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broadcap

Captain
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Feb 26, 2007
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Voici un travail que j'ai fait pour un de mes cours concernant l'évolution des armements après la fin de la collaboration entre l'Allemagne et l'URSS selon les clauses secretes du traité de rapallo.

Si vous voulez lire et faire des commentaires, vous êtes les bienvenus.

Je dois seulement vous avertir, je n'ai pas encore corrigé les fautes :cool:











Introduction :

Alors que les Allemands et Soviétiques ont collaborés ensemble dans le développement d’armes de 1922 à 1933, les armes qu’ils ont utilisés pour se battre de 1941 à 1945 étaient radicalement différentes l’une de l’autre. À la fin de la collaboration entre les deux pays, il y a donc eu une divergence massive dans la recherche d’armements. Pourtant, ils ont collaborés pendant onze ans et il n’y eut qu’un espace de huit ans avant le début de la guerre. Comment peut-on expliquer cette divergence? Était t’elle dût au hasard? Était-ce une action délibérée? Si c’était une action délibérée (et c’est bien ce que je pense,) quels ont étés les facteurs décisifs de cette décision? Je veux prouver dans mon travail que les causes de cette évolution séparée se trouvent dans l’examen de ces deux grands peuples ainsi que leur histoire précédant le conflit. Si nous parvenons à bien comprendre ces variables, l’évolution divergente nous paraîtra d’une logique simple.


Conséquences de la Première Guerre mondiale


Pour l’Allemagne :


Débats sur le traité de Versailles :

En 1919, les puissances gagnantes de la Première Guerre mondiale se rencontrent à Paris pour rédiger ce qui va devenir le traité de Versailles. Ce document a pour but d’expliquer la guerre la plus meurtrière de l’histoire jusque là qui venait de se terminer. Étant donné que l’Allemagne est vaincue, elle devient la responsable de la guerre. L’article 231 est une accusation formelle envers l’Allemagne d’être la responsable de la guerre. Les vainqueurs imposent donc d’importantes restrictions sur l’Allemagne et l’obligent à débourser des réparations pour le dommage qu’elle a provoqué durant la guerre. Il était évident que l’armée Allemande allait subir des coupures très importantes Par contre, lors de la rédaction de cette partie du traité, la délégation Française de Foch et Clémenceau ne parviennent pas à s’entendre avec l’Anglais Lloyd George au sujet de la composition de l’armée allemande. Les anglais y voulaient une armée de métier. Selon eux, les armées professionnelles étaient moins agressives que les armées de conscrits car les officiers, essentiellement des fonctionnaires, se perdent dans la routine quotidienne et ne pensent pas à l’agressivité. Ils tiraient leurs conclusions de leur propre armée, qui suivait ce modèle. Les Français pensaient le contraire. Selon eux, une armée de métier dans un environnement où les traditions prussiennes sont très fortes prendrait l’esprit national et éventuellement arriverait à dominer le gouvernement au pouvoir. En plus, dans l’éventualité d’une guerre, la forte base de l’armée de métier aurait beaucoup plus de facilité à reconstruire une armée démographiquement proportionnelle. Ils proposent donc une armée de conscrits qui resterait au service pendant une période plus courte avant de retourner chez eux. Cette démocratisation de l’armée empêchera la saveur nationaliste de s’y installer. Les Anglais rétorquent que la conscription obligatoire, en donnant un entrainement militaire de base à tout les Allemands, servirait à militariser la société et ne ferait que nourrir l’esprit nationaliste des jeunes Allemands, déjà frustrés par la tournure de la guerre.

Le 7 mars 1919, Foch s’incline devant George qui a maintenant le support de Clémenceau. L’armée de volontaires à long terme est crée en Allemagne. Cette armée très hiérarchisée, voire presque monarchique, passera plusieurs années à se chercher un chef. L’infanterie ne pourra compter plus de 100 000 hommes avec un corps d’officier de 4000 hommes et un état major de 60 officiers. Chaque soldat et sous officier à une durée d’enrôlement minimale de douze ans tandis que les officiers doivent servir au moins jusqu’à l’âge de quarante cinq ans. L’artillerie lourde et interdite ainsi que l’aviation guerrière, les divisions blindées et le gaz, les trois nouvelles armes de la grande guerre. Le stock d’équipement sera aussi étroitement surveillé. Il n’y aura jamais plus d’un fusil et quarante cartouches par soldat, une mitrailleuse lourde et une mitrailleuse légère par cent soldats et encore moins d’obus pour l’artillerie qui restait. La fabrique de ces munitions était strictement contrôlée. L’emplacement de chaque usine fabriquant des munitions devait être connu par les autorités alliées, on ne pouvait pas exporter ou importer des munitions et le stockage d’armes ou de munitions était évidemment interdit.

Afin de garantir la participation de l’Allemagne, les forces alliées occuperont certaines régions en Allemagne sur la côte ouest du Rhin, à Cologne, Coblence, Mayence et Kehl pendant quinze ans. Si l’Allemagne suit bien les consignes, les armées alliées évacueront progressivement le territoire tandis que si l’Allemagne refuse les conditions, les alliées occuperont de nouveau le territoire Allemand1.


L’armée allemande était donc dans une drôle de position. Sa taille ainsi que sa puissance était réduite à celle d’un corps policier, par contre elle devait être prête à fournir la base d’une armée beaucoup plus grande lorsque le réarmement (vu comme étant inévitable) allait se produire. Sa défaite durant la grande guerre ainsi que les conditions qui lui ont été imposées par Versailles lui donne tout de même quelques avantages subtils sur les autres puissances.

Les dirigeants de l’armée Allemande (pensons à Von Seekt) étaient au courant que la défaite allemande de 1918 n’était pas, ou du moins pas entièrement dût au coup de poignard dans le dos de la part des politiciens. Il a vu l’inefficacité des guerres de tranchées et a dut sentir le besoin de changement. Il n’était pas aux prises avec la gloire et l’honneur d’avoir gagné la grande guerre, comme les Français ou les Anglais. Il n’avait donc aucune honte ou doute à changer drastiquement la manière que la nouvelle Reichswehr (et donc la future Wehrmacht) allait approcher le champ de bataille. D’autant plus, les grands pays victorieux avaient des immenses stocks d’armes et de munitions désuètes. Avant que le gouvernement n’approuve l’achat de nouvelles armes, il faudrait écouler tout le stock de vieilles armes, toujours fonctionnelles. L’élitisme des armées victorieuses ainsi que la gloire apportée par la guerre a fait en sorte que la mentalité générale dans les hauts niveaux de l’armée française était que si c’était assez bon pour Verdun, ce serait assez bon pour les générations futures.

Le plus grand désavantage de la Reichwehr était évidemment sa petite taille. Une armée de cent mille hommes ne pourrait pas résister à des assauts à répétition d’une armée plus grande. C’est pourquoi, dès 1919, un réarmement était une évidence qui allait être entreprise par le gouvernement allemand tôt ou tard. Par contre, il fallait se faire à l’idée que pour l’instant, il faudrait peut être se combattre avec une armée minuscule. Comprenant l’importance d’une concentration de forces sur un petit point, les Allemands ne pouvaient pas se permettre d’éparpiller leur armée sur tout le territoire national. Il fallait qu’ils soient capables de concentrer le maximum de leurs effectifs dans une même région. Il leur fallait donc trouver une manière de mobiliser l’armée le plus possible pour qu’elle puisse se déplacer d’une extrémité de l’Allemagne à l’autre en cas d’attaque. Rappelons que durant les années 20, L’Allemagne était entourée d’ennemis potentiels. Afin de combler son désavantage numérique, elle devait aussi doter son armée des armes les plus puissantes. Le fait que l’armée allemande soit une armée de métier avec un temps d’enrôlement très long faisait en sorte que chaque soldat pouvait passer une longue période de temps à s’entraîner sur les nouveaux jouets technologiques, mais nous reviendrons à ce sujet un peu plus loin.

Il est donc important de se rappeler que l’armée de Weimar était une minuscule armée professionnelle avec un grand désir de modernisation et de mobilité pour combler ses lacunes avant un réarmement inévitable, mais peut être lointain.


Pour l’URSS


L’URSS est dans une situation bien particulière après la grande guerre. Même si elle n’est pas attaquée de l’extérieure, elle reste tout de même isolée étant donné sa nature politique. C’est de l’intérieur que vient sa plus grande menace. Le régime soviétique, même si il est au pouvoir, est loin d’être stable. Dès la fin de la Grande guerre, le pays est bouleversé par la guerre civile. Les anarchistes de Nestor Makhno, les Ukrainiens, les Czechs, les Polonais, les tsaristes et même les Japonais ont essayés d’arracher la Russie des mains des communistes. Par contre, en 1921, la paix intérieure semble plus ou moins rétablie. Par contre, les disettes importantes ainsi que les ravages du communisme de guerre laissent le peuple dans un état lamentable. En effet, cette pseudo politique économique n’était autre qu’une forme de loi martiale appliqué non seulement au niveau judiciaire et militaire, mais aussi au niveau industriel. La production et la distribution de biens étant contrôlées par l’état, la liberté d’entreprise est abolie et un contrôle militaire strict est imposé dans tous les domaines de la société. On n’hésitait pas à enrôler de force les gens dans le corps ouvrier ou dans l’armée et les exécuter si leur performance n’était pas adéquate.

