Mantoue ImpAARméable
Un AAR Europa Universalis III
Un AAR avec du sang, des larmes, des guerres mais aussi des larmes, des guerres et du sang...
Un AAR Europa Universalis III
Un AAR avec du sang, des larmes, des guerres mais aussi des larmes, des guerres et du sang...
Nord de l'Italie, Juin 1453
Lodovico III, "il Turco", roi de Mantoue (9-7-6), le plus insignifiant des royaumes italiens, discutait avec son fidèle conseiller, le peintre Gilles Binchois:
- Ressaisisez vous enfin Sire! Il y a dix mille de vos fidèles sujets qui rêverait d'être à votre place, de goûter à votre existence!
- Ma place?! Roi de pacotille qui ne converse ses privilèges que parce que Milan et Venise sont trop occupés à se mettre sur la gueule pour nous annexer purement et simplement!
-Mais nous avons de bonnes relations avec toute l'Europe catholique!
- Un peu comme un seigneur a de bonnes relations avec un chien de manchon!
-Mais enfin Sire!
-Mais quoi, Gilles? Beaucoup d'autres nations ont deux ou trois conseillers, tandis que nous ne pouvons nous payer que toi! Même si je dois reconnaître que tu fais du bon travail (Peintre niveau 4: +12 d'invest en stabilité). Je dois reconnaître que ta présence semble apaiser le peuple, bien que l'effet de ton art sur l'état d'esprit des pécores restera toujours un mystère pour moi...
-Ne sommes nous pas bien, ici, dans notre belle cité, à gouter aux joies de la vie dans la paix et la tranquilité?
- Non nous ne sommes pas bien! J'ai des envies de grandeurs pour cette cité, pour ce royaume, et je ne les satisferai pas en nourissant et logeant royalement un peintre plus ou moins doué! Il nous faut réveiller la grandeur du peuple de Mantoue!
- Sans vouloir être rabat-joie, comment s'y prendre? Nous ne sommes que nous, après tout, et ce n'est pas notre armée de 2000 hommes qui pourvoira à notre future gloire?
- Nous allons signer une alliance, Gilles! Une alliance avec le plus offrant, pour récupérer quelque espace. Nous sommes trop à l'étroit, ici.
Quelques jours plus tard, dans la salle du trône de Mantoue, le Ministre des affaires étrangères faisait le point sur la situation:
- Eh bien, Sire, je crois pouvoir affirmer que notre politique de recherche d'alliance a été efficace au-delà de toute espérance, et que nous sommes maintenant à peu près à l'abri d'une annexion par le biais militaire.
- Détaillez, mon vieux!
- Nous avons d'abord dressé une liste des candidats potentiels: Venise, Milan, la Savoie, la Toscane et la Papauté. Nous leur avons envoyé des émissaires pour s'enquérir de leur opinion sur une alliance avec notre glorieuse nation.
- Et alors?
- Alors, Milan, les savoyards et la Toscane ont répondu favorablement. Venise a refusé, prétextant du fait qu'il ne voulait pas se retouver plongés dans une autre guerre que leur actuel conflit avec les lombards. Le Pape n'a pas motivé son refus. Nous avons également conclu quelques mariages royaux dans la région et...
- Oui?
- Le Brandebourg nous a proposé l'alliance, monsieur.
- Qui ça?
- Le Brandebourg, Majesté, un nation du nord de l'Allemagne.
- Ah! Et bien toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Nous allons maintenant attendre l'inévitable conflit dans lequel un de nos alliés ne manquera pas de nous jeter, et nous tenterons alors de récupérer or et territoires... Qu'en pensez vous, Gilles?
- Advienne que pourra, Votre Majesté...

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