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unmerged(23895)

Evocatii
Dec 24, 2003
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J'ai recemment lus sur un autre forum un message parlant du livre "Le choc de 40 revisité", la lécture de la description nous fais saliver, car ce que raconte le livre remet totalement en cause le principe de "blitzkrieg" Allemand qui n'aurait marcher que grace a certains generaux ( guderian ) qui aurait désobéi aux ordres de la chancellerie pour, par exemple, exploiter la percée de sedan..

Mais voilà le resumé, il vous en dira plus :

Maurice Vaïsse Mai-juin 1940, Défaite française, Victoire allemande - Sous l’oeil des historiens étrangers

Cet ouvrage trouve son origine dans une table ronde organisée en 1997 par le Centre d'études d'histoire de la Défense (C.E.H.D.), au cours de laquelle des historiens allemands, américains et britanniques furent confrontés à leurs collègues français ainsi qu’à des témoins et acteurs, français également, de ces événements. Il contient les textes de plusieurs interventions qui furent présentées ce jour-là, mais également des contributions d’historiens qui n’y furent pas présents. Tout ce travail s’inscrit bien évidemment dans la lignée du maître-ouvrage de Marc Bloch, l’Étrange Défaite Saluons donc au passage les éditions Autrement de contribuer ainsi au renouveau de l’histoire militaire en France, ce qu’elles ont entrepris de faire depuis peu, à la surprise de beaucoup d’observateurs.

La première partie, plus axée sur les questions strictement militaires d’ordre tactique et opérationnel, s’intitule "l’Etrange Victoire allemande". On y trouvera ainsi un rappel sur "La Nouvelle Historiographie de la campagne de 1940", par le professeur allemand Klaus-Jürgen Müller; deux textes d’historiens militaires américains (Dennis E. Showalter et le colonel Robert A. Doughty), respectivement sur "Ce que l’armée française avait compris de la guerre moderne" et "l’Echec de la logique et de la raison"; l’historien militaire britannique Martin S. Alexander étudie "Gamelin et les Leçons de la campagne de Pologne", et le lieutenant-colonel/historien allemand Karl-Heinz Frieser déconstruit "La Légende de la Blitzkrieg".

Dans la seconde partie, intitulée "l’Etrange Défaite française", on aborde plus généralement les questions d’ordre géopolitique et géostratégique, avec exclusivement des articles d’historiens britanniques : "l’Accueil des réfugiés français en Grande-Bretagne" (Nicholas Atkin); "Les Britanniques considéraient-ils la défaite française comme irrémédiable ?" (Philip M.H. Bell); "l’Empire français en 1940 : Un atout vital ?" (Martin Thomas); "Étrange Défaite française ou Etrange Victoire anglaise ?" (Julian Jackson).

Disons-le d’emblée : ce livre constitue à notre avis une petite révolution dans l’historiographie de la Seconde Guerre mondiale, particulièrement dans la première partie de l’ouvrage, car c’est bel et bien dans le domaine militaire que le plus grand nombre de mythes historiques néfastes ont vu le jour, et ce dès les lendemains de la défaite de la France. Bien sûr, ces mythes furent essentiellement créés de toutes pièces, tant par Vichy que par Berlin, mais le drame –car, selon nous, drame il y eut– a été que ces mythes ne furent jamais véritablement remis en cause par la suite, y compris par les historiographies alliée et antinazie…

Les deux principaux mythes militaires concernant la campagne de France de mai-juin 1940 sont, d’une part, celui de la supposée bêtise et de la tout aussi supposée "non-combativité" de l’armée française, et, de l’autre, celui de la supériorité militaire allemande et de sa fantasmatique Blitzkrieg (guerre-éclair).

Tant Showalter que Doughty et Alexander rappellent en effet ce que nombre d’historiens ont déjà montré : l’armée française s’est battue, et bien battue; ses pertes furent en effet comparables à celles enregistrées lors de la bataille de Verdun. Le mythe de la lâcheté française fut bel et bien une création vichyste, destinée à culpabiliser une population martyre et à dédouaner certaines élites de leurs responsabilités historiques. Malheureusement, bien se battre n’est pas suffisant pour gagner les guerres, encore faut-il que ces combats tactiques brillants s’inscrivent dans une perspective stratégique saine.

