La fin de Rosas
Pendant que Rosas croyait asseoir son pouvoir, l’influence et la popularité de Delvario s’étaient accrues. Cela n’empêcha pas le dictateur d’inaugurer la première ligne de chemin de fer d’Amérique latine le 18 juillet 1847.
Ce fût héla la seule action réellement pertinente accomplie ces années là. Les hommes d’affaires ne prenaient guère d’initiative et le gouvernement se mis dans une attitude attentiste. Pour rompre avec l’inertie concrétisa alors son projet de colonisation de la Tera Del Fuego. A l’instar des gringos plus au nord, il envoya son armée faire place nette, s’appropriant les terres des indigènes de force, s’attirant de facto leur animosité.
En Novembre 1851 la France renouvela son blocus, s’en était trop. Delvario, devenu le catalyseur de l’opposition à Rosas décida, qu’il était temps pour faire LA DEUXIEME CHOSE qu’on sait le mieux faire en Amérique latine : Un coup d’état. Rosas ne tarda pas à réagir et ordonna au général Urquiza qui lui était loyal de prendre le commandement de l’armée « officielle ». A nouveau le pays sombra dans la guerre civile.
Un expert Anglais sur place écrira dans son journal personnel : « No comments »
Comme certains l’on compris le général Urquiza fût tué au début de la bataille par une balle perdue. Au grand dam des partisans de Rosas qui soit fuirent ou se rallièrent à la cause de la révolution. Le sort de la dictature fût bel et bien scellé.
Arrêté Rosas fût amené devant Delvario, ce dernier après un discour compatissant souligna les hauts faits d’« El presidente » avant de lui conseiller d’un ton impératif de ne plus jamais remettre le pied en Argentine. Rosas partit donc en Italie retrouver la fille du Roi.
Delvario fit changer la constitution et instaura un système bi-partiste. On mis fin à la fédération et l’on changea le drapeau du pays. Delvario accorda le droit de vote a ceux qui possédaient de terres et autorisa une presse d’état. On renvoya une partie des paysans mobilisés par Rosas au champs ce accrut légèrement la production. Le parti libéral, redevenu légal représentait réellement environ un quart des intentions de vote.
En octobre de la même année la terre de feu devint officiellement une province de la nouvelle république d’Argentine.