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Post d'origine : SeNTEnZa - UK



RAPPORT D'OPERATIONS
15 Avril 1941 – 8 Juin 1941



Pour soulager le front roumain, où les Soviétiques rencontraient alors quelques difficultés, il fut décidé d’envoyer des raids sur les terrains d’aviation
de l’Axe de la région de Vinnitsa.
Des messages de victoires italiennes avaient été interceptés. Ceux-ci affirmaient couler la flotte soviétique de la mer noire. Les Firefly, dont le rayon
d’action est suffisant pour pouvoir faire l’aller-retour et aussi patrouiller dans la région, furent envoyés depuis leurs bases de Turquie.
Rapidement, les pilotes anglais nettoyèrent la région au cours de ce qui restera connu comme ‘le Grand Tir aux Pigeons des Balkans’.

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Désormais, les cieux des soviétiques sont couverts par le groupe Normandie-Niemen de la RAF, et par l’escadrille de volontaires ‘Liverpool Workers’.
Le transfert de cette dernière escadrille n’allant pas sans difficultés : au cours de leur transfert vers la Sibérie Orientale, les pilotes – débutants –
se sont égarés au dessus du Japon et ont survolés Tokyo. Ils décidèrent, en violation avec leurs consignes de discrétion, d’engager les
bombardiers navals japonais se trouvant à Tokyo, sans grands résultats.
La seconde tentative de transfert fut la bonne.



Sur le front Indo-Pacifique, l’Indian HQ repéra aux alentours de la mi-avril une concentration de troupes japonaises sur la région de Singapour et
de Kuala Lumpur. Environ 11 divisions nippones se trouvaient concentrées sur le lieu même de la défaite infligée fin novembre 39 aux forces de Wavell.
Des effectifs français et anglais furent immédiatement assemblés, sur terre :

Terre.JPG

Comme sur mer :

Naval.JPG


Les Français avaient pour zone de rassemblement la région de Bombay, les Anglais se rassemblant dans la région de Calcutta. L’opération ‘Sésame
devait être montée le plus rapidement possible, car les troupes japonaises ne devaient pas se trouver à Singapour uniquement pour les duty free…
Elles étaient certainement destinées à une quelconque action commando sur les arrières de nos forces de Birmanie.
Fin Avril, l’ensemble de la flotte de combat rassemblée, escortés de nombreux croiseurs, s’ébranlait et s’assemblait aux alentours de Colombo :

Rassemb.jpg


Pour ne pas se faire repérer (par des convois coulés), l’itinéraire emprunté fit une large boucle vers le sud. Les TP français et son escorte anglaise
passèrent bien au large de Rangoon pour atteindre sa zone de débarquement aux abords de Trang (nom de code ‘Forty-Thieves’).
Les forces anglaises suivirent un itinéraire décrivant une large boucle au sud, pour éviter le détroit de Malacca, et aborder Singapour et ses redoutables
fortifications côtières par le sud.
Les débarquements anglais (noms de code ‘Ali’ et ‘Baba’) devaient se faire sur Singapour et un peu plus tard sur les plages au nord de Kuala Lumpur.

Les débarquements ‘Forty-Thieves’ et ‘Ali’ reçurent le « GO » aux premières lueurs à l’aube du 15 mai 1941. Et furent rapidement un succès, les réserves
japonaises de Kuala Lumpur, prostrées dans leur réseau de fortification, n’intervenant pas.

Deb_Singa.jpg


Le débarquement ‘Baba’ pu être lancé sans délais. Mais alors même que s’effectuait ce débarquement, une force navale japonaise de secours, engagea
les forces navales anglaises. Le porte avion Glorious, qui préparait la couverture du débarquement sur Bangkok, fut immédiatement envoyé en renfort,
des que la présence du dernier porte avion japonais en service fut connu.


Singa_Nav_combat_.jpg


Au cours d’un combat qui coûta à la Royal Navy un cuirassé (HMS Barham), deux croiseurs (HMS Sandwich et HMIS Hindustan) et la 28ème Flottille de
Destroyers, l’ensemble des navires de combat japonais fut coulé, et les bâtiments de transports japonais en déroute furent poursuivis et attaqués,
mais Tovey et la TF 02 devait perdre leurs traces dans les eaux de Saigon.


Barham.JPG

Le HMS Barham et son naufrage
(hist. : 1941, images rééles du nauvrage du Barham)


Les pilotes de l’escorte du PA japonais soumirent alors les bombardiers tactiques du Maréchal Embry à des attaques kamikazes pour tenter de s’échapper,
ce qu’elles ont finalement réussit a faire : elles ont récemment été localisées au dessus des Philippines.