Là encore, on connaissait les responsabilités du haut commandement français, mais les historiens anglo-saxons présents dans ce volume apportent de fort utiles nuances aux points de vue simplistes qui ont prévalu jusque-là Ainsi, Gamelin n’était pas l’imbécile que la propagande vichyste, toujours à la recherche de boucs émissaires, a complaisamment décrit, au point que l’idée reste encore communément admise aujourd’hui. De même, les réflexions sur la guerre mécanisée moderne n’avaient pas été, dans les années 1930, le seul fait du colonel De Gaulle. En revanche, et c’est là que le texte de Robert Doughty ("l’Echec de la logique et de la raison") prend toute son importance, la pensée des élites françaises, militaires en particulier, mais pas uniquement, était bien trop imprégnée de cartésianisme et de positivisme pour répondre efficacement à une situation faite de chaos, de dynamisme, et d’une extrême mobilité; une situation "moderne", en quelque sorte, que le "classicisme" français était bien incapable d’affronter…

Ces réévaluations des performances militaires françaises appelaient en retour une réévaluation des performances militaires allemandes. Là encore, ce livre fait oeuvre utile en mettant à la disposition du public français des analyses entièrement originales. Ainsi en est-il du texte de Karl-Heinz Frieser, "la Légende de la Blitzkrieg", court résumé d’un gros ouvrage paru à Munich il y a quelques années (Blitzkrieg Legende – Der Westfeldzug 1940, Munich, Oldenbourg Verlag, 1995). Et malheureusement difficilement accessible pour qui ne maîtrise pas parfaitement la langue de Goethe et de Clausewitz.

Lieutenant-colonel de blindés dans l’armée allemande actuelle et docteur en histoire travaillant au service historique de la Bundeswehr, Frieser s’est longuement penché sur le déroulement détaillé de l’offensive de la Wehrmacht et les conclusions qu’il nous livre sont stupéfiantes. On apprend en effet que la victoire allemande du printemps 1940 tient plus à l’improvisation et à l’opportunisme qu’à une authentique doctrine militaire, pensée, élaborée et planifiée dans ses moindres détails, qu’il n’y eut donc jamais de Blitzkrieg, terme forgé après coup par les journalistes au service de la propagande de Goebbels; tout au plus assista-t-on à une "guerre rapide" durant laquelle certains chefs subalternes –comme Guderian– surent saisir des occasions… tout en désobéissant aux ordres de Berlin qui les inondaient de messages leur intimant de s’arrêter !

Pour comble, Frieser nous apprend qu’à plusieurs reprises, la Wehrmacht frôla la catastrophe, comme lorsque ses blindés et ses véhicules furent pris dans un gigantesque embouteillage, courant sur plusieurs centaines de kilomètres, au sortir de la trouée des Ardennes; pendant quelques jours, l’aviation française rata ainsi une occasion unique de faire un "carton" proprement historique…

Les travaux de Frieser s’inscrivent ainsi dans le cadre d’une nouvelle historiographie militaire trouvant principalement son origine aux États-Unis et qui, depuis une vingtaine d’années, réévalue de fond en comble la soi-disant supériorité militaire allemande, dont la décadence a commencé dès la fin du XIXè siècle, après quelques décennies brillantes. Mais cette nouvelle historiographie anglo-saxonne ne se contente pas de réévaluer et de détruire les mythes entourant l’armée allemande au XXè siècle, puisqu’elle repense toutes les certitudes que l’on avait sur la naissance et le développement des principes de la guerre mécanisée depuis la révolution industrielle.

La richesse des idées et des propositions nouvelles contenues dans cet ouvrage reste immense, et on ne saurait les résumer ici. Ce recueil bouleverse de façon majeure l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et il mérite donc d’être lu comme tel, mais aussi largement diffusé et discuté. Dorénavant, l’histoire de la France et celle de l’Allemagne dans le cadre de cette conflagration planétaire ne pourront plus jamais être écrites comme elles l’ont été depuis plus de cinq décennies.

