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Sire Philippe said:
L'école je sais pas, mais dans les programmes de collège ça fait bien longtemps que Poitiers n'est "présenté" que dans la partie sur les Francs
Sire Philippe said:
Pour les erreurs, j'ose croire que l'être humain chargé de la transmission (j'sais plus comme ça s'appelle, j'oublie toujours) sait faire son boulot correctement, il n'a normalement pas fait 4 ans d'études d'histoire minimum pour rien.
Tout à fait, pour le collège, les profs ont étudié dans ce sens. Mais à l'ecole primaire, les instits viennent de diverses formations universitaires. Ca les pousse parfois à fonder leur programme sur des idées assez fausse. Je me rappele qu'au CE2 on nous avait présenté cela comme une veritable bataille. Je ne demande pas aux instituteurs de faire des cours de fac mais vehiculer des idées fondées sur la mythologie republicaine, ca ne me parait guère louable. Pour les commun des citoyens, Poitiers, c'est un coup d'arret de l'expansion arabe en occident et une grande bataille alors qu'en réalité ce n'est important que pour les Carolingiens. Ils auraient apprécié je pense... ;)
 
Tu es dans quelle fac? car je trouve ton programme super intéressant, notamnet les USA au 19e siècle, c'est super riche :)
vite consulte Victoria :p

Bon content que le sujet de romaine t'est satisfait, moi j'aurais préféré le prtrait de Charlemagne (même si ultra classique comme sujet)

pour 732:
Probablement un raid de pillage mais qui aurait pu déboucher sur de nouvelles expéditions.
Le duc de Bordeaux Eudes avait vaincu un 1er raid, mais celui ci il l'a laissait passé.
Pour les Caro, c'est LA victoire qui leur manquait pour vraiment asseoir leur pouvoir, elle justifie la politique de Charles Martel sur la confiscation des biens de l'église, et montre le Heil, de la famille.
Cahrles poursuit avec Pépin son fils par la reprise de la Septimanie.

Sur les troupes andalouses: en général, c'étaient des Berbères, quelques Arabes, des Ibériques.
peut être déjà des Slaves? ou est-ce trop tôt, je ne sais plus?
 
Drickk said:
Pour les commun des citoyens, Poitiers, c'est un coup d'arret de l'expansion arabe en occident et une grande bataille alors qu'en réalité ce n'est important que pour les Carolingiens. Ils auraient apprécié je pense... ;)
Bof bof.
Ce n'est certes qu'une reconnaissance un peu appuyée des forces arabes, pas une invasion "all out".
Mais la conquête du royaume Wisigothique d'Espagne a débuté exactement de la même façon. C'est en se rendant compte qu'il n'y avait pas de résistance efficace que la reconnaissance s'est transformée en conquête.
Alors qu'une bonne partie du Sud est déjà plus ou moins sous le pouvoir des musulmans, je ne vois pas en quoi le modèle aurait été différent, n'eut été la victoire de Poitier.
Je reste d'avis que si Poitier n'est pas "la bataille des nations", elle reste quand même le choc-charnière de la conquête islamique. Les Francs, c'est autre chose que les Wizigoths se disent les arabes (qui perdent le commandant de l'expédition dans l'affaire), et les choses s'arrêtent là. Cette bataille n'est pas importante que pour les Carolingiens, elle est importante par ce qu'elle a empêché.
 
pour les arabes, il y a aussi le fait que les ommeyades s'établissent en espagne et sont donc focalisés sur l'instauration et la pacification de la péninsule ibérique (insurrections). Le temps de relever la tête, les carolingiens sont trop bien implantés au nord et même viennent les chatouiller aux marches (Catalogne notamment).
Après, les chrétiens profiteront des bisbilles entre arabes et commenceront à grignoter le territoire hispanique
 
Viel Pelerin said:
Tu es dans quelle fac? car je trouve ton programme super intéressant
Pantheon-Sorbonne, Paris IV. Vivement la 3e année et l'Histoire Byzantine. :cool:
Viel Pelerin said:
notamnet les USA au 19e siècle
Le programme est certes focalisé sur les USA mais il s'elargit aux Amériques. On étudie donc l'Histoire de l'Argentine, du Brésil... etc. Toutefois, il ne s'agit pas d'une étude de relations internationales mais plutot de l'évolution de leur societé (emmigration, economie, thème de la "frontière")

A part ca je suis tombé en Moderne. Sujet : un commentaire de texte d'un auteur suisse calviniste à propos de la population espagnole. J'estime avoir reussi dans la mesure ou je ne suis pas tombé dans le piège de la perception biaisée.
 
Last edited:
quelle date ton texte?
c'est le contexte de la depoblacion? au 17esièce?

Paris IV, c'est marrant, j'y allais encore l'andernier de temps en temps enfin à côté à l'EPHE :p
 
c'est le contexte de la depoblacion? au 17esièce?
1599, autrement dit juste après la mort de Philippe II [1556-1598] et l'accesion au trone de son fils Philippe III. L'auteur, Thomas Platter, décrit une population espagnole ivre de richesse, de conquete, extrement fiere. Tout cela placé dans le contexte de l'epoque baroque, de suprematie espagnole et de guerres de Religion.
Qu'entends tu par "depoblacion" ?
 
Ah ok je vois tous les poncifs anti papistes un texte moralisateur calviniste :p

la déplobacion (je ne suis pas sûr de l'orthographe, ni de la date à vrai dire) c'est tout simplement le sentiment qu'à l'Espagne et surtout la Castille de voir sa population diminuer, c'est un des éléments qui entrent peu à peu dans la consistance d'un sentiment plus général de déclin de l'Espagne à la fin du 17e siècle.
Il y aun déclin économique e un peu démographique de la Castille au 17e siècle, peut être déjà à la fin de PhilippeII, lié en partie à la colonisation des Amériqyes
 
Viel Pelerin said:
Il y aun déclin économique e un peu démographique de la Castille au 17e siècle, peut être déjà à la fin de PhilippeII, lié en partie à la colonisation des Amériqyes


Il faut dire aussi qu'il y a une crise économique liée au fait que, par rapport au reste des possessions espagnoles d'Europe, la Castille est sur-taxée. C'est sur elle que va notamment reposer une bonne part de l'effort financier de la (coûteuse) guerre contre les Provinces Unies, là où par exemple les cortes, bien à l'abri derrière leurs fueros et le souvenir des grands soulèvements sous Charles Quint, y échappent largement.
Il faudra attendre Philippe V pour qu'une dynamique favorable soit relancée, principalement parce que les résistances locales auront été écrasées par la répression issue de la guerre de Succession d'Espagne.