La nouvelle armée rouge, sortant victorieuse de la guerre civile est placée dans une situation bien précaire. Elle a un grand effectif, certes, elle à plus d’un million et demi d’homme sous les drapeaux. En tant de guerre, elle peut aussi enrôler plusieurs millions de paysans ou ouvriers et leur donner des fusils. Un entrainement militaire était exigé, mais en temps dramatique, il n’était pas rare de se voir donné un fusil et dit d’aller rencontrer l’ennemi. Par contre, cette supériorité démographique écrasante était bien son seul avantage. Par contre, ces hommes sont mal armés et mal équipés, utilisant du matériel datant souvent du siècle dernier. Les origines variées des différents conscrits faisait en sorte que plusieurs ne parlaient pas la même langue ou ne se battaient pas de la même façon. Le climat souvent rigoureux ainsi que le manque d’infrastructure ajouté à l’armée piétonnière faisait en sorte que l’armée rouge était d’une lenteur inouïe. Ceci ne serait pas grave si l’on ne considérait pas l’immensité du territoire russe mais la longueur massive des frontières ainsi que la profondeur du territoire rendait une armée mobile très importante.

C’était ainsi que pensait Vladimir Triandafillov, vétéran de la première guerre, membre de l’état major soviétique et théoricien militaire, mort en 1931. Selon lui, l’armée rouge était un cas unique au monde. Seule une armée massive et extrêmement mobile arriverait à être efficace dans les guerres du futur.

Dès la fin de la guerre civile, nous voyons apparaître un désir de moderniser l’armée rouge. Il fallait moderniser l’équipement militaire, évidemment, mais il fallait surtout mettre à jour les moyens de transport (une armée moderne ne peut se fier sur des mulets pour tirer des pièces d’artillerie,) les infrastructures, l’industrie et, le plus important, avoir une doctrine stratégique commune à toute l’armée et efficace dans un pays comme la Russie. L’idée générale de la théorie de Triandafillov était de placer les troupes en profondeur sur le territoire russe, évitant une agglomération sur le front. Cette pratique n’était pas nouvelle, même avant la guerre patriotique. En effet, même Vauban, l’ingénieur de Louis XIV, savait que des places fortes à des points stratégiques étaient plus importantes qu’une frontière armée.

La logique derrière ce déploiement est pour éviter un encerclement. Il est vrai qu’un attaquant aurait plus de difficulté à percer un front massivement défendu, mais s’il y parvient, en massant ses forces sur un seul point, et que toute l’armée défensive était placée sur la frontière il lui sera facile d’encercler le défenseur pour l’anéantir, de détruire ses lignes de ravitaillement pour l’affamer ou simplement de courir à la capitale afin de gagner la guerre par défaut. Tout cela reste vrai, même aujourd’hui, mais il faut ajouter une nuance pour le cas Soviétique. L’immensité du territoire à défendre reste le facteur clé dans toute stratégie russe, depuis les tsars jusqu’à maintenant. L’ennemi peut venir de l’orient, en passant par la Chine ou une invasion amphibie pourrait prendre Vladivostok. Une invasion alliée pourrait voir l’ennemi pousser de l’intérieur en Sibérie et couper le pays en deux. Une invasion Allemande pourrait passer par le Caucase ou par l’Europe. En d’autres mots, l’armée rouge devait défendre tout le territoire soviétique (vingt deux millions de kilomètres carré) avec un peu plus d’un million de troupes (en temps de paix.) Étaler l’armée sur la frontière, même seulement en zones trouble, aurait été impossible, d’autant plus qu’il restait toujours la possibilité que l’armée soit nécessaire pour mater des révoltes internes. Une grande portion de l’armée devait donc rester à l’intérieur du continent. La mobilité devint donc une priorité absolue. Afin de mobiliser une armée de plusieurs millions, il fallait absolument avoir un équipement sophistiqué. Durant les années 20, les Soviétiques ne l’avaient pas, par contre, ils savaient qu’ils allaient en avoir besoin éventuellement. 2

Il fallut plusieurs années avant que ces changements soient parfaitement instaurés. L’invasion allemande commença et les Soviétiques n’étaient pas encore prêts. Il serait possible de soutenir que l’armée rouge n’a jamais réussie à se moderniser suffisamment à tous les niveaux pour être considéré à part entière comme une armée moderne, mais pour les fins de ce travail, il suffit de dire qu’elle s’est modernisée assez pour repousser une attaque allemande.


Le traité de Rapallo

Causes :

Ces deux pays, perdants de la grande guerre, se voient diplomatiquement séparés du reste du monde pour deux raisons différentes. L’Allemagne est isolée par le traité de Versailles. Elle est devenue la grande coupable et ne peut donc pas se rapprocher du reste de l’Europe. Plusieurs personnalités marquantes des deux côtés de la frontière ont essayés de créer un rapprochement, Stresemann et Aristide Briand par exemple, mais la mentalité générale des Européens était de voir les Allemands comme étant un peuple avec qui il valait mieux éviter les relations diplomatiques. Les communistes, ayant renversés le régime tsaristes et en prônant la révolution mondiale s’attirent la foudre de tout les gouvernements démocratiques. Winston Churchill a dit, durant l’entre deux guerres qu’il faudrait écraser la révolution dans l’œuf.

C’est donc le rejet mondial qui amène ces deux peuples à coopérer. En Avril 1922, les deux pays, représentés par Georgi Chicherin et Walter Rathenau se réunissent à Rapallo, en Italie, pour signer le traité du même nom. Cet accord annule toutes réparations et concessions amenées par la fin de la guerre et la signature du traité de Brest-Litovsk. Cette union ne causa évidemment pas a joie dans le reste de l’Europe. L’Allemagne et l’Union Soviétique étaient peut être les deux grands perdants de la guerre, mais ils restaient tout de même ceux avec le plus grand potentiel de reconstruction dans toute l’Europe. L’Allemagne était plus fort démographiquement que la France et l’Angleterre et possédait une industrie supérieure à la leur. Les communistes possédaient le bassin démographique le plus important au monde. Si les deux pays arrivaient à s’aider mutuellement, ils pourraient devenir les nations les plus fortes de tout le continent.


Clauses secrètes :


L’ouverture économique n’était pas le seul motif derrière le traité. Les deux pays avaient besoin d’un réarmement, pour différentes raisons; l’URSS par son retard technologique et l’Allemagne par les conditions imposées par le traité de Versailles. Afin de ne pas aller trop à l’encontre de celles-ci mais afin de s’assurer un potentiel armé moderne, L’Allemagne commence une collaboration militaire avec la Russie en installant des bases de recherches technologiques et stratégiques en sol russe et en collaborant avec des scientifiques militaires soviétiques. En échange, les Soviétiques pourraient utiliser les usines Allemandes afin de satisfaire leur besoin de modernisation.

Le projet militaire a pris de l’ampleur considérable. Il est étonnant de noter à quel point deux pays ayant des cultures et des idéologies complètement différentes ont réussis à si bien s’entendre pour une période de temps prolongée (presque onze ans.) On compte cinq projets de développements différents :


1) Une école d’aviation à Lipetsk. Ici on y entraînait des pilotes mais aussi des mécaniciens et des spécialistes dans la construction aéronautique. Au lieu de développer des modèles plus perfectionnés, les ingénieurs recevaient des plans et des prototypes de moteurs à la fine pointe de la technologie qui ont étés achetés à l’extérieur. Ces modèles étaient ensuite examinés afin que l’on puisse en comprendre le fonctionnement et l’utilité afin de construire des nouveaux modèles plus perfectionnés. Une classe de pilotes prenait quatre semaines à entrainer, chaque classe contenait à peu près une dizaine de pilotes. La recherche technique se faisait en continu avec des équipes de recherches permanentes3.


2) Un centre de recherches sur les gaz de combats et leur distribution par l’aviation aux abords de l’école de Lipetsk


3) Un centre de développement de chars d’assaut ainsi qu’une école de combat et d’entrainement en tactiques de blindés. Situé près de Kazan, à l’intersection de la rivière Volga et Kazanka. Il y avait plus d’une cinquantaine de chercheurs en permanence ainsi que les forces armées pour assurer la protection du camps (on voit à quelle niveau d’importance les deux gouvernements accordaient à ce projet en observant la présence de l’armée) ainsi qu’une quinzaine de recrues puisées dans les deux armées pour s’entraîner sur la poignée de chars d’assaut complétés mais aussi sur leur fabrication, les moteurs, les cannons, les mitrailleuses coaxiales, les chenilles etc. ainsi que dans les tactiques d’approches, de combat, de bataille en formation, de combat la nuit de guerre éclaire et statique etc. L’entrainement prenait 12 semaines et à la fin de celui-ci, la recrue savait exactement comment fonctionnait un char d’assaut, comment il était construit, comment le réparer et comment l’utiliser efficacement4.


4) Un centre de recherche sur les gaz de combats du nom de Kama, proche de Volsk, On y cherchait comment épandre le gaz par artillerie et de nouvelles manières de le produire en d’immenses quantités. Par contre, toute coopération cesse en 1927 et les recherches continuent d’une manière indépendante5.


5) Un centre de recherche développé par Junkers, une compagnie aéronautique Allemande. Ce centre faisait des recherches dans les systèmes de livraison de bombes par l’air, la communication radio, les armes de poing, l’ingénierie de guerre etc.


Une lettre de Voroshilov à Staline datant de 1929 montre bien la subtilité et la ruse qu’ils devaient employer pour contourner le traité de Versailles. Il dit que pour acheminer les tanks, fabriqués en Allemagne, le gouvernement soviétique devra passer un contrat bidon à Rheinmetall pour commander des tanks et les acheminer en Union Soviétique, où ils pourront être remis sous le contrôle Allemand (du moins jusqu’à ce que le contrat d’entre aide finisse, lorsque la plupart de l’équipement ainsi que la toute l’infrastructure sera remis en mains russes6.