Laurent Henninger

Source: http://www.parutions.com/index.php?pid=1&rid=4&srid=7&ida=963
 
moui pour moi ils apportent pas beaucoup de nouveau meme si ils ont raison. l'armé française de l'epoque est une tres bonne armée contrairement au croyances. elle à juste le malheur de ne pas etre la 1ere mais la seconde la 3em ou la 4em. et elle c'est pris dans la tronche la 1ere. contre tout autre adversaire elle aurais probablement vaincu ou bloqué celui ci (italiens, anglais, sovietique, americains,...), meme si pour certains ça n'aurais qu'ete que un temps eu egard au differences de ressources (sovietiques).
les français se sont biens battus c'est un fait et le materiel sans etre trascendant n'etais pas mauvais loin de la (d'ailleur la majorité à ete reutilisé par les allemands) et valais souvent voir depassais sa contrepartie germanique.
quand au fait que les allemands frolent plusieurs fois la cata c'est pas non plus une nouveauté mais ça fait partie des aléas de la guerre. napoleon par exemple à frolé la cata un nombre incalculable de fois, et il ne la pas eu (du moins au debut) pasqu'il avais une part de chance. c'est pareil pour tous les conflits.
bref sans etre faux il n'apporte pas ennromement de nouveau je trouve (dans ce que tu dios j'ai pas lue le livre non plus :))
 
Exact, ce ne sont pas des révolutions dans l'historiographie, loin de là.

L'intérêt toutefois est que pour une fois on a un travail international sur le sujet, et notamment la participation de Frieser (non, pas le méchant de DBZ, un autre :rofl: ) qui est toute conne finalement mais toujours bonne à au moins connaître pour en discuter : une doctrine militaire, c'est avant tout un truc politique, et parfois on en parle sans même que ça existe (c'est évidemment là où il a tendance à exagérer).

De toute façon en règle générale les compte-rendus d'interventions d'auteurs multiples sont toujours très intéressantes, surtout quand c'est ouvertement pour casser les clichés du grand public, c'est généralement là que ressortent des sources inédites. :)
 
quand c'est ouvertement pour casser les clichés du grand public,

C'etait un peu le but du poste, je m'excuse auprés des "conaisseur" :)
Mais quand ont voit, HOI et la françe qui est representer, ça fais peur :( Meme si il est clair que ce choix de baisser la france est fait pour que le jeu ne perde pas d'interet ( Allemagne qui passe pas la france.. en 42 le russe arrive a l'est et bye bye, partie pliée :wacko: ) c'est quand meme domage ce choix, d'autant plus qu'il n'est justifié que par les gros clichés bien conus de la france de 40..
 
Leaz said:
Mais quand ont voit, HOI et la françe qui est representer, ça fais peur :( Meme si il est clair que ce choix de baisser la france est fait pour que le jeu ne perde pas d'interet ( Allemagne qui passe pas la france.. en 42 le russe arrive a l'est et bye bye, partie pliée :wacko: ) c'est quand meme domage ce choix, d'autant plus qu'il n'est justifié que par les gros clichés bien conus de la france de 40..

[2356e épisode]

En même temps, si HoI était un bon jeu sur la 2eGM, ça se saurait. :rofl:

[/2356e épisode]


Mettre la France a un niveau plus réaliste de son potentiel militaire de 40, ça n'est pas terrible pour l'équilibre d'un jeu.
Tous les vrais wargames grand-stratégiques (donc, pas HoI :D ) ont fait pareil, pas vraiment en en ayant conscience (ce qui est gênant et fait que quand on parle de "jeu d'histoire", faut relativiser), mais s'il fallait compter sur toute une série de "6" pour que le cours historique des événements soit à peu près répété, l'incompréhension générale serait grande.

D'autre part, la France en général et l'armée française en particulier avaient tout de même des problèmes qu'il faut refléter d'une façon ou d'une autre (le pire étant selon moi le manque flagrant et généralisée d'initiative, à tous les niveaux de responsabilité politique et militaire). Mais bon, rien n'empêche de faire quelque chose à sa sauce pour contrebalancer ça. :)
 
Sire Philippe said:
D'autre part, la France en général et l'armée française en particulier avaient tout de même des problèmes qu'il faut refléter d'une façon ou d'une autre (le pire étant selon moi le manque flagrant et généralisée d'initiative, à tous les niveaux de responsabilité politique et militaire). Mais bon, rien n'empêche de faire quelque chose à sa sauce pour contrebalancer ça. :)

Faire jouer la France par une IA ? :D
 
:)
ou comme certains scénarios d'Operational Art of War, obliger la moitié des corps de rester immobilisée derrière la ligne Maginot. Cà manque forcément tout ce potentiel
 
on se focalise trop sur l'armée de terre.

