Mos said:
C'est vrai que j'ignorai jusqu'à la semaine dernière la part active prise par les survivants de la "Charlemagne" dans la folle défense d'Hitler.
Rhalala tu as donc toujours échappé à Jean Mabire?
"Le
Sturmgefreiter Jean Dupont n'avait plus alors qu'une idée en tête: échapper au mastodonte soviétique qui s'avançait sur la
Wilhemstrasse, à 50 mètres de sa position. Il n'avait plus qu'un
panzerfaust, c'était David contre Goliath - sauf que ce Goliath-là s'apprêtait à écraser sous ses chenilles son 30ème David de la journée. Ni une ni deux, il écouta son instinct, épaula et pressa la détente. Dans un nuage de poussière et de fumée d'échappement mêlées, l'engin infernal s'élança, hurlant comme une harpie fondant sur sa proie. L'avant du Staline du décomposa et des éclats de blindage grimpèrent au firmament. Jean Dupont, tueur de
panzer du jour avec quatre épaves à son actif, avait bien mérité la Croix de Fer que le Fuhrer lui décerna ce jour-là dans le bunker."
"Volant d'immeuble en immeuble, ils distribuaient au petit bonheur grenade après grenade, visant à causer le plus de dommage possible aux troupes russes avançant méthodiquement dans les allées plus bas. Soudain le crépitement d'une mitrailleuse se fit entendre, et les deux aventuriers français se réfugièrent derrière une cheminée, alors que la Maxim balayait les toits. Il fallait agir. André prit les devants. Abandonnant son sac d'explosifs, il ne se munit que d'une seule grenade, et demanda à Charles de le couvrir. Ce fut chose faite. A l'instant où Charles se trahissait et dirigeait le feu ennemi sur sa position, son compagnon bondit hors de sa cachette, fit la quinzaine de mètres à découvert, jouant avec les balles ennemies, pour lancer dans un élan sacrificiel son objet de mort dans le retranchement rouge. C'est alors qu'il fut atteint par la dernière rafale que l'ennemi lui cracha avant de succomber. Il s'écroula, l'ancien de la LVF, le crocodile du Pripet, le lion de Koenigsberg, ses yeux trahissant son étonnement d'être fauché si près de la perfection, si près du succès. Tel était le destin des uns, et de la plupart des autres, légionnaires jadis loués, aujourd'hui oubliés, demain décriés, dans une guerre qui n'était plus vraiment la leur."
Bon non je caricature, mais à peine