Rupture :


Dès 1926, on peut commencer à voir les craques se propager dans l’amitié des deux pays. En effet, dans une lettre de Józef Unszlicht datant du 31 Décembre 1926, le membre de l’armée rouge dit à Staline que selon lui, les équipes de production germano-soviétiques ne devraient pas être élaborées d’avantage. Il est d’accord pour que celles qui existent déjà continuent de marcher (ex. pour développer l’artillerie et le blindage) mais une extension de l’Allemagne dans le fonctionnement de l’armée rouge pourrait nuire à un conflit éventuel entre les deux7.


Par contre, on ne commence qu’à parler d’une vraie rupture en 1933, lors de l’arrivée au pouvoir des nazis. Dès son arrivée au pouvoir, il parle de la guerre inévitable contre la peste marxiste. Les deux dirigeants, sentant l’animosité monter entre eux provoquent la désunion de ces groupes de recherches. Staline va encore plus loin en se débarrassant de la plupart des dirigeants des projets et les hauts fonctionnaires qui ont collaborés avec la Reichwehr. Le maréchal Mikhaïl Tukhachevsky (chef de l’armée rouge jusqu’en 1928) ainsi que le maréchal Alexandre Yegorov, conseiller aux affaires militaire sont écartés puis exécutés, sans raisons ou selon un complot inventé. Ils seront en effet tout deux réhabilités après la mort de Staline8.



En conclusion, toutes ces écoles ou camps de recherches ont eu des résultats relatifs. Les écoles de Lipetsk et de Kazan ont eu des succès phénoménales, tandis que les autres ont étés soit rendus inutiles par l’évolution de la guerre (comme la recherche en gaz de combats) ou n’ont eu que des succès limités. Par contre, ce qu’il faut en retenir c’est qu’à la fin de la collaboration, en 1933, les deux pays avaient des bases solides pour continuer la recherche et la production de matériel de guerre pour les faire rentrer dans leurs idéologies guerrières respectives.

Du côté soviétique, les russes ont eu, en 1933, assez de temps et d’expérience pour construire une industrie moderne (en utilisant souvent du matériel américain) et efficace. Lors d’une visite guidée de l’usine de tracteur de Kharkov, le général Bokkleberg est impressionné au point de remarquer à ces homologues russes à quel point il est jaloux et souhaiterait avoir des usines semblables en Allemagne. Il faut bien comprendre qu’une usine de tracteur peut être facilement convertie pour produire un nombre similaire de chars d’assaut. Regardons un peu une usine moyenne en Union Soviétique. L’usine de tracteur de Kharkov pouvait produire 40 tracteurs par jours (donc peut être 30 chars d’assaut par jour.) L’usine d’armes de Tula pouvait produire plus de 1500 carabines, mitrailleuses et fusils anti aériens par mois. L’usine d’aviation d’Alexandrovsk pouvait produire 50 moteurs de 450 HP (pour bombardiers) et 200 moteurs de 100 HP (pour des chasseurs et avions de reconnaissance.9)

Qu’est-ce que ceci veut dire? Premièrement que le besoin de l’union soviétique d’importer des armes de l’extérieur baisse de jours en jours, la rendant bientôt complètement indépendante au niveau de la production. Ensuite, au niveau de la création et du maintien d’une armée moderne, l’Union Soviétique était loin d’être en retard. La création d’une division d’infanterie (20 000 hommes) pourrait être entièrement équipée en à peine un mois par dix usines. Quatre usines de tracteurs pourraient remplacer les pertes en chars d’assaut de la bataille de Kursk en moins d’un an.


Une évolution séparée


Dès la fin de la coopération, les deux pays reprennent les recherches sur leurs propres projets. La radicalisation de l’Allemagne nazie fait en sorte qu’Hitler ne cache plus ses recherches et son réarmement. Plusieurs compagnies privées sont engagées pour faire de la recherche. Krupp, Rheinmetal ainsi que Ferdinand Porsche (plus tard) se concentre sur les cannons ainsi que l’artillerie et MAN, Henschel et Daimler travaillaient sur le châssis et la locomotion. Plusieurs de ces compagnies construisaient aussi des avions. Le gouvernement soviétique était aussi occupé dans le même genre de recherche. Les facteurs influençant les critères de recherche peuvent être retrouvés dans les trois points suivants. Considérant que les Allemands et les Soviétiques avaient une capacité de production similaire, les différences démographiques des deux pays ainsi que le niveau d’entraînement qu’allaient recevoir les deux soldats était très important.


La Différence démographique :


Lorsque l’on compare l’Allemagne à ses premières conquêtes, telle la France ou la Pologne, le bassin démographique Allemand était beaucoup plus profond. L’armée allemande n’a jamais eu besoin d’aller y puiser puisque les corps expéditionnaires ont étés amplement suffisants. Ils n’ont donc pas eu besoin de tirer profit de cet avantage. Par contre, la préparation de l’armée ainsi que le développement des armes a toujours été fait en fonction d’une attaque contre la Russie, donc contre un adversaire avec un avantage numérique vastement supérieur. L’Allemagne devait s’assurer d’avoir un avantage qualitatif aussi impressionnant pour pallier leur désavantage quantitatif. En d’autres mots cela veut dire que si un soldat allemand mourrait pour chaque soldat français, la victoire était quand même assurée. Si un soldat allemand mourrait pour chaque soldat russe, L’Allemagne serait dépeuplée tandis que les communistes seraient encore en pleine forme (relativement parlant.)

Chaque soldat allemand devait donc être en mesure de tuer le plus de Russes avant de mourir. C’est pourquoi on insistait pour lui donner les meilleures armes à la fine pointe de la technologie. Après tout, l’armée allemande qui a commencée Barbarossa le 22 juin 1941 était composée de trois million d’hommes, 3300 chars d’assauts et 2000 avions. L’armée russe qui allait les recevoir comprenait trois millions et demi d’hommes, vingt mille chars d’assaut ainsi que huit mille avions de combats10. Il faut aussi noter que les vagues massives de conscription n’avaient pas encore commencées. La taille de l’infanterie allait bientôt doubler, voire même tripler.


Il est facile de comprendre que si les Soviétiques avaient une armée beaucoup plus grosse mais une industrie similaire à l’Allemagne, ils ne pouvaient pas se permettre de passer énormément de temps à produire des armes complexes, même si celles-ci étaient plus performantes. La priorité soviétique était de produire de l’équipement standardisé et simple. Celui-ci devait être produit très rapidement et devait être fiable, même dans les pires conditions de la Russie hivernale.


Éducation allemande :


Tout au contraire, les groupes de jeunesse Hitlérienne n’avaient qu’un seul but : Apprendre aux jeunes à tuer.


A violently active, dominating, intrepid, brutal youth – that is what I am after (…) I want to see once more in its eyes the gleam of pride and independence of the beast of prey (…) I will have no intellectual training. Knowledge is ruin to my young men.

-Adolf Hitler


Basant leur main d’œuvre sur l’esclavage ainsi qu’une classe professionnelle déjà formée, les nazis n’avaient aucun besoin de former leurs jeunes dans la manutention. Dès 1932, les nazis commencent la jeunesse Hitlérienne, la rendant obligatoire en 1938. Ce qui veut dire que depuis le début de la guerre, beaucoup de soldats auront passés au moins une petite partie de leur jeunesse dans ce groupe. On y entrait dès la tendre enfance, vers huit ou dix ans et on y restait jusqu’à l’adolescence. En se rappelant que que l’enrôlement dans la Reichwehr et plus tard la Wehrmacht était de douze ans, la plupart des soldats étaient en entraînement militaire depuis leur préadolescence. Tout les aspects des groupes les préparaient au combat. On apprenait à lancer des grenades, à tirer du fusil, à faire de la marche forcée pendant de longues heures, à suivre les ordres, à travailler en équipe et se battre. En effet, la cruauté des instructeurs était requise et la violence entre les jeunes était encouragée. Les lectures obligatoires ainsi que les cours théoriques étaient remplis de l’idéologie nazie telle que la conception de l’espace vital, la biologie arienne, la haine des juifs et autres sous-hommes ainsi que la logique derrière l’extermination des races et la supériorité innée du peuple allemand11.

Ce jeune, qui a passé sa vie à s’entraîner et à avaler la propagande nazie était transformé en machine à tuer. Il était spécialiste dans plusieurs armes et savait parfaitement où il se situait dans les manœuvres interarmes. Il était prêt à mettre en action tout les plans de son Führer et mourait volontiers pour sa patrie, chose qu’on lui demandait souvent.

Il est donc logique de donner à cet homme, cet ubersoldat, les armes les plus perfectionnées que possible afin qu’il puisse faire son boulot et exterminer le plus de sous hommes et de méchants communistes avant de mourir, fier et plein d’honneur.


Éducation soviétique :


Comme dans le reste du monde entier, mais plus particulièrement dans les pays totalitaires, il existait beaucoup de groupes de jeunesse pour que les jeunes puissent aller s’amuser et s’instruire dans leurs temps libres. La nuance est que dans les pays totalitaires, ces institutions sont obligatoires, dirigées par l’état et un des buts principal est d’intégrer le jeune dans le moule de la société dans laquelle il vit. En URSS, cette société était le komsomol. Lorsque le groupe est crée, il n’y avait aucune base de groupes de jeunesses tsariste sur lequel le komsomol pouvait se baser. On a donc du tout inventer à partir de rien.