à ce niveau l'armée Française était nettement meilleure. Les chars Français étaient meilleurs, et les dizaines de divisions d'infanterie mécanisées Allemandesn'ont jamais existé (5% des troupes Allemandes pouvaient être considérées comme mécanisées en 40)

la France a perdu parceque:
1) la Wultwaffe était reine du ciel
2) les anglais n'ont pas fait leur part du boulot, leur armée n'a pas tenu le front nord, et leurs avions sont restés sur leur ile.
3) une part importante de l'état major Français était arriérée.
4) La quasi totalité des officiers n'avait jamais fait le moindre "stage commando" (comme on dit maintenant), a laissé des bataillons entiers désorganisés et se sont les sous-off' qui ont mené une bonne part des combats.
5) La cinquième colonne mellant des pros-allemands et antis-républicains était bien trop puissante.
 
tu m'explqueras comment tu as pu glisser du L au W dans Luftwaffe ;)

édit : et aussi comment t es passé du f au l dans Luftwaffe :rolleyes:
 
Last edited:
mosquito said:
on se focalise trop sur l'armée de terre.

à ce niveau l'armée Française était nettement meilleure. Les chars Français étaient meilleurs, et les dizaines de divisions d'infanterie mécanisées Allemandesn'ont jamais existé (5% des troupes Allemandes pouvaient être considérées comme mécanisées en 40)

la France a perdu parceque:
1) la Wultwaffe était reine du ciel
2) les anglais n'ont pas fait leur part du boulot, leur armée n'a pas tenu le front nord, et leurs avions sont restés sur leur ile.
3) une part importante de l'état major Français était arriérée.
4) La quasi totalité des officiers n'avait jamais fait le moindre "stage commando" (comme on dit maintenant), a laissé des bataillons entiers désorganisés et se sont les sous-off' qui ont mené une bonne part des combats.
5) La cinquième colonne mellant des pros-allemands et antis-républicains était bien trop puissante.
beau rapport de stéréotypes :D
desolé mais va falloir prouver ce que tu avances en citant au moins des sources apsque
1/ oui ça c'est incontestable mais ce qui est largement plus prejudiciale c'etais le manque de DCA dans l'armé de terre. cependant meme avec une inferiorité l'aviation française peu obtenir des equivalences de circonstances sur des points locaux notement pendant les contre offensives donc c'est pas une excuse :). meme au plus fort de juin 44 la luft fait toujours des ctions de guerre. et si tu lie closterman (le grand cirque) tu verras qu'elle n'etais pas prise à la legere malgres une inferiorité largement plus grande que celle de l'aviation française en 40
2/ completement faux, au moins autant que de dire que les français ont été battus en belgique. une fois la rupture faite tout le nord est tourné et encerclé et personne n'y peu rien. et si les contres anglais comme ceux d'arras sont sans lendemain ya eu d'autres français pas plus efficace. rejeter sur les anglais la faute c'est vraiment s'aveugler. (maintenant ils etaient pas mieux que nous ça c'est sur)
3/ ça c'est ce qu'on disais au dessus :) cependant c'est aps aussi catastrophique qu'on le dit souvent.
4/ t'en fais pas les allemands non plus ne le faisaient pas :). par contre on peu reprocher la 'pingrerie' de l'etat major en matiere de cartouches pour l'entrainement car "ils s'aguerirons pendant les 2 1eres semaines de combats" ça ok c'est vraiment minable et inconscient.
5/ il n'y avais pas jusque preuve du contraire de 5em colonne :). ce que tu oublis c'est que la machine de renseignement française tombe en panne 1 semaine avant juin 40 et ne se remettra en marche que environ une semaine avant la defaite. mais de 5em colonne et d'element anti republicain à part dans la propagande de vichy j'ai rien vue :)
 
MiniaAr said:
tu m'explqueras comment tu as pu glisser du L au W dans Luftwaffe ;)

édit : et aussi comment t es passé du f au l dans Luftwaffe :rolleyes:
:D :D çà m'arrive de temps en temps :D :D
 
