnes et autres tavernes à ivrognes du duché, on commence à parler de malédiction sur la Maison de Bourgogne. Face à ces balivernes, le nouveau duc, Philippe III, sait la nécessité de conclure la paix rapidement pour ramener le calme parmi ses sujets.

En janvier puis mars 1412, ses troupes battent successivement les troupes hessoises dans la province de Nassau et sur les terres même de l'empereur, en Hesse. L'armée de Isaak Nunden est anéantie pour le plus grand plaisir du duc.

Ce dernier, malgré ses médiocres talents d'administrateur, décide de développer la bureaucratie bourguignonne afin d'améliorer la perception des impôts. Pense-il avoir besoin d'argent ?

[Les troupes de l'empereur sont réduites à néant, une paix avantageuse est définitivement possible. Nous épousons la valeur nationale : Bureaucratie (modificateur nationale des impôts : +5%).]

Les discussions peuvent commencer. Rapidement, en juillet, Cologne accepte la vassalisation, la cession de la province éponyme et le paiement de 50 ducats, ne demeure sous leur contrôle que la province de Westfalen. En aout, c'est MÜnster qui accepte la vassalisation. En échange de 125 ducats, aucune perte territoriale ne lui est infligée.

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En juin 1413, après d'harassantes négociations et une occupation dure du territoire de l'empereur, celui-ci accepte de renoncer à sa charge. Il cède Nassau à la Bourgogne et devient le vassal du duché après s'être acquitté d'une indemnité de guerre de 75 ducats. Ce fut un pitoyable empereur, bien vite remplacé Rupert III de Palatinat.

Enfin face à l'impossibilité de détruire l'intégrité territoriale du Hainaut, ce dernier est vassalisé en aout, en espérant une annexion rapide au duché.

[Cologne, Münster, Hesse et Hainaut sont vassalisés. Cologne et Nassau sont rattachées au duché.]

Philippe a besoin de nombreux alliés s'il veut réaliser le rêve de son père et son frère. Il lui faut absolument gagner la confiance de ses vassaux pour obtenir d'eux des alliances solides. Les caisses du trésor sont mises à contribution mais les premières approches pour la signature d'alliances échouent lamentablement.

La bonne nouvelle vient d'abord de Castille, qui en mars 1415 accepte d'unir son sang à celui de la Bourgogne. Une première étape vers l'alliance est enfin franchie. Dans le même, Philippe a essuyé les refus autrichien, bohémien et polonais. Qu'importe, l'essentiel est assuré.

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À force d'efforts, Philippe obtient les alliances qu'il désirait tant. Cologne nous rejoint à la fin de l'an 1415. En octobre 1416, c'est au tour de la Hesse de rejoindre le duché. Münster suit le mois suivant, le Hainaut un an plus tard. Enfin la Castille accepte enfin l'alliance en mai 1418.

[Nous sommes alliées à Bade, à la Suisse, à la Hesse, au Hainaut, à Münster, à Cologne et à la Castille. Prochaine cible : le Luxembourg.]

Le duc est prêt pour un nouvel affrontement. Cette fois-ci, ce sera le Luxembourg, allié à Trèves et Brandebourg et protégé par les 11.000 soldats de l'empereur, à la tête du Palatinat.

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Les combats ne tardent pas à s'engager, et un mois après la déclaration de guerre, en décembre 1418, les troupes de Philippe bousculent celles du Luxembourg contraintes à abandonner leur duché et à se réfugier sur les terres de Trèves.

En mars 1419, 15.000 bourguignons subissent la défaite à Pfalz face aux troupes du Palatinat et de Trèves. Les pertes sont élevées mais le duché peut compter sur un réservoir humain suffisant, qu'il faudra tout de même préserver.

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Étrangement, un mois après la bataille, l'empereur propose un paix blanche à Philippe. Voilà un défenseur du droit des États allemands bien couard. Sentant la faiblesse de l'empereur, le duc de Bourgogne refuse et compte bien profiter des apparentes difficultés de l'empereur.

Mais ce sont bien les maigres troupes de Trèves qui posent un problème au duc. La Bourgogne subit un nouveau revers, sans conséquence, à Koblenz en avril 1419. Le duc se rassure rapidement et après l'écrasement des troupes luxembourgeoises et la prise de la ville, le duc Jobat n'a d'autre choix que d'accepter l'annexion pure et simple. C'est chose faite en juillet 1419.

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La mission est remplie. La cour, qui pressait à ce que soit intégrer le Luxembourg, consent à gratifier le roi d'une contribution aux ressources financières du duché, 40 ducats entrent dans les caisses royales. Déjà, les diplomates de la cour poussent le duc à rechercher la vassalisation de la Lorraine voisine...

