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Conduite générale de la Guerre
(Septembre 39 – Janvier 41)
Septembre 39 – Juin 40.
Au cours du conflit, l’armée anglaise ne compte qu’une seule véritable défaite. La défaite puis l’évacuation de Singapour, survenue face aux japonais au tout début du conflit, venait de notre volonté de défendre en premier l’Egypte de toute menace italienne. La couverture de l’Egypte, de la Méditerranée (Gibraltar, Malte, la Palestine) et des îles anglaises avaient alors accaparé une grande partie de nos forces terrestres. La stratégie italienne d’attaquer l’Egypte par le sud, à partir de l’Ethiopie, nous a obligé à déployer nos dernières réserves (à l’époque) pour couvrir les frontières sud de l’Egypte, puis, une fois que l’Armée italienne eût échouée dans sa tentative de faire la jonction avec les forces italiennes de Libye, nous dûmes couvrir les frontières sud du Kenya (occupé quelques temps par les italiens).
Pendant ce temps, des forces nouvellement recrutées étaient déployées en Inde, sur la ligne de résistance fortifiée établie des 36 au nord de Calcutta. Puis une fois cette ligne garnie, les armées anglaises furent avancées plus à l’est pour créer une ligne de défense dans la jungle. En juin 40, les fronts japonais et anglais devaient se stabiliser sur une ligne au nord et à l’est d’Akayb.
Au cours de cette période (octobre 39 – juin 40), les italiens furent chassés de Libye avec la coopération des forces françaises, et les forces italiennes d’Ethiopie furent coupés de leur ravitaillement, la Regia Marina était quant à elle réduite à une force non dangereuse. C’est alors qu’intervint la défaite française et l’établissement du Régime de Vichy, précédée de l’invasion de la hollande et de la Belgique, du Danemark et de la Pologne.
Les trois quarts des forces navales françaises et une partie de l’armée de terre restèrent loyaux à la France combattante.
Les forces navales des pays vaincus et annexés (Pologne, Danemark, Belgique) ont été intégrés à la Royal Navy et mis à niveau ; les bâtiments trop vieux pour être intégrés ont été refondus pour fabriquer des nouveaux destroyers. Les équipages des navires refondus furent intégrés comme renforts pour nos divisions en service.
Au cours de la période octobre 39 – juin 40, l’Italie réussit à faire s’échapper quelques forces pour aller envahir les émirats d’Aden et d’Oman et les japonais envahissaient la Nouvelle Zélande et l’Australie. Nous avons là aussi réussi à récupérer les marines de ces deux pays, ainsi que quelques une des divisions de ces pays. La Hollande et les Philippines devaient subir le même sort quelques temps plus tard.
Juillet 40 – Octobre 40.
De Juin à Octobre 40, l’accent fut mis sur le rassemblement de forces en vue d’une offensive contre les Japonais en Birmanie. Au fur et à mesure que les forces italiennes étaient réduites en Afrique de l’Est, des divisions étaient envoyées derrière les ligne de combat en Birmanie.
La production de Spitfires s’était accrue pour atteindre 24 escadrilles. La supériorité aérienne que devait nous donner le nombre et la technologie de cet appareil ainsi que l’entraînement de nos pilotes s’est révélée particulièrement importante pour contrôler certaines zones vitales pour le conflit.
Le
Supermarine Spitfire, surnommé par nos troupes ‘Pourvoyeur de Victoires’, s'envollant pour de nouvelles missions
A Malte surtout, la RAF devait infliger à la Luftwaffe une importante défaite lors d’importants combats aériens – démentant les affirmations allemandes de maîtrise de cette région. Les incursions répétées de bombardiers navals italiens au dessus de Suez et d’Alexandrie furent dans la majorité des cas interceptés eux aussi. Les Zéros japonais subirent également la colère de nos pilotes, qui réussirent à détruire en Birmanie six escadrilles complètes.
Mais cet appareil quasi légendaire arrive désormais en fin de service. Son remplaçant, le Firefly, vient de prouver au dessus du Bosphore qu’il est bien le digne successeur du Spitfire. Toutes les escadrilles seront bientôt mises à niveau.
Le
Fairey Firefly (La Fée Clochette)
C’est également à cette période que les USA nous rejoignirent dans le conflit, apportant leur soutient et soulageant d’autant l’effort de guerre anglais.