Dans le même temps, l’Opération Sésame était parachevée par le débarquement franco-anglais sur Bangkok, défendue par 8 divisions et deux escadrilles
de bombardiers en piqué siamoises, rapidement mis hors jeux mais non détruites par les Firefly.


Bankok.jpg


La prise de Bangkok (8 juin) marque la reddition du Siam, et l’instauration d’un régime démocratique dans ce pays, qui brûle d’en découdre avec
les Vichystes d’Indochine, et avec les bandits japonais.
Le succès de l’Opération Sésame sera total lorsque les 10 divisions japonaises de Kuala Lumpur auront été neutralisées.
Le combat qui va s’engager sous peu risque d’être particulièrement difficile, car les fortifications construites par les anglais en 36 ont été renforcées
par l’occupant.



Et maintenant un message de l’Amiralty :

Uncle_Georges.JPG
 
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TANNIERE DU LOUP 15/07/41



Messieurs, je vous ai a nouveau convoqué pour le début de la 2ème phase de notre guerre a l'Est !
Tout d'abord je tiens a vous remercier pour avoir respecté les objectifs de la dernière conférence et pour l'avoir fait dans les délais prévus ! Les conditions n'étaient pas je vous l'accorde favorables ! Nous avons été surpris par l'attaque ennemie à un moment ou nous n'étions pas prets et dans de très mauvaises conditions climatiques !
Une autre surprise fût pour nous la valeur et l'excellente tenue de l'infanterie soviétique ! Néanmoins nous sommes maintenant bien établis le long de la rivière Dnieper à portée des blockaus de la ligne Chapotov !



Vos ordres ?...

Ils sont simples :

Nous allons traverser, au Nord d'abord, au Sud ensuite ; Chapotov est tombé dans le piège mortel tendu par l'Abwher obnubilé par la menace d'une offensive générale en Ukraine SUD il y a transféré toutes ses unités mobiles, sa reserve blindée et son aviation ; la route de Leningrad est ouverte et nous y serons avant que les reserves soviétiques aient franchies les 1500 km qui les en séparent ; d'autre part nous allons enrouler toute son aile gauche d'ici un mois grace a notre supériorité aérienne qui est totale sur ce theatre !

Quand a vous messieurs des forces du front Sud votre mission est claire ! des que l'ennemi aura suffisament dégarni la ligne pour, dans sa panique, transférer des renforts vers le Nord vous enfoncerez la ligne Chapotov sur toute la longueur du front !

Chancelier VON GRIFFENAU
 
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La Conclusion de l’Opération SESAME



Cinq jours de combats ininterrompus ont été nécessaires pour venir à bout des 150 000 Japonais retranchés dans la forteresse de Kuala Lumpur.
Les pertes britanniques s’élèvent à 60 000 hommes, blessés ou tués. Mais ce sacrifice a permis d’infliger une cuisante défaite au Japon.

Kuala_Lumpur.JPG

Le Maréchal Alexander avait prévu que ce combat serait particulièrement difficile, mais il avait un atout sous sa casquette de maréchal : Monty.
Monty et sa science du démantèlement des fortifications ennemies. Il sait comme nul autre réduire une à une les casemates pour s’infiltrer
au cœur même du dispositif ennemi. Certes l’animal est prudent et il n’avance qu’à pas comptés, mais il arrive toujours à s’imposer.
Alexander, qui dirige l’ensemble des opérations sur terre, mer et dans les airs, pensait également que les japonais ne pourraient tenter
de sauver les 10 divisions de marine – l’élite de la Garde Impériale – piégées à Kuala Lumpur.
Une flotte de Fireflies fut donc rassemblée au nord de Kuala Lumpur, d’où viendrait probablement une attaque aérienne.
Alexander réunit aussi une flotte importante à l’est de Kuala Lumpur pour parer à un rembarquement des divisions japonaises.
L’attaque aérienne japonaise intervint en plein milieu de la bataille. Lorsque les bombardiers impériaux furent repérés au dessus du golfe de Thaïlande,
les Fireflies décollèrent et aussitôt qu’ils les aperçurent,
les pilotes japonais firent demi-tour, renonçant au combat et à leur mission. Ils furent tout de même accrochés brièvement.
Le combat naval au large de Kuala Lumpur fut en revanche bien plus disputé.

L’Opération Sésame s’achève donc sur une victoire éclatante pour l’Empire Britannique.
Le bilan est sans appel : pour 60 000 anglais blessés ou tués, un cuirassé, deux croiseurs et quelques destroyers perdus,
nous avons mis hors combat 150 000 japonais, detruit la force aéroportée nippone et coulé toute une flotte japonaise, dont un porte avion,
et le Siam a rejoint les Alliés.