[La mission d'annexion du Luxembourg est remplie. Nous recevons 40 ducats en récompense. Désormais la mission est de vassaliser la Lorraine (nous qui voulions l'annexer...).]

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Avec la chute du Luxembourg, Trèves sent le vent tourner et cherche des solutions de paix. Des premiers contacts démontrent qu'ils seraient prêts à payer jusqu'à 15 ducats pour l'obtenir. À la fin de ce même mois de juillet, Philippe interrompt les discussions et préfère conclure une paix blanche avec le lointain margrave de Brandebourg. Ce dernier, avec la disparition du duché du Luxembourg, n'a plus de raison de se battre, les combats s'arrêtent donc (n'avaient-ils jamais commencé ?)...

En mars 1420, le maitre du Palatinat décède dans de mystérieuses conditions. L'empereur n'est plus. Il s'en suit une guerre de succession entre la faible Lorraine et la puissante Maison d'Autriche. Le nouvel empereur, Charles II de Brabant, prend fait et cause pour les prétentions autrichiennes. Le Palatinat reste fidèle aux souhaits de son souverain défunt, et entre en guerre contre la Lorraine.

Philippe estime donc qu'il est temps d'intensifier la lutte contre le Palatinat avant de se retrouver voisin de cette Autriche qu'il n'a jamais révéré...

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L'offensive reprend alors de plus belle. En juillet 1420, 7.000 Bourguignons menées par Barthélemy de Castaing écrasent les dernières troupes de Trèves. Il réitère ses exploits en octobre et en décembre contre les troupes du Palatinat, respectivement dans les provinces de Nassau et du Luxembourg. Entre-temps, c'est Barthélemy de Villiers qui s'est illustré en battant les troupes palatines à Pfalz.

Les affrontements se succèdent jusqu'à l'été 1421, qui voit l'écrasement définitif des troupes du maitre du Palatinat. La paix est gagnée, reste à décider de sa valeur...

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En janvier 1422, la paix est définitivement conclue. Trèves et le Palatinat sont vassalisés. Mais Trèves perd Koblenz, et se voit contrainte à payer 50 ducats d'indemnités de guerre.

Bien qu'au Nord demeurent encore hors de contrôle du duché la Lorraine, le Brabant et Liège, le piètre duc Philippe, qui ne se débrouille pas s'y mal, envisage déjà une action vers le Sud, vers la Savoie et le Dauphiné. Il se laisse encore le temps de la réflexion, mais une chose est sûr... la Bourgogne, un jour, sera le trait-d'union entre la Mer du Nord et la Méditerranée.

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Trois mois après la fin des affrontements, Trèves est accueillie dans l'alliance militaire dirigée par la Bourgogne.

À cette même époque, les provinces hollandaises du Hainaut sont sujettes à des révoltes de nationalistes, menées par le fourbe Maurits Van Raephorst. Philippe tarde à réagir et n'engage ses troupes qu'en mai 1422 et de façon hasardeuse. Jusqu'en avril 1425, la Bourgogne accumule les bévues et perd beaucoup d'hommes dans la lutte. Finalement, en aout 1425, la Hollande déclare son indépendance vis-à-vis du Hainaut. Philippe regrette amèrement de ne pas s'être davantage soucié des terres de son vassal...

Entre 1422 et 1425, le duc doit également affronter des patriotes rhénans et des hérétiques hussites de la province du Barrois. Cette accumulation de troubles expliquent l'échec de Philippe face aux Hollandais...

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Puisque les mauvaises nouvelles s'accumulent, Philippe n'est que peu surpris lorsqu'il apprend le décès du marquis Barthélemy de Villiers, général des armées du duché, en aout 1426. En 1430, c'est au tour de Barthélemy de Castaing de rejoindre Saint Pierre. Le duché pleure ses grandes figures... et le duc aussi.

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Heureusement le désarroi et la peine s'évanouissent vite... En aout 1431, Philippe sonde les électeurs de l'Empire. Avec quatre vassaux parmi les sept électeurs, si le souverain du Brabant venait à être tué ou vassalisé, c'est lui qui lui succèderait à la tête de l'Empire.

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Un an plus tard, la guerre est déclarée au Brabant et à ses alliés, Hambourg, Liège, Utrecht et le Brunswick...

Les troupes de l'empereur Charles sont une première fois battues dans les Flandres. Le marquis Hugues de Bauffremont affronte Ferdinand I de Liège et le bat successivement à Liège et dans la province du Brabant en septembre 1432. Les troupes d'Utrecht sont écrasées à Cologne en décembre.