La concentration de force en Birmanie s’est poursuivie jusqu’à la fin septembre, et allait permettre une série d’offensives en Birmanie.
26 Octobre 40 – Février 41.
Les japonais purent avancer en Birmanie sans opposition de notre part jusqu’aux environs de la mi 40. Nous devions apprendre par la suite que des pressions soviétiques sur le japon avaient également freiné les avancées japonaises vers l’Inde.
L’état major anglais depuis l’évacuation de Singapour était à la recherche de sa ‘Bataille de Cannes’ contre les japonais. De la même manière qu’Hannibal avait encerclé et écrasé les légions romaines, le Maréchal Alexander voulait emprisonner une partie des forces japonaises dans une nasse par une offensive rapide.
Plan initial de l’offensive
Mais à cause du terrain (jungle), et d’une attaque bien trop hâtive au nord par Alexander lui-même, ce plan échoua, malgré la destruction totale d’une divisions jap, mais provoqua tout de même une retraite sur l’ensemble du front japonais.
Les japonais étaient poursuivis et accrochés chaque fois que cela fut possible : à Akayb, Alanbrooke s’abattit sur les talons de 11 divisions japonaises en retraite. L’opération ‘Reverse’ à Rangoon devait voir le débarquement de 10 divisions d’infanterie classique, alors que les marines de Mountbatten attaquaient par la terre ; la aussi une division jap fut anéantie avec l’aide des bombardiers du Maréchal Embry.
Evolution du front en Birmanie
Cependant nous assistons actuellement à une réorganisation totale du front Japonais, qui semblent abandonner certaines provinces (Mouleim). Les forces Jap se réunissent au Nord, prenant appui sur les montagnes a la frontière de l’ancienne Chine. L’état major anglais s’interroge toujours pour savoir si les japonais organisent la une position défensive ou bien s’ils se préparent à une offensive, puisqu’ils sont eux aussi certainement à la recherche de leur ‘Bataille de Cannes’ sur les forces anglaises. Nul doute que le tandem défensif Monty – Wavell trouvera la parade et que nos Maréchaux aux vocations plus offensives (Alexander, Alanbrooke, Auchinleck, O’Connor, Harding, …) réussiront à poursuivre l’avance anglaise.
Pendant ce temps, en Europe, pour ouvrir un nouveau front, les allemands et les italiens attaquaient la Grèce et la Turquie.
Les grecques devaient résister courageusement aux italiens sur la ligne Metexas, mais ils durent cesser le combat. Nous n’avons pas pu leur venir en aide autrement que par un support naval. Nous avons ainsi pu intercepter et couler quelques transports de troupes italiens qui se dirigeaient probablement vers la Crête. La marine grecque, hors d’age fut refondue pour construire des nouveaux destroyers modernes.
Pour prévenir une invasion de la Turquie, les îles du Dodécanèse avaient au préalable été libérées de l’occupation italienne pour empêcher toute attaque sur la Turquie par ces îles. Des flottes françaises étaient en position dans le Bosphore et dans la Mer Egée pour contrer toute tentative de franchissement des détroits.
Dès l’annonce de l’attaque, les forces aéronavales allemandes furent pilonnées à Tarente pour les empêcher d’attaquer les forces navales anti-invasion. Puis les chasseurs furent rebasés sur la rive est du Bosphore, pour protéger le détroit convoité.
Interception des forces aéronavales allemandes au dessus de Tarente
Cependant les spits ne purent intervenir immédiatement, car en cours de réorganisation. L’Allemagne, frustrée des ne pouvoir traverser le détroit déclencha toute la colère de la Luftwaffe sur les navires turcs de la mer noire, les coulants devant nous, impuissants. Mais le sacrifice des marins turcs donna le temps à la RAF de monter son organisation. Puis la Luftwaffe s’attaqua aux navires français de l’Amiral Gensoul présents dans le detroit. Comme la RAF n’est pas intervenue, Gensoul menaça de quitter la zone, ce qui allait laisser le champs libre aux forces germano italiennes ; les marins français, privés de vins français et donc mis au whisky et au gin depuis juillet 40 grondaient.
C’est alors que les premier Firefly firent leur apparition dans le ciel, et soutenus par les vieux spits, et se mirent a attaquer tout aéronef non allié à leur portée. L’Axe se trouve pour le moment dans une impasse stratégique en Turquie.
« De la souffrance et l’abnégation sortira la Victoire ! »