Surcouf said:
beau rapport de stéréotypes :D
desolé mais va falloir prouver ce que tu avances en citant au moins des sources apsque
1/ oui ça c'est incontestable mais ce qui est largement plus prejudiciale c'etais le manque de DCA dans l'armé de terre. cependant meme avec une inferiorité l'aviation française peu obtenir des equivalences de circonstances sur des points locaux notement pendant les contre offensives donc c'est pas une excuse :). meme au plus fort de juin 44 la luft fait toujours des ctions de guerre. et si tu lie closterman (le grand cirque) tu verras qu'elle n'etais pas prise à la legere malgres une inferiorité largement plus grande que celle de l'aviation française en 40

Allemagne: 4000 appareils
alliés: 3000 (y compris les appareils stationnés en GB)

La différence entre les alliés et la Luftwaffe, c'est que cette dernière est utilisée comme une artillerie volante, au service de l'armée de terre. Ses chasseurs ont des missions d'escorte qui servent à protéger les bombardiers qui appuient l'Armée de terre.
Les chasseurs ne sont pas dépensés en vaines attaques de supériorité aérienne.
Source (les société en Guerre 1911-1946, édition armand Collin, p 218

2/ completement faux, au moins autant que de dire que les français ont été battus en belgique. une fois la rupture faite tout le nord est tourné et encerclé et personne n'y peu rien. et si les contres anglais comme ceux d'arras sont sans lendemain ya eu d'autres français pas plus efficace. rejeter sur les anglais la faute c'est vraiment s'aveugler. (maintenant ils etaient pas mieux que nous ça c'est sur)

Je n'ai jamais dit que c'était "à cause des anglais" mais que celà a été un facteur important.
tout le monde sait bien qu'on a peu souvent vu des appareils anglais dans le ciel de France en mai-juin 40, en dehors de la période du siège de Dunkerque.

Au sujet de l'armée de terre, je n'ai pas dit que les anglais avaient fait exprès de lacher la france, mais je voulais dire qu'ils n'avaient pas disposé une véritable armée et que le fait d'aligner un corps expéditionnaire si ridicule, c'était se fouttre de la gueule du monde.

Ensuite, débarquer sur la plage des blessés français à Dunkerque afin de pouvoir caller un peu plus de soldats anglais à leur place sur les bateaux, çà fait très "super allié qui fait son boulot"...

5)/ il n'y avais pas jusque preuve du contraire de 5em colonne :). ce que tu oublis c'est que la machine de renseignement française tombe en panne 1 semaine avant juin 40 et ne se remettra en marche que environ une semaine avant la defaite. mais de 5em colonne et d'element anti republicain à part dans la propagande de vichy j'ai rien vue :)
là, je me suis trompé d'expression. je voulais pas dire réseau d'espionage, mais en fait, qu'une bonne partie des élites avait tout à gagner d'une bonne grosse défaite, surtout après la faillitte du front populaire.
"rappelons seulement la célèbre entrevue entre Pétain alors ambassadeur à Madrid et son homologue allemand lors d'un diner en pleine guerre: alors que le protocole officiel entre deux ambassadeurs de pays en guerre veut qu'ils se saluent d'un simple signe de tête, le bon Pétain n'a pas hésité à lui serrer la main."
Je disais que beaucoup de gens trouvaient qu'on se trompait de cible en se battant contre Hitler et qu'après tout il ne désirait que rassembler tous les allemands dans un même pays et qu'il fallait mieux se tourner contre l'URSS dont le régime causait beaucoup trop d'agitation chez nous.
 
exactement ce que je disais, si il n'y as pas de superiorité aerienne on peu utiliser cette aviation ailleur et pour des actions localiser. c'est le principe de la guerilla, 1 contre 10 strategiquement, 10 contre 1 tactiquement. le principe de la defense elastique (meme si celle si est terrestre le terme est bon). apres dire que l'utilisation en superiorité aerienne est une erreur ok. dire que l'aviation allié ne pouvais rien faire non! et ce meme sans les avions en angleterre. la position en 40 c'est 1 contre 2 pour les francos anglais en 44 c'est plus de 10 contre 1 ce qui n'empeche pas les allemands d'etres efficaces et dangereux ce que n'as pas été l'avioation allié en 40. erreur de doctrine d'emplois? surement, c'est aps la 1ere :). luftwaffe reine du ciel? absolument pas.
on parle d'action de guerre. que les choix à dunkerque soient contestables ok (ce qui n'est pas forcement mon point de vue, les anglais sentais deja les français leur claquer dans les doigts et savaient que seul dans la guerre ils aurais interet à avoir le plus possible de leurs hommes. mais c'est un autre debat) . dire qu'ils n'ont aps fait leur boulot c'est largement exagerer. on peu remettre el couvert en disant que c'est la faute des français qui n'ont pas tenus les ardennes et donc permis au anglais de se faire tourner. sans ça le front de choc à tenus. je rappelle que les allemands ont étés stoppés net en belgiques. si la perce des ardennes n'avais aps eu lieu ils ne seraient pas allées plus loin et les anglais on tenus ausi bien que les français. quand au apareils encore une fois la decision est comprehensible meme si contestable aussi. enfin niveau BEF les françasi ont pas reclamé plus. surtout que l'angleterre elle n'as pas de conscription jusque 38 ce n'aide pas osn potentiel militaire. enfin la BEF est de la taille de celle de 14 voir plus qui avais été largement suffisante, les anglais ne sont venus plus nombreux que vers 1916. si ça avais suffit alors pourquoi pas la. dans le cadre de l'epoque c'etais largement justifié.