The young Soviet citizen must strenghten the economic basis of Soviet influence by working «creatively» as a Stakhanovite and as a leader of Socialist emulation. Intelligent mastery of technique must be combined with a socialist attitude to labour founded on an iron conscious discipline.»12


Qu’est-ce que ceci veut dire? Rappelons-nous que lorsque le komsomol a été fondé, l’Union Soviétique commençait un vaste mouvement d’industrialisation. Le gouvernement devait donc prendre des paysans ou des artisans illettrés et les transformer en ouvrier qualifié ou en travailleur dans les fermes communautaires. La meilleure manière à long terme de faire ceci était de l’enseigner à la jeunesse et durant le service militaire (obligatoire.) Les jeunes ainsi que les recrues, en plus de l’entraînement militaire, recevaient une formation sur des machines d’ouvriers, apprenait comment travailler à la ferme et construisait les infrastructures de transport pour faciliter la communication entre villes. Ce travail, pourtant nécessaire à la survie de l’Union Soviétique, ne visait pas spécifiquement à former des soldats professionnels mais plutôt un personnel polyvalent qui arriverait à fonctionner dans le monde soviétique une fois que son temps d’enrôlement fût fini. Il est donc normal que le soldat qui sorte de cette école d’entrainement ne soit pas en mesure de fonctionner dans une armée à la fine pointe de la technologie. Il ne sait pas comment réparer un char d’assaut, n’est pas un spécialiste de telle ou telle armes etc. Il ne serait donc pas utile de lui donner des armes complexes étant donné qu’il ne pourrait pas s’en servir. D’autant plus, le pourcentage de mortalité des nouveaux conscrits était tellement haut que leur assigner un équipement de valeur et un entraînement de spécialiste aurait pu être vu comme étant de la perte.

Il est évident qu’il y avait des spécialistes dans l’armée rouge ainsi que des armes à la fine pointe de la technologie. Je pense entre autres aux camions lance roquette Katyusha ainsi que les chars d’assauts lourds T35 avec trois cannons et un équipage de dix personnes. Il faut tout de même retenir que l’armée rouge était principalement une armée de non spécialistes.





Performance durant la Deuxième Guerre mondiale


La Deuxième Guerre mondiale a donc vu le choc entre ces deux armées puissantes avec leurs idéologies respectives. Il serait inutile de faire une longue description du conflit puisque nous pouvons très bien observer les résultats de ce duel en quelques exemples biens choisis.

Lorsque l’armée Allemande passe les frontières soviétiques, elle est désavantagée à plusieurs niveaux. Le premier est démographique comme nous avons vus plus tôt. Le deuxième est la non standardisation de son armement. Concentrons-nous sur les chars d’assauts pour cet exemple. Il y avait beaucoup de chars allemands participant à l’invasion à la fine pointe de la technologie. Je pense au Panzer IV (qui était tout de même en voie de devenir désuet,) au Tiger et au Panther qui allaient le remplacer et plusieurs autres modèles. Par contre, il n’y avait aucune uniformité entre équipement. Les commandants devaient donc essayer de coordonner des attaques avec des milliers de chars ayant différents armements, différentes vitesses, armure, besoin logistiques etc. Ceci créa donc une confusion et une inégalité de la puissance d’attaque.

Les Allemands, en 1943, utilisaient prêt de dix sorte de chars différents, sinon plus si l’on compte les chars capturés. Panzer II , III, IV, Tigre, Panthère, jagdtiger, jagdpanther, elefant ainsi que plusieurs variantes de ces modèles adaptés à certains besoins spécifiques (amphibie, lance roquette, lance flamme, poseurs de ponts, destructeurs de ponts etc.) et ceci est sans compter tout les différents modèles de transports blindés, d’artillerie mobile, d’artillerie à roquette etc.

Bref, chacun de ces chars nécessitait un entrainement ainsi qu’une expérience particulière. Il est vrai que dans une certaine mesure, l’équipage pouvait être interchangeable, mais la complexité de l’équipement faisait en sorte que pour obtenir une maîtrise à 100% de son véhicule, il fallait le connaître de fonds en comble. Ceci ne posait pas nécessairement un problème aux équipages vétérans qui étaient au boulot depuis plusieurs années mais les nouvelles recrues fraîchement cueillies n’ont pas pu s’adapter.


Au contraire, l’armée soviétique possédait trois chars d’assaut de base : Le modèle T (T-34, T-35 etc.) le KV ainsi que le BT. Il est vrai qu’il existait plusieurs modèles différents de ces chars, mais la simplicité et l’uniformité d’entre eux faisait en sorte qu’il ne fallait que quelques heures de pratique avant de maîtriser parfaitement son nouveau véhicule. En effet, la plupart des conducteurs de T34 n’avait que : les contrôles, les pédales, la boîte de transmission et accès à la mitrailleuse coaxiale. Il serait difficile de s’y tromper13.


L’hiver soviétique fût tout aussi important pour la défaite allemande. L’équipement Allemand, fonctionnant parfaitement en température normale, n’était pas du tout conçu pour opérer dans un froid sibérien (en effet, Hitler pensait finir la guerre durant l’été.) Les cannons ainsi que les fusils et chenilles utilisant une huile minérale complexe gelaient et arrêtait de lubrifier les pièces, le caoutchouc synthétique explosait, les moteurs ne pouvaient pas partir étant donné que les minuscules pièces étaient congelées. Par contre, les chars soviétiques, qui avaient étés conçus avec l’hiver en tête n’avaient pas de problèmes. Les moteurs étaient grossiers mais ils fonctionnaient. Le canon était simple mais il n’explosait pas quand on le tirait à -40 de température. Si le T34 ne partait pas le matin, il suffisait d’allumer un feu sous le châssis afin de réchauffer le moteur. Si un chauffeur de Jagdtiger faisait ceci, il allumerait le magasin d’obus et le char exploserait14.


CONCLUSION


Il est facile de voir d’autres aspects de cette lutte entre la simplification et la modernisation à outrance durant la guerre. En 1941, lorsque les armées soviétiques sont prises par surprise, ne parviennent pas à riposter à temps et que les trois grandes villes soviétiques sont menacées, Staline appelle à la grande guerre patriotique. Selon lui, la seule manière de gagner la guerre était de mobiliser le peuple entier et de dérouter l’envahisseur en s’unifiant derrière l’étendard communiste.


Par contre, lorsque la guerre commence à aller mal pour Hitler, en 43-44, sa solution est d’investir dans les armes miracles. Selon lui, la meilleure manière de gagner la guerre était par une modernisation à outrance, de battre l’ennemi en l’exposant à des armes avec un potentiel destructeur inimaginable qui oblitérerait son avantage numérique.


On voit ici la tendance que nous avons vu dans mon travail mais poussé à son extrême par la force du désespoir.


Ceci n’est pas une étude anti modernisation. Je ne crois pas que les Allemands auraient pu gagner la guerre en employant la même tactique que les soviétiques. Je tiens simplement à prouver que la guerre, en tant qu’activité sociale, est intimement liée à tous les facteurs qui affectent une société particulière.


Nous aurions pu croire que la divergence entre la direction des champs de recherche après la fin du traité de Rapallo était simplement dû au hasard ou à d’autres facteurs plus ou moins aléatoires comme le désir particulier des dirigeants, par exemple. Par contre, je crois bien démontrer que les directions qu’ont prises les deux belligérants étaient inévitables, sinon logique.





Bibliographie :



Monographies :


Benoist-Méchin, Histoire de l’armée Allemande, vol. 1. Paris, Laffont, 1966,


Dyakov, Yuri et Bushuyeva, Tatyana. The Red Army and the Wehrmacht. How the Soviets militarized Germany, 1922-33, and paved the way for fascism. New York, Prometheus Books, 1994. 348 pages


Fowler, Will. The First Seven Days. Barbarossa, Nazi Germany’s 1941 Invasion of the Soviet Union. 2006, Sandcastle book. 192 pages.


Gatzke, Hanz. Stresemann and the Rearmementof Germany. Baltimore, John Hopkins Press, 1954. 132 pages


Williams, E.S. The Soviet Military. New York, 1986, St. Martin’s Press. 203 pages.



Périodiques :


Gould, Julius. «The komsomol and the Hitler Jugend» The British Journal of Sociology, Vol. 2, No. 4 (Décembre 1951) pp.305 – 314.


Kunzer, Edward. «The Youth of Nazi Germany» Journal of Educational Sociology, Vol. 11, No. 6 (Février 1938) pp.342 – 350.


Sella, Amnon. «Red Army Doctrine and Training on the Eve of the Second World War.» Soviet Studies. Vol. 27, No.2 (Avril 1975) pp.245-264


Stein, George. «Russo-German Military Collaborations : The Last Phase, 1933» Political Science Quarterly, Vol. 77, No. 1. (Mars 1962) pp. 54-71.
 
Juste une poignée de remarque :)
au-delà de l'emploi des temps, que je trouve parfois un peu osé, il y a ici et là quelques expressions de ce style

contrat bidon

Qui m'ont déjà valu quelques coups de règles sur les doigts. :D
méfiance ;)

Sinon, pour dire ce que je pense, ce qui en soi n'est pas un très gros deal

J'ai été mis en bouche et très intéressé par le début, mais toute la partie sur l'évolution post-1933 m'a complètement laissé sur ma faim, alors que c'est une part TRES importante de ta réflexion (la problématique c'est bien "comment ils ont fait pour en arriver là" non?). Ton raisonnement après 1943 donne beaucoup moins dans le détail que le reste, et c'est peut-être dû à tes sources (ça commence déjà avec l'histoire des usines de tracteurs, qui ne seraient pas contre quelques chiffres de plus je pense pour étayer tes propos :) ). Tu fais également l'impasse sur les génies "particuliers", de ces ingénieurs à la source d'une machine qui ont eu une importance capitale dans la conception de celle-ci (à l'image de Reginald Mitchell pour le Spitfire chez les Britanniques, on peut par exemple citer Vladimir Petlyakov pour le Pe-2, ou Michail Koshkin pour le T-34, à qui il aura sacrifié sa santé et, au final, sa vie).

