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unmerged(2920)

Dark Surcouf ne meurt jamais
quelqu'un a lu "le soleil noir de la puissance" chez perrin, livre de de villepin sur napynou jusque 1807? j'avoue que apres l'avoir entendu parler l'autre jour dans "2000 ans d'histoire" sur france inter ça m'a donné vraiment envie. et ça a pas l'air d'une déclaration d'amour a napou justement, mais un truc un peu plus la tete sur les epaules.
bref je suis preneur si vous avez des retours, j'hesite toujours à l'acheter (pas trop le temps de lire, d'un autre coté, quand le jeux de ageod sur napy sortira ça me bottera encore plus :D)

pour ceux que ça interesse on peut ecouter l'emission en question la (en haut a droite faut cliquer)
http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/2000ansdhistoire/index.php?id=58956
 
Je l'ai feuilleté : le style Villepin a l'air agréable (pour ne pas dire plus) mais un énième bouquin sur Napoléon... Je ne vois pas ce qu'il y a à dire d'autre que ce qui a déjà été dit si souvent....
 
Le point intéressant du bouquin est qu'en gros la victoire écrasante d'Austerlitz a fait sur le long terme presqu'autant de mal que de bien, du fait de l'exploitation maximale de Popo après son succès (dissolution du SERG, amputations des domaines des Habsbourg, etc), exploitation qui affolé l'Europe et l'a convaincue qu'aucun compromis n'était possible. Ainsi la bissectrice de la période napoléonienne ne serait pas 1807-1808 (thèse de Tulard) mais 1805. Pourquoi pas...

Bien écrit, comme ça a déjà été dit. :)
 
Pour autant que l'Europe est jamais pensé qu'un compromis était possible...
 
Dès 1802, la position hégémonique de la France était telle sur le continent - rive gauche du Rhin, protectorats sur la Hollande et l'Italie du Nord, influence grandissante en Allemagne, alliance contrainte de l'Espagne - que la seule possibilité d'obtenir une situation stable sur un moyen terme était d'obtenir, par un partage de territoire et/ou d'influence plus ou moins équilibré, une autre alliance forte sur le continent, à même de décourager toute possibilité de nouvelle coalition.

Ca a été d'ailleurs la possibilité ouverte par Tilsitt, qui se referme après l'échec cuisant des rencontres d'Erfurt : on ne peut obtenir une alliance forte avec la Russie en lui promettant tout et rien (le démantellement de l'Empire Ottoman, une offensive future vers l'Inde...) et en renforçant son influence sur des zones clés pour elle (Pologne et, du moins en apparence, Suède).

On l'a souvent dit, le seul vrai allié que la France aurait pu obtenir durablement était l'Autriche, si on lui maintenait - voire renforçait, en faisant reculer la Prusse - son influence en Allemagne, si un partage était organisé pour l'Italie et si les mains libres lui étaient laissées dans les Balkans.

Briser lentement les reins de l'Autriche, c'est s'assurer les retours perpétuels des guerres...
Mais si Buonaparte était un bon diplomate, ça se saurait depuis le temps...
 
Last edited:
Kort said:
N'importe quel joueur francais e Diplo qui se respecte que le faible Autrichien est son meilleur allie :D

Exact - je fais une partie avec la Turquie actuellement, et je suis le seul copain de l'Autriche, résultat j'ai gobé tous les balkans :D

Des quelques pages que j'ai feuillet', le style Villepin me semblait un brin ampoulé quand même.
 
boultan said:
Exact - je fais une partie avec la Turquie actuellement, et je suis le seul copain de l'Autriche, résultat j'ai gobé tous les balkans :D

Des quelques pages que j'ai feuillet', le style Villepin me semblait un brin ampoulé quand même.


Carrément. Il préface souvent des bouquins (genre, Histoire de la Diplomatie française, lorsqu'il surfait sur son image du Renard Argenté ayant défié l'Oncle Sam), et rien que quelques pages me font parfois l'effet d'un gros cassoulet. Alors ce coup-ci, un livre entier, j'ai un peu peur.
 
bon finalement j'ai craqué ce midi.
le style est un poil lourd pour l'intro c'est clair, mais ça a l'air de se dénouer une fois qu'il rentre dans le vif du sujet.
pour le moment c'est plutot ok, et l'angle d'attaque est interessant et diffère de l'analyse habituelle vue sur un plan militaire.
 
au milieu, il stabilise le consulat et se prépare à le liquider. j'avoue que cette partie la m'interesse moins que la prise du pouvoir elle même.
ceci dit le livre est interessant, mais c'est pas le plus lisible que j'ai vue (d'un autre coté j'ai vue pire aussi :D je suis marqué au fer rouge par un "al andalus" illisible en diable :D)
mon probleme c'est que j'ai besoin de changer d'air quand je lit en ce moment et donc j'ai un peu laché pour passer à des trucs plus leger (simenon, modiano,...)

pour revenir à dominique (;)) ce que j'ai particulierement apprecié c'est de mettre bien en place l'athmosphere de l'epoque et d'expliquer par le menu les différentes sensibilités politiques qui dominent au moment du directoire (babouviste,...)
ça permet de mieux comprendre.