enfin tu prends le cas de petain ou personne n'est plus à convaincre qu'il avais de grosses sympathie faschisantes. que les elites se soient corrompus apres ok mais personne n'avais à gagner quelque chose sauf un petite minorité par une perte de la guerre.
 
laurent demain on continue en live :D j'te casse la tete avant d'manger :D
 
Surcouf said:
laurent demain on continue en live :D j'te casse la tete avant d'manger :D
no problemo ;)



Mais gaffe, malgrès mes apparences chétives, y en a plus d'un qui s'est brisé les os sur ma tête :p faudra tapper fort:D
 
suffit de demander :D c'est rustre un picard et ça tape pas fort mais c'est tetu comme une mule :D au final ça finit par rentrer :D
 
La RAF n'a pas fait son job... Mmmhhh...

J'aime bien comparer cette notion, le premier article du thread et:

As the Panzers reached Dunkerque, operation "Dynamo" began, having for objective the evacuation of the British forces back to England since the situation was becoming hopeless. Winston Churchill, aware that the battle of the Somme was lost anyway requested that the RAF return to England to prepare for its defense. The RAF already had suffered heavy loses while in France; more than 1000 airplanes and 1500 crewmembers.
It is deplorable that the propaganda of the Vichy government accused Britain of defection, but it must also be taken into consideration that the French campaign had weakened the RAF in such a way, that at the beginning of the battle of Britain the total amount of airplanes was 800 with only 650 operational to face the 3200 airplanes of the Luftwaffe.

PS: L'article est certes intéressant, mais il parle asez peu du fait que si la France a construit beaucoup d'avions, nombre d'entre eux n'avait pas l'équipement finalisé (manque de radios, de viseurs, etc...).
Ni le fait que l'aviation française était tactiquement plus près de la première guerre mondiale que de la seconde.
 
Last edited:
Surcouf said:
beau rapport de stéréotypes :D
4/ t'en fais pas les allemands non plus ne le faisaient pas :). par contre on peu reprocher la 'pingrerie' de l'etat major en matiere de cartouches pour l'entrainement car "ils s'aguerirons pendant les 2 1eres semaines de combats" ça ok c'est vraiment minable et inconscient.


Question d'économie et un certains mépris pour la populace de la part d'un encadrement militaire assez largement royaliste ou conservateur.
Au niveau de l'économie celà met bien en évidence la différence de niveau entre l'Allemagne et la France. La France de 1939 n'est pas arriérée et peut même se permettre des secteur de pointe mais elle n'a pas l'équivalence loin sans faut avec l'économie allemande.
De plus la France reste une démocratie et ne peut pas placer tout son budget dans la défense. Nombre de petit choix au rabais (radio des chars) et de retards dans les programmes d'armements (Somua, nouvelle équipement individuel du fantassins, chasseurs léger VG...) sont lié à ces restrictions financières.
A partir de 1938 le réarmement est rapide et l'effort soutenue mais ne permet pas de combler totalement le retard.

Edit: L'économie de guerre française était par contre très efficace malgré un petit cafouillage au départ (mobilisation d'ouvrier qualifiés indispensables au usines). Mais ce fait est assez bien connu.
Les choix défensifs de l'état majors étaient d'ailleurs logiques. Début 41, le réarmement français et anglais devait donner une supériorité suffisante aux alliés pour vaincre l'Allemagne même si l'Italie se mêlée du conflit.