Enfin, tu fais une grosse impasse sur les conflits espagnols, mongols et finlandais, et à mon sens c'est une omission à l'importance capitale pour bien comprendre l'évolution des uns et des autres, dans les doctrines comme les matériels. Tu oublies aussi qu'au moment du pacte germano-soviétique, les équipes de chaque camp ont pu examiner le matériel que l'autre a bien voulu lui fournir - et en l'espèce, on sait que les Soviétiques ont développé le Pe-2 en tenant compte de leur specimen cadeau de Ju-88, ou qu'ils ont affiné le T-34 en faisant passer leur(s) PzIII au banc d'essai.

Au niveau de la 2me GM elle-même ensuite, c'est très imprécis et plutôt confus à mon sens.
Tu peux mieux illustrer ton propos que cela, sans pour autant utiliser les images d'Epinal à la sauce Spirou du genre de celles-ci:

Si le T34 ne partait pas le matin, il suffisait d’allumer un feu sous le châssis afin de réchauffer le moteur. Si un chauffeur de Jagdtiger faisait ceci, il allumerait le magasin d’obus et le char exploserait14.

;)

Un Jagdtiger du reste est un monstre d'au moins 60 ou 70 tonnes armé d'un canon de 128mm mis en service à la louche fin 44. Lui il n'a même pas besoin de démarrer, ou presque... je pense que tu voulais parler d'un Panzerjager plus simplement, dénomination qui recouvre tous les chasseurs de char contemporains du T-34 et de l'hiver russe tel qu'on le connaît dans les esprits (Hivers 41 et 42 quoi). Enfin bon, quoiqu'il en soit, ça reste un gag dans son principe ce genre d'anecdotes invérifiables, pour ne pas dire fantaisistes :eek:o

Le modèle T (T-34, T-35 etc.)
Le T-35 ça n'existe pas camarade - enfin si, mais c'est complètement différent du T-34. Le T-34 est un char moyen, le T-35 est un multi-tourelle, et leur emploi comme leur conception sont totalement différents. En 1941, l'arsenal soviétique est loin de se limiter à 3 machines (T-34 & KV en faibles nombres, et BT-5/7), mais compte aussi toute la famille des chars multi-tourelles comme le T-35, ou les chars légers, qui sont à ranger dans la même catégorie que les Pzkpfw I, voire II et 35(t).

Concentrons-nous sur les chars d’assauts pour cet exemple. Il y avait beaucoup de chars allemands participant à l’invasion à la fine pointe de la technologie. Je pense au Panzer IV (qui était tout de même en voie de devenir désuet,) au Tiger et au Panther qui allaient le remplacer et plusieurs autres modèles.
Le Tigre pas avant aout 1942, et le Panther pas avant juillet 1943, attention.
Le Tigre n'a pas de son côté vocation à remplacer le Pz IV. Ils ne sont pas de la même classe, n'ont pas le même usage ni ne suivent le même schéma de déploiement en unité.

Par contre, il n’y avait aucune uniformité entre équipement. Les commandants devaient donc essayer de coordonner des attaques avec des milliers de chars ayant différents armements, différentes vitesses, armure, besoin logistiques etc. Ceci créa donc une confusion et une inégalité de la puissance d’attaque.
Ca c'est pas un souci quand on a des radios et que l'autre d'en face n'en a pas, surtout si on pratique la chose depuis 1 an et demi un peu partout en Europe occidentale... Ce n'est pas ça qui a fait perdre la guerre à l'Allemagne va ;)
C'est quand même pas l'armée mexicaine. Une unité blindée de 1941 est subdivisée basiquement en 3 classes de matériels (chars légers - PzII en 41 sûrement - chars moyens - PzIII ou Pz38(t) - et chars de support - PzIV) + les unités de Stug qui doivent plutôt être attachées aux unités d'infanterie ou organisés en unités à part, simple intuition. Bref c'est pas parce que l'OOB liste 10 matos différents que tu vas tous les retrouver en même temps sur le champ de bataille - ya encore un minimum de cohérence et de cohésion dans l'unité blindée moyenne ;)

Je pense que tu t'emmêles un peu les pinceaux niveau dénomination des matériels... Tu n'es pas plus que cela passionné par la chose "militaresque", est-ce que je me trompe? :)

AJ

Edit: correction d'une coquille: je voulais dire que le post-33 c'est TRES important à mon avis, bien sûr ;)
 
Last edited:
Tiens un site très chouette, avec quelques détails techniques, pour tes recherches ou par pure curiosité:
http://www.battlefield.ru/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1

Autre chose: tu es très porté sur la chose blindée - je pense que ton propos gagnerait encore en profondeur si tu abordais plus en avant la question aérienne. Au-delà même des seuls avions, au niveau du développement de l'arme parachute de part et d'autre par exemple. :)
 
très joli travail :)
 
Il y a pas mal de fautes de style a revoir, en effet.

Tu en es rendu a quelle niveau d'étude, broadcap ?

Cat
 
Les Allemands, en 1943, utilisaient prêt de dix sorte de chars différents, sinon plus si l’on compte les chars capturés. Panzer II , III, IV, Tigre, Panthère, jagdtiger, jagdpanther, elefant ainsi que plusieurs variantes de ces modèles adaptés à certains besoins spécifiques (amphibie, lance roquette, lance flamme, poseurs de ponts, destructeurs de ponts etc.) et ceci est sans compter tout les différents modèles de transports blindés, d’artillerie mobile, d’artillerie à roquette etc

dix sorte en 43 !
les premiers Jagpanther arrive début Janvier 44
le Jagtiger arrive en juin 1944
l'éléfant est un cas spécial car :
" Sa construction avait été décidée pour tirer parti des 90 chassis de la pré-série de la version du Tigre proposée par Ferdinand Porsche auquel avait été préféré le projet Henschel."
construction de Avril 43 a Mai 43 pour Zitadelle après arrêt de la production

le Panzer II arrive en fin de production les derniers modèles sortiront en 1943
et sont role n'est plus le même qu'en début de guerre vue qu'il sert a la fin comme engin de reco

le plus lourd engin convertie comme char lance-flamme sera le PZ III et encore juste un centaines d'exemplaires


l'arrivé de Guderian comme inspecteur général des blindés aura comme conséquence première la simplification de la production ( trops tard comme même )

désolé de n'être pas trops claire dans mes propos
 
très intéressant ! :cool:

je me suis permis deux trois remarques sur l'orthographe :D en toute amitié

= = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = =

Alors que les Allemands et Soviétiques ont collaborés ensemble [collabore-t-on séparément ? :confused: ] dans [sur ?] le développement d’armes de 1922 à 1933, les armes qu’ils ont utilisés pour se battre de 1941 à 1945 étaient radicalement différentes l’une de l’autre. À la fin de la collaboration entre les deux pays, il y a donc eu une divergence massive dans la recherche d’armements. Pourtant, ils ont collaborés pendant onze ans et il n’y eut qu’un espace de huit ans avant le début de la guerre. Comment peut-on expliquer cette divergence? Était t’elle dût au hasard? Était-ce une action délibérée? Si c’était une action délibérée (et c’est bien ce que je pense,)[,] quels ont étés les facteurs décisifs de cette décision? Je veux [seul le roi dit je veux, et encore, il dit 'nous voulons'] prouver dans mon travail que les causes de cette évolution séparée se trouvent dans l’examen de ces deux grands peuples ainsi que leur histoire précédant le conflit. Si nous parvenons à bien comprendre ces variables, l’évolution divergente nous paraîtra d’une logique simple.


Conséquences de la Première Guerre mondiale


Pour l’Allemagne :


Débats sur le traité de Versailles :

En 1919, les puissances gagnantes [comme au loto ?] de la Première Guerre mondiale se rencontrent à Paris pour rédiger ce qui va devenir le traité de Versailles. Ce document a pour but d’expliquer la guerre la plus meurtrière de l’histoire jusque là[,] qui venait de se terminer. Étant donné que l’Allemagne est vaincue, elle devient la responsable de la guerre. L’article 231 est une accusation formelle envers l’Allemagne d’être la responsable de la guerre. Les vainqueurs imposent donc d’importantes restrictions sur l’Allemagne et l’obligent à débourser des réparations pour le dommage qu’elle a provoqué durant la guerre. Il était évident que l’armée Allemande allait subir des coupures [budgétaires ? de ciseaux ?]très importantes[.] Par contre, lors de la rédaction de cette partie du traité, la délégation Française de Foch et Clémenceau ne parviennent pas à s’entendre avec l’Anglais Lloyd George au sujet de la composition de l’armée allemande. [si je comprends, la délégation française c'était Foch+Clémenceau et la délégation anglaise c'était Lloyd Georges :confused: petites délégations vraiment :p] Les anglais y[où ?] voulaient une armée de métier. Selon eux, les armées professionnelles étaient [sont : concordance des temps, on parle d'une habitude] moins agressives que les armées de conscrits car les officiers, essentiellement des fonctionnaires, se perdent [/COLOR] dans la routine quotidienne et ne pensent pas à l’agressivité. Ils tiraient leurs conclusions de leur propre armée, qui suivait ce modèle. Les Français pensaient le contraire. Selon eux, une armée de métier dans un environnement où les traditions prussiennes sont très fortes prendrait l’esprit national et éventuellement arriverait à dominer le gouvernement au pouvoir. En plus, dans l’éventualité d’une guerre, la forte base de l’armée de métier aurait beaucoup plus de facilité à reconstruire une armée démographiquement proportionnelle[??]. Ils proposent donc une armée de conscrits qui resterait [pluriel pas obligatoire mais on parle des conscrits et pas de l'armée juste après] au service pendant une période plus courte avant de retourner chez eux. Cette démocratisation de l’armée empêchera la saveur [??] nationaliste de s’y installer. Les Anglais rétorquent que la conscription obligatoire, en donnant un entrainement militaire de base à tout les Allemands, servirait à militariser la société et ne ferait que nourrir l’esprit nationaliste des jeunes Allemands, déjà frustrés par la tournure de la guerre.