Dans le secteur du Pacifique tenu par les Américains, l’assaut sur l’archipel des Bonins a échoué une première fois.
Mais il ne fait pas de doute que la dernière forteresse qui nous barre le chemin du Japon, ne pourra que tomber sous les coups
des armées US et Britanniques réunies.
 
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Post d'origine : Griffon - Allemagne






Quartier General du Groupe d'Armées Nord le 21 Aout 1941


Monsieur le Chancelier,

J'ai le regret de devoir vous annoncer que les chances de rupture décisive sur ce front s'amenuisent jours apres jours ! Déja l automne approche et au moment ou le Japon s'effondre sous les coups des anglos saxons il serait peut etre sage d'envisager une solution diplomatique pour la sortie du conflit !


 
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Une Lueur à l’Horizon…



armsbrit.gif


Londres, 4 Août 1941, 23h00


Mr. & Mrs. Tommy se réunissent avec quelques couples du voisinage autours du poste de radio.
Les amis sont pour la plupart des connaissances de son Pals Battalion de 14-18 et leurs garçons combattent en majorité dans la Royal Engineer Army
de Monty, 82ème Division du Génie. Ils se doutent que leurs boys vont encore être à la pointe des prochains combats qui s’annoncent … mais ou
va-t-on les envoyer cette fois ?

Monsieur Tommy tourne le bouton du poste radio, la station est déjà réglée sur les émissions de la BBC.
Une voix chevrotante, assourdie par des explosions et le bruit des combats environnants s’élève de la grille du poste :

« Invasion of Japan …. Has begun…
Je me trouve sur les plages d’Osaka, où les troupes anglaises ont pris pied il y a quelques heures de cela, à l’aube du 4 août.
Si les premiers combats ont vu l’écrasement total de la division de garnison japonaise repartie sur les différents secteurs
de débarquement. Nous subissons après quelques heures de répit une forte contre-attaque japonaise, accompagnée d’un fort
bombardement. Les combats dans le ciel tournent rapidement à l’avantage de la RAF. La difficulté principale que rencontrent
pour le moment les différentes têtes de pont est que les attaques japonaises viennent de toutes les directions à la fois.
Les groupes d’assaut tiennent bien et sans trop de pertes, mais ils sont pour le moins désorganisés et fragmentés.
J’aperçois au large les transports de troupes canadiens en apporche qui se préparent à arriver en renfort.
Plus d’informations dans le prochain bulletin
»


Deb_osaka.jpg


Les attaques sont tout d’abord concentrées sur les positions tenues par les forces d’Alexander, puis la dernière tentative japonaise
est lancée contre les positions du Royal Marine Corps de Mountbatten le 11 août. Les divisions japonaises se sont sacrifiées dans l’attaque,
mais elles devaient être anéanties au fur et a mesure de leurs engagements.
A partir du 13 août, les observateurs signalent une retraite générale des divisions japonaises vers Tokyo. Les Alliés ont réussit à débarquer au Japon !


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Aussitôt, les Anglais, rejoints par les Américains et quelques Français, s’élancent à leur poursuite et entament l’encerclement
de la capitale impériale. Nous ignorons pour l’heure si l’Empereur et son âme damnée, Chalkiri – dont le nom signifie ‘l’homme qui tient les baguettes
dans la pénombre d’un corridor obscurci par des volutes de fumée divines’ – ont quitté le palais impérial pour rejoindre
les troupes qui combattent sur le continent chinois, ou bien s’ils vont rester dans le Palais pour en galvaniser les défenseurs.

occupied.jpg

Fin août, l’occupation du Japon et l’avance sur Tokyo se poursuivent.




La Marine Nipponne a bien tenté une opération de la dernière chance, en attaquant la flotte de débarquement alliée.
Toutes les dernières unités japonaises – à notre connaissance – se sont ruées sur les flottes d’accompagnement britanniques.
Le combat fut bref, et seul un croiseur anglais sera endommagé puis coulé par des sous marins,
un cuirassé et trois porte avions japonais furent coulés.

Nav_combat.jpg




En Indochine, les forces françaises ont déjà repris Hanoi et Saigon et poursuivent la reconquête de leur colonie.
Mais en Birmanie, on assiste à de nombreux mouvements de troupes japonaises, qui semblent indiquer une offensive d’importance.
Des renforts ont aussitôt été déployés dans la région.
D’autres forces anglaises ont été débarquées à Bornéo et dans les Indes Hollandaises.