Hugues écrase les forces impériales dans la province du Nassau en avril 1433. 8.000 Impériaux périssent dans de féroces combats.

En aout 1433, la paix est conclue avec Hambourg, obligé de débourser 50 ducats pour que les troupes castillanes retournent dans la péninsule d'où elles viennent.

En septembre 1433, le duc décide de l'annexion d'Utrecht. En octobre, Liège est vassalisé et doit payer 50 ducats. Enfin en mai 1434, c'est au tour du Brabant de subir le même sort, après avoir cédé les provinces du Brabant, de Limburg et de Brunswick. N'ayant que faire de cette dernière province, Philippe décide de la céder au Anhalt en gage e bonne volonté.

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Avec la chute de l'empereur, une nouvel élection a lieu. Fort de ses soutiens, Philippe réussit à se faire élire empereur alors que la majeure partie de ses possessions sont extérieures à l'Empire. Si l'élection a lieu octobre 1434, ce n'est qu'en 1437 que le duc Philippe décide de rattacher toutes ses possessions à l'Empire.

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Philippe sent sa fin proche. Quand il repense aux commentaires qu'avait soulevé son accession à la tête de la Bourgogne, il sourit. Lui, le frère cadet, méprisé par la cour, le voila empereur de Saint Empire romain germanique. La Bourgogne n'a jamais été aussi grande que sous son règne. Il est simplement fier.

Philippe décède en septembre 1443, mais avant son dernier souffle, il accomplit une dernière action pour la Bourgogne. En effet, en 1440, il obtient l'annexion du Münster. Au passage, il est contraint de décentraliser son pouvoir, mais la Bourgogne s'étend, c'est l'essentiel pour le duc.

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À sa mort, Louis I, son fils, lui succède. Il a bien été préparé par son père et devrait faire un excellent maitre de la Maison de Bourgogne.
 
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Mise à jour : la guerre contre Trèves, le Luxembourg, etc. est terminée. Pour les résultats, voyez le message mise à jour juste au-dessus !

Bonne lecture.
 
très joli aar :)

la vassalisation peut amener a l'annexion diplomatique ^^

ce qui te ferais d'une pierre deux coups, tu rempli tes objectifs donnée par le conseil et en plus tu pourra plus tard annexer :D

bonne chance pour la suite !
 
Effectivement, la diplo-annexion, c'est pas la perfection... mais bon, quand il faut, il faut. Et puis j'ai besoin de conserver les électeurs en tant que vassaux, donc...

Et... chapitre 3 clôturé car le duc est mort, empereur...

Bonne lecture.
 
oui sa te permet d'etre empereur virtuellement jusqu'a la fin ! :D bien jouer ^^

par contre tu fais beaucoup la guerre... tu dois avoir des relations deplorable non ?
 
Voici les changements territoriaux de l'Europe de 1399 à 1434. La Bohème phagocyte toute l'Europe centrale... la Bourgogne tente de faire la même chose avec l'Europe du Nord-Ouest.

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Urial said:
oui sa te permet d'etre empereur virtuellement jusqu'a la fin ! :D bien jouer ^^

par contre tu fais beaucoup la guerre... tu dois avoir des relations deplorable non ?

Ouep, les vassaux-électeurs, c'est plutôt une bonne chose. Par contre, la diplo-annexion de Münster a ruiné mes relations avec mes vassaux. La conservation du trône va être un challenge.

Mon BB est élevé (pas tant que ça en 1443, mais plus tard oui...). Je crains une guerre avec la France, et pour m'y préparer je dois choper un maximum de territoires et de richesses (mais aussi rester empereur pour le manpower). Je me demande ce que fera la Castille... si elle suit la France, je suis mal...
 
oui c'est superbe :D

faut que je fasse une carte pareil a la fin de mon aar !! :D

c'est facile a faire witt ? tu pourrais m'expliquer la manip ?
 
arf ! faut que je vois si cela marche aussi sous EU rome ! :D merci pour l'info ^^
 
Pour les captures d'écran, c'est F11.
Pour les enregistrements de la carte politique, c'est F12.

Après, c'est une "simple" manipulation avec Fireworks pour faire un .gif animé (que tu peux faire avec autre chose que Fireworks).

;)
 
hum je verrais cela ce soir ^^ fireworks est un programme payant ? ou un freeware? :)
 
Yep, il est payant, c'est du Adobe (anciennement Macromedia avant le rachat...).

Tu as GIMP en freeware, et plein d'autres certainement, je ne suis pas expert. :p