Le 7 mars 1919, Foch s’incline devant George qui a maintenant le support de Clémenceau. L’armée de volontaires à long terme est crée en Allemagne. Cette armée très hiérarchisée, voire presque monarchique,[?? aristocratique ?] passera plusieurs années à se chercher un chef. L’infanterie ne pourra compter plus de 100 000 hommes avec un corps d’officier de 4000 hommes et un état major de 60 officiers. Chaque soldat et sous officier à une durée d’enrôlement minimale de douze ans tandis que les officiers doivent servir au moins jusqu’à l’âge de quarante cinq ans. L’artillerie lourde et interdite ainsi que l’aviation guerrière[ça se dit ?], les divisions blindées et le gaz, les trois nouvelles armes de la grande guerre. Le stock d’équipement sera aussi étroitement surveillé. Il n’y aura jamais plus d’un fusil et quarante cartouches par soldat, une mitrailleuse lourde et une mitrailleuse légère par cent soldats et encore moins d’obus pour l’artillerie qui restait. La fabrique de ces munitions était strictement contrôlée. L’emplacement de chaque usine fabriquant des munitions devait être connu par les [des] autorités alliées, on ne pouvait pas exporter ou importer des munitions et le stockage d’armes ou de munitions était évidemment interdit.

Afin de garantir la participation de l’Allemagne, les forces alliées occuperont certaines régions en Allemagne sur la côte ouest du Rhin, à Cologne, Coblence, Mayence et Kehl pendant quinze ans. Si l’Allemagne suit bien les consignes, les armées alliées évacueront progressivement le territoire tandis que si l’Allemagne refuse les conditions, les alliées occuperont de nouveau le territoire Allemand1. [concordance des temps]


L’armée allemande était donc dans une drôle [drôle comme dans :rofl: ? ] de position. Sa taille ainsi que sa puissance était réduite à celle d’un corps policier, par contre elle devait être prête à fournir la base d’une armée beaucoup plus grande lorsque le réarmement (vu comme étant inévitable) allait se produire. Sa défaite durant la grande guerre ainsi que les conditions qui lui ont été imposées par Versailles lui donne tout de même quelques avantages subtils sur les autres puissances.

Les dirigeants de l’armée Allemande (pensons à Von Seekt) étaient au courant que la défaite allemande de 1918 n’était pas, ou du moins pas entièrement dût au coup de poignard dans le dos de la part des politiciens. Il a[qui il ? von Seekt ? alors pourquoi le sujet c'est Les dirigeants dans la phrase d'avant ?] vu l’inefficacité des guerres de tranchées et a dut sentir le besoin de changement. Il n’était pas aux prises avec la gloire et l’honneur d’avoir gagné la grande guerre, comme les Français ou les Anglais. Il n’avait donc aucune honte ou doute à changer drastiquement la manière que la nouvelle Reichswehr (et donc la future Wehrmacht) allait approcher le champ de bataille. D’autant plus, les grands pays victorieux avaient des immenses stocks d’armes et de munitions désuètes. Avant que le gouvernement n’approuve [subjonctif passé, j'attendais celui là :p] l’achat de nouvelles armes, il faudrait écouler tout le stock de vieilles armes, toujours fonctionnelles. L’élitisme des armées victorieuses ainsi que la gloire apportée par la guerre a fait en sorte que la mentalité générale dans les hauts niveaux de l’armée française était pareil : fût] que si c’était assez bon pour Verdun, ce serait assez bon pour les générations futures.

Le plus grand désavantage de la Reichwehr était évidemment sa petite taille. Une armée de cent mille hommes ne pourrait pas résister à des assauts à répétition d’une armée plus grande. C’est pourquoi, dès 1919, un réarmement était une évidence qui allait être entreprise [on entreprend une évidence ?]par le gouvernement allemand tôt ou tard. Par contre, il fallait se faire à l’idée que pour l’instant, il faudrait peut être se combattre avec une armée minuscule. Comprenant l’importance d’une concentration de forces sur un petit point, les Allemands ne pouvaient pas se permettre d’éparpiller leur armée sur tout le territoire national. Il fallait qu’ils soient capables de concentrer le maximum de leurs effectifs dans une même région. Il leur fallait [beaucoup de falloir] donc trouver une manière de mobiliser l’armée le plus possible [bof] pour qu’elle puisse se déplacer d’une extrémité de l’Allemagne à l’autre en cas d’attaque. Rappelons que durant les années 20, L’Allemagne était entourée d’ennemis potentiels. Afin de combler son désavantage numérique, elle devait aussi doter son armée des armes les plus puissantes. Le fait que l’armée allemande soit une armée de métier avec un temps d’enrôlement très long faisait en sorte que chaque soldat pouvait passer une longue période de temps à s’entraîner sur les nouveaux jouets technologiques, mais nous reviendrons à ce sujet un peu plus loin.


Pour l’URSS


L’URSS est dans une situation bien particulière après la grande guerre. Même si elle n’est pas attaquée de l’extérieure, elle reste tout de même isolée étant donné sa nature politique. C’est de l’intérieur que vient sa plus grande menace. Le régime soviétique, même si il est au pouvoir, est loin d’être stable. Dès la fin de la Grande guerre, le pays est bouleversé par la guerre civile. Les anarchistes de Nestor Makhno, les Ukrainiens, les Czechs, les Polonais, les tsaristes et même les Japonais ont essayés d’arracher la Russie des mains des communistes. Par contre, en 1921, la paix intérieure semble plus ou moins rétablie. Par contre[répétition], les disettes importantes ainsi que les ravages du communisme de guerre laissent le peuple dans un état lamentable. En effet, cette pseudo politique économique n’était autre qu’une forme de loi martiale appliqué non seulement au niveau judiciaire et militaire, mais aussi au niveau industriel. La production et la distribution de biens étant contrôlées par l’état, la liberté d’entreprise est abolie et un contrôle militaire strict est imposé dans tous les domaines de la société. On n’hésitait pas à enrôler de force les gens dans le corps ouvrier ou dans l’armée et les exécuter si leur performance n’était pas adéquate.

La nouvelle armée rouge, sortant victorieuse de la guerre civile est placée dans une situation bien précaire. Elle a un grand effectif, certes, elle à plus d’un million et demi d’homme sous les drapeaux. En tant de guerre, elle peut aussi enrôler plusieurs millions de paysans ou ouvriers et leur donner des fusils. Un entrainement militaire était exigé, mais en temps dramatique, il n’était pas rare de se voir donné un fusil et dit d’aller rencontrer l’ennemi. Par contre, cette supériorité démographique écrasante était bien son seul avantage. Par contre, ces hommes sont mal armés et mal équipés, utilisant du matériel datant souvent du siècle dernier. Les origines variées des différents conscrits faisait en sorte que plusieurs ne parlaient pas la même langue ou ne se battaient pas de la même façon. Le climat souvent rigoureux ainsi que le manque d’infrastructure ajouté à l’armée piétonnière [de fantassins ?] faisait en sorte que l’armée rouge était d’une lenteur inouïe. Ceci ne serait pas grave si l’on ne considérait pas l’immensité du territoire russe mais la longueur massive des frontières ainsi que la profondeur du territoire rendait une armée mobile très importante.

C’était ainsi que pensait Vladimir Triandafillov, vétéran de la première guerre, membre de l’état major soviétique et théoricien militaire, mort en 1931. Selon lui, l’armée rouge était un cas unique au monde. Seule une armée massive et extrêmement mobile arriverait à être efficace dans les guerres du futur.

Dès la fin de la guerre civile, nous voyons apparaître un désir de moderniser l’armée rouge. Il fallait moderniser l’équipement militaire, évidemment, mais il fallait surtout mettre à jour les moyens de transport (une armée moderne ne peut se fier sur[à] des mulets pour tirer des pièces d’artillerie,)[,] les infrastructures, l’industrie et, le plus important, avoir une doctrine stratégique commune à toute l’armée et efficace dans un pays comme la Russie.[URSS] L’idée générale de la théorie de Triandafillov était de placer les troupes en profondeur sur le territoire russe, évitant une agglomération sur le front. Cette pratique n’était pas nouvelle, même avant la guerre patriotique. En effet, même Vauban, l’ingénieur de Louis XIV, savait que des places fortes à des points stratégiques étaient plus importantes qu’une frontière armée.

La logique derrière ce déploiement est pour éviter un encerclement. Il est vrai qu’un attaquant aurait plus de difficulté à percer un front massivement défendu, mais s’il y parvient, en massant ses forces sur un seul point, et que toute l’armée défensive était placée sur la frontière il lui sera facile d’encercler le défenseur pour l’anéantir, de détruire ses lignes de ravitaillement pour l’affamer ou simplement de courir [piétonnier lui aussi ? :D] à la capitale afin de gagner la guerre par défaut. Tout cela reste vrai, même aujourd’hui, mais il faut ajouter une nuance pour le cas Soviétique. L’immensité du territoire à défendre reste le facteur clé dans toute stratégie russe, depuis les tsars jusqu’à maintenant. L’ennemi peut venir de l’orient, en passant par la Chine ou une invasion amphibie pourrait prendre Vladivostok. Une invasion alliée pourrait voir l’ennemi pousser de l’intérieur en Sibérie et couper le pays en deux. Une invasion Allemande pourrait passer par le Caucase ou par l’Europe. En d’autres mots, l’armée rouge devait défendre tout le territoire soviétique (vingt deux millions de kilomètres carré) avec un peu plus d’un million de troupes [un million de troupes avec combien d'hommes par troupe ?] (en temps de paix.) Étaler l’armée sur la frontière, même seulement en zones trouble, aurait été impossible, d’autant plus qu’il restait toujours la possibilité que l’armée soit nécessaire pour mater des révoltes internes. Une grande portion de l’armée devait donc rester à l’intérieur du continent. La mobilité devint donc une priorité absolue. Afin de mobiliser une armée de plusieurs millions, il fallait absolument avoir un équipement sophistiqué. Durant les années 20, les Soviétiques ne l’avaient pas, par contre, ils savaient qu’ils allaient en avoir besoin éventuellement. 2

Il fallut plusieurs années avant que ces changements soient parfaitement instaurés. L’invasion allemande commença et les Soviétiques n’étaient pas encore prêts. Il serait possible de soutenir que l’armée rouge n’a jamais réussie à se moderniser suffisamment à tous les niveaux pour être considéré à part entière comme une armée moderne, mais pour les fins de ce travail, il suffit de dire qu’elle s’est modernisée assez pour repousser une attaque allemande.

Le traité de Rapallo

Causes :

Ces deux pays, perdants de la grande guerre, se voient diplomatiquement séparés du reste du monde pour deux raisons différentes. L’Allemagne est isolée par le traité de Versailles. Elle est devenue la grande coupable et ne peut donc pas se rapprocher du reste de l’Europe. Plusieurs personnalités marquantes des deux côtés de la frontière ont essayés [/COLOR]de créer un rapprochement, Stresemann et Aristide Briand par exemple, mais la mentalité générale des Européens était de voir les Allemands comme étant un peuple avec qui il valait mieux éviter les relations diplomatiques. Les communistes, ayant renversés le régime tsaristes et en prônant la révolution mondiale s’attirent la foudre de tout les gouvernements démocratiques. Winston Churchill a dit, durant l’entre deux guerres qu’il faudrait écraser la révolution dans l’œuf.

C’est donc le rejet mondial qui amène ces deux peuples à coopérer. En Avril 1922, les deux pays, représentés par Georgi Chicherin et Walter Rathenau se réunissent à Rapallo, en Italie, pour signer le traité du même nom. Cet accord annule toutes réparations et concessions amenées par la fin de la guerre et la signature du traité de Brest-Litovsk. Cette union ne causa évidemment pas a joie dans le reste de l’Europe. L’Allemagne et l’Union Soviétique étaient peut être les deux grands perdants de la guerre, mais ils restaient tout de même ceux avec le plus grand potentiel de reconstruction dans toute l’Europe. L’Allemagne était plus fort démographiquement que la France et l’Angleterre et possédait une industrie supérieure à la leur. Les communistes possédaient le bassin démographique le plus important au monde. Si les deux pays arrivaient à s’aider mutuellement, ils pourraient devenir les nations les plus fortes de tout le continent.


Clauses secrètes :


L’ouverture économique n’était pas le seul motif derrière le traité. Les deux pays avaient besoin d’un réarmement, pour différentes raisons; [plutôt : d'ailleurs] l’URSS par son retard technologique et l’Allemagne par les conditions imposées par le traité de Versailles. Afin de ne pas aller trop à l’encontre de celles-ci mais afin de s’assurer un potentiel armé moderne, L’Allemagne commence une collaboration militaire avec la Russie en installant des bases de recherches technologiques et stratégiques en sol russe et en collaborant avec des scientifiques militaires soviétiques. En échange, les Soviétiques pourraient utiliser les usines Allemandes afin de satisfaire leur besoin de modernisation.

Le projet militaire a pris de l’ampleur considérable. Il est étonnant de noter à quel point deux pays ayant des cultures et des idéologies complètement différentes ont réussis à si bien s’entendre pour une période de temps prolongée (presque onze ans.) On compte cinq projets de développements différents :


1) Une école d’aviation à Lipetsk. Ici on y entraînait des pilotes mais aussi des mécaniciens et des spécialistes dans la construction aéronautique. Au lieu de développer des modèles plus perfectionnés, les ingénieurs recevaient des plans et des prototypes de moteurs à la fine pointe de la technologie qui ont étés achetés à l’extérieur. Ces modèles étaient ensuite examinés afin que l’on puisse en comprendre le fonctionnement et l’utilité afin de construire des nouveaux modèles plus perfectionnés. Une classe de pilotes prenait quatre semaines à entrainer, chaque classe contenait à peu près une dizaine de pilotes. La recherche technique se faisait en continu avec des équipes de recherches permanentes3.


2) Un centre de recherches sur les gaz de combats et leur distribution par l’aviation aux abords de l’école de Lipetsk [on distribuait les gaz aux abords de l'école :eek:]


3) Un centre de développement de chars d’assaut ainsi qu’une école de combat et d’entrainement en tactiques de blindés. Situé près de Kazan, à l’intersection de la rivière Volga et Kazanka. Il y avait plus d’une cinquantaine de chercheurs en permanence ainsi que les forces armées pour assurer la protection du camps (on voit à quelle [on voit quel niveau...] niveau d’importance les deux gouvernements accordaient à ce projet en observant la présence de l’armée) ainsi qu’une quinzaine de recrues puisées dans les deux armées pour s’entraîner sur la poignée de chars d’assaut complétés mais aussi sur leur fabrication, les moteurs, les cannons, les mitrailleuses coaxiales, les chenilles[,] etc. ainsi que dans les tactiques d’approches, de combat, de bataille en formation, de combat la nuit [nocturne] de guerre éclaire et statique[,] etc. L’entrainement prenait 12 semaines et à la fin de celui-ci, la recrue savait exactement comment fonctionnait un char d’assaut, comment il était construit, comment le réparer et comment l’utiliser efficacement4.


4) Un centre de recherche sur les gaz de combats du nom de Kama, proche de Volsk, On y cherchait comment épandre le gaz par artillerie et de nouvelles manières de le produire en d’immenses quantités. Par contre, toute coopération cesse en 1927 et les recherches continuent d’une manière indépendante5.


5) Un centre de recherche développé par Junkers, une compagnie aéronautique Allemande. Ce centre faisait des recherches dans les systèmes de livraison de bombes par l’air,[la poste aérienne quoi] la communication radio, les armes de poing, l’ingénierie de guerre[,] etc.


Une lettre de Voroshilov à Staline datant de 1929 montre bien la subtilité et la ruse qu’ils devaient employer pour contourner le traité de Versailles. Il dit que pour acheminer les tanks, fabriqués en Allemagne, le gouvernement soviétique devra passer un contrat bidon à Rheinmetall pour commander des tanks et les acheminer en Union Soviétique, où ils pourront être remis sous le contrôle Allemand (du moins jusqu’à ce que le contrat d’entre aide finisse, lorsque la plupart de l’équipement ainsi que la toute l’infrastructure sera remis en mains russes6.

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Je ne vais pas plus avant, faute de temps.

Je n'ai pas corrigé les multiples fautes liées à la concordance des temps. L'histoire c'est en général du passé, donc écrit au passé. Si tu veux faire du journalisme, écrit au présent, mais arrête de passer de l'un à l'autre sans cesse ! Ça me trouble :wacko:

Si tu peux écrire avec Word ou le traitement de texte d'OpenOffice, il y a des dictionnaires intégrés qui permettent d'éviter la plupart des fautes présentes ici.
Un texte avec autant de fautes, même s'il est intéressant et (à mon niveau) documenté perd beaucoup de sa valeur.
 
broadcap said:
C’est de l’intérieur que vient sa plus grande menace. Le régime soviétique, même si il est au pouvoir, est loin d’être stable.

Au contraire, aprés la derniere période chaude [21-22], le pays devient trés stable (certaines mauvaises langues diront mçeme trop stable...

broadcap said:
Dès la fin de la Grande guerre, le pays est bouleversé par la guerre civile. Les anarchistes de Nestor Makhno, les Ukrainiens, les Czechs, les Polonais, les tsaristes et même les Japonais ont essayés d’arracher la Russie des mains des communistes.

Avant la fin de la grande guerre! Les blancs comencent à se reunir avant la signature du traités de Brest Litovsk!
Tu oublie: Les armées vertes paysannes (Makhno est le plus connu, mais ce n'est pas un cas isolé), les autres forces socialistes (exemple de la rrépublique SR de Géorgie), et surtout les alliées (France et angleterre) qui ont armé, finançé et defendu les arriéres des blancs !

broadcap said:
Par contre, en 1921, la paix intérieure semble plus ou moins rétablie. Par contre, les disettes importantes ainsi que les ravages du communisme de guerre laissent le peuple dans un état lamentable.

Faux! Cronstadt, les dernieres émeutes paysannes et gréves massives, c'est premiere moitié de 1921!!!


broadcap said:
En effet, cette pseudo politique économique n’était autre qu’une forme de loi martiale appliqué non seulement au niveau judiciaire et militaire, mais aussi au niveau industriel. La production et la distribution de biens étant contrôlées par l’état, la liberté d’entreprise est abolie et un contrôle militaire strict est imposé dans tous les domaines de la société. On n’hésitait pas à enrôler de force les gens dans le corps ouvrier ou dans l’armée et les exécuter si leur performance n’était pas adéquate.

Ouah! Fais gaffe quand même à pas aller trop loin!
1: T'es plus dur avec le régime soviétique dans ce paragraphe que Hélène Carrére d'Encausse elle-même!
2: Tu sais comment ce situe ton correcteur sur cette question? Parce que tu risque de te faire taper sur les doigt à charger la mule aussi brutallement...

broadcap said:
La nouvelle armée rouge, sortant victorieuse de la guerre civile est placée dans une situation bien précaire. Elle a un grand effectif, certes, elle à plus d’un million et demi d’homme sous les drapeaux. En tant de guerre, elle peut aussi enrôler plusieurs millions de paysans ou ouvriers et leur donner des fusils. Un entrainement militaire était exigé, mais en temps dramatique, il n’était pas rare de se voir donné un fusil et dit d’aller rencontrer l’ennemi. Par contre, cette supériorité démographique écrasante était bien son seul avantage. Par contre, ces hommes sont mal armés et mal équipés, utilisant du matériel datant souvent du siècle dernier. Les origines variées des différents conscrits faisait en sorte que plusieurs ne parlaient pas la même langue ou ne se battaient pas de la même façon. Le climat souvent rigoureux ainsi que le manque d’infrastructure ajouté à l’armée piétonnière faisait en sorte que l’armée rouge était d’une lenteur inouïe. Ceci ne serait pas grave si l’on ne considérait pas l’immensité du territoire russe mais la longueur massive des frontières ainsi que la profondeur du territoire rendait une armée mobile très importante.

Pour ça par contre, je sais pas, je ne lit que des ouvrages sur la politique de l'époque et pas sur l'armée...

Mais pour résumer fais gaffe aux généralisations hatives (Dans le sens bolcho ou anti-bolcho) sauf si tu es sur de ton correcteur!!!
 
L'important ça reste quand même de savoir à quel niveau tu dois rendre ce boulot...
Si tu es dans le secondaire, c'est déjà assez bien :)

Et fais confiance à Hildo: c'est un excellent prof, doublé d'un petit Robert sur pattes, je peux témoigner :eek:o :D
 
Personnellement la seule chose que je rajouterais c'est qu'une division d'infanterie soviétique c'est très loin d'être 20 000 hommes, au contraire, une division d'infanterie soviétique c'est 6 000/8 000 hommes grand max, et durant assez longtemps vu les pertes très sévères de l'Armée Rouge ça sera en dessous de l'effectif théorique.
 
Alain-James said:
L'important ça reste quand même de savoir à quel niveau tu dois rendre ce boulot...
Si tu es dans le secondaire, c'est déjà assez bien :)
bien pour du secondaire, améliorable pour du bac et léger pour de l'universitaire on dira ;) Mais l'auditoire de ce forum est exigeant :p

Petit Vince said:
et surtout les alliées (France et angleterre) qui ont armé, finançé et defendu les arriéres des blancs !
un peu plus que de la défense parfois, il y a eu des assauts français, baïonnette au canon, comme à Verdun il me semble :eek:
Les pauvres piou-pious des classes 13 et 14, non seulement ils ont fait la grande guerre mais en plus pour certains ils se sont tapés deux ans de rab en Russie :(
 
hildoceras said:
un peu plus que de la défense parfois, il y a eu des assauts français, baïonnette au canon, comme à Verdun il me semble :eek:
Les pauvres piou-pious des classes 13 et 14, non seulement ils ont fait la grande guerre mais en plus pour certains ils se sont tapés deux ans de rab en Russie :(

Visiblement, l'action alliée fut plutot logistique, et l'action militaire plutot cantonnée a un role de consultant, de formation.

Quand aux soldats sur place, d'aprés ce que j'ai lu assurais plutot les arriéres et tenais les positions strtégique.
Si il y eu attaques directes des soldats alliés, ces actions durent etre marginal, puisque même les auteurs communiste (tendance PC), qui pourtant avaient intérêt à diaboliser l'action allié, n'en parle pas. Aprés peut etre que c'est arrivé une fois ou deux...

Quand à l'action indirecte des armées alliées, on peut rajouté que l'agression polonaise fut soutenue par la France, avec officiers français, etc...
 
hildoceras said:
bien pour du secondaire, améliorable pour du bac et léger pour de l'universitaire on dira ;) Mais l'auditoire de ce forum est exigeant :p

un peu plus que de la défense parfois, il y a eu des assauts français, baïonnette au canon, comme à Verdun il me semble :eek:
Les pauvres piou-pious des classes 13 et 14, non seulement ils ont fait la grande guerre mais en plus pour certains ils se sont tapés deux ans de rab en Russie :(
dont de gaulle qui était en pologne en 1920, avec grade de capitaine je crois ( :confused: ).
 
De-VILLARS said:
dont de gaulle qui était en pologne en 1920, avec grade de capitaine je crois ( :confused: ).


Oui, je l'ai lu ça t'as raison! (un auteur communiste outré d'ailleur...)
 
Quand à l'action indirecte des armées alliées, on peut rajouté que l'agression polonaise fut soutenue par la France, avec officiers français, etc...

Gné! :confused:
Tu prends leur parti maintenant ou quoi? :confused:
 
De-VILLARS said:
dont de gaulle qui était en pologne en 1920, avec grade de capitaine je crois ( :confused: ).
oui, mais attends, lui c'était à l'état major polonais en tant qu'observateur. Réunions puis soirées huppées... une occasion chaude mais par erreur du chauffeur il me semble ** édit, hmmm peut-être plus si le ministre polonais de l'époque le cite à l'ordre d l'armée. à moins que ce ne fût pour les relations bilatérales :p

3w charles de gaulle . org said:
Charles de Gaulle arrive en Pologne en avril 1919. Il est nommé commandant à titre polonais, et, parce que la Pologne a choisi la tactique française d'évolution sur le champ de bataille, il est immédiatement affecté à Rembertow, à une quinzaine de kilomètres de Varsovie où il est instructeur d'infanterie. Ses conférences ont beaucoup de succès et ses interprètes, les lieutenants de Madweski et Wreniewski ne cessent de rappeler la clarté et l'éloquence de l'orateur ainsi que ses qualités pédagogiques.


Intensifiant ses revendications sur l'Ukraine, le gouvernement de Varsovie décide en mai 1920 de s'emparer de Kiev, la capitale. Les bolcheviques réagissent de manière d'autant plus foudroyante que ceux-ci ont du mal à accepter l'existence d'une nation polonaise. En deux mois, la contre-attaque de l'Armée Rouge amène cette dernière aux portes de Varsovie, près de la Vistule, le grand fleuve polonais qui baigne Varsovie et Cracovie.

En juillet 1920, les officiers-instructeurs sont affectés aux unités polonaises combattantes. C'est alors que Charles de Gaulle prend soin de noter les différentes étapes de sa mission dans son carnet de notes. Pendant la contre-offensive bolchevique, de Gaulle sillonne les terrains des opérations avec le général Bernard et constate les larges différences qui séparent cette guerre de celle qu'il a vécue cinq ans auparavant : pas de tranchées, pas de front, alternance offensive/repli...

Officier adjoint de chefs de régiments polonais, le commandant de Gaulle participe notamment à la reprise de Hrubischow et se distingue aussi lors des combats de la rivière Zbrucz. Au retour à Varsovie de l'armée polonaise qui a repoussé l'Armée Rouge, il est nommé chef du cabinet du général Niessel, et reçoit compliments et citations. Il est même décoré de la plus haute distinction polonaise, la Virtuti Militari.
 
Last edited:
Joukov6 said:
Personnellement la seule chose que je rajouterais c'est qu'une division d'infanterie soviétique c'est très loin d'être 20 000 hommes, au contraire, une division d'infanterie soviétique c'est 6 000/8 000 hommes grand max, et durant assez longtemps vu les pertes très sévères de l'Armée Rouge ça sera en dessous de l'effectif théorique.

6000/ 8000 hommes en effectif combattant ou alors l'ensemble de la division ?
 
je lis sur le sujet "Barbarossa" dans wiki que les effectifs théoriques d'une division soviétique étaient de 14400 hommes mais que l'effectif réel hors mobilisation était souvent de la moitié ou du tiers. Ce qui correspondrait à ce que Joukov nous dit.
 
Salut tout le monde,


merci beaucoup pour tout les commentaires! Ne vous inquietez pas, j'ai corrigé les nombreuses fautes avant de remettre le travail hehehe.

Je ne vais pas répondre aux commentaire individuellement (pas pour l'instant en tout cas) parce que je n'ai pas vraiment le temps. :wacko: (vive l'école et le travail à temps plein) mais je vous assure que j'ai lu et noté toutes vos réponses et fait les corrections lorsque elles sont applicables.


Merci encore,
Mathieu

PS vous allez probablement me voir participer plus à ces forums cet été
 
Dis-nous au moins a quel niveau tu es qu'on sache situer ton travail. ;)

Cat