En Europe, la campagne de bombardements de l’Allemagne se poursuit et vise à réduire la capacité de nuisance du Reich.
Industries, dépôts et infrastructures sont visés par la RAF et les pilotes canadiens sous la direction du S.A.C. US.
Le Bomber Command effectue des sorties contre les restes de la Kriegsmarine en Baltique et nos aviateurs sur le front russe
combattent bravement : Portal, à la tête du groupe Normandie-Niemen,
semble être devenue la bête noire de la Luftwaffe.

Bombs.jpg
 
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Post d'origine : Boudiboudi - USA



16 JUIN - 23 AOUT 1941





L'INVASION DU JAPON EST UN SUCCES !

La libération de Guam, au tout début de juin 1941 nous donnait à l'évidence un excellent tremplin pour envahir le Japon. Mais un préalable était exigé par le Haut Commandement des Forces Américaines du Pacifique : Les Bonin devaient être prises. En fait ce n'était pas tant ce petit archipel qui intéressait l'Etat-Major (bien que pouvant constituer une base aérienne intéressante) que l'élimination des 6 divisions japonaises s'y trouvant alors.

Hélas, fin juin 1941, le débarquement mené pourtant avec une insolente supériorité numérique (20 divisions contre 6) devait se révéler un fiasco. Les difficultés se cumulant (distances, opération combinée sur terrain montagneux, combattant japonais valeureux), nos troupes durent réembarquer avec des pertes bien supérieures aux pertes ennemies. Une stratégie de siège devait alors être adoptée : puisque nous ne pouvons prendre les Bonin sans pertes sévères, sa garnison y sera isolée, réduite à l'impuissance.

Dès lors, l'objectif ultime est clair : le Japon !

Si le Groupe d'Armée Sud en était réduit à reconstituer ses forces amputées sur le sol de Guam, il en allait autrement du Groupe d'Armée Nord, aux effectifs beaucoup plus réduits, qui stationnait dans les Aléoutiennes. Celui-ci s'empare rapidement de l'archipel des Kouriles (juillet 1941) , laissé sans défense par les Japonais. Les côtes japonaises n'ont alors jamais été aussi proches !

Juillet est aussi le théâtre d'ultimes affrontements maritimes opposant l'US Navy aux lambeaux de la Marine Impériale. Des flottes de sous-marins s'attaquant à nos convois sur nos arrières, un groupe de combat aéronaval est dépêché sur place, et enverra par le fond plusieurs groupes de sous-marins ennemis successivement, non sans être aidé par nos bombardiers navals basés aux Mariannes, qui couleront les derniers survivants ennemis. Aucune perte n’est à signaler de notre côté.


ss0741.jpg

Dans le même temps, toutes les îles de l'Archipel des Carolines sont occupées. Tous les bunkers, toutes les bases ennemies étaient laissées à l'abandon.

C'est le 04 août que nos alliés anglais débarquent dans le sud du Japon. Notre coordination est excellente, car nous mettons le pied nous aussi sur les îles principales japonaises, tout au nord, à Asahikawa. Mais contrairement aux britanniques, nous n'enregistrons aucune perte, la plage n'était pas défendue ! La prise de la moitié sud de Sakhaline nous permettra ensuite d'éliminer une unité de milice japonaise.

5 jours plus tard, le 09 août, les forces aéroportées américaines s'emparent du port d'Akita, par une audacieuse opération commando. Les installations portuaires sont prises intactes, ce qui permet à l'armée Mac Arthur de débarquer sans coup férir, à la tête de 10 divisions.


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Aujourd'hui, les troupes américaines avancent au sud, lentement, car le terrain montagneux est difficile. 2 divisions ennemies sont encerclées au nord du Japon, il ne fait aucun doute qu'elles seront éliminées.

Mais nos combats terrestres sont anecdotiques. Où se terrent les singes jaunes ? Nous ne rencontrons aucune résistance. A tous nos G.I. des jeux de cartes un peu spéciaux ont été distribués. Il y figure les photos des principaux chefs japonais à arrêter.

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Si notre armée de terre se promène dans le champêtre et bucolique Japon, où la nature en ces merveilleux jours d'été explose de mille couleurs, Il n'en va pas de même pour notre aviation, qui aura à se battre sans relâche dans les airs pour repousser les bombardiers ennemis, au dessus de nos flottes, ou en protection des vaillants soldats anglais ou américains. Aujourd'hui, nos chasseurs, escorteurs et intercepteurs réunis, ont abattu tous les bombardiers navals ennemis.

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Post d'origine : Boudiboudi - USA



23 AOUT 1941 – 12 SEPTEMBRE 1941





VERS UN JAPON TOTALEMENT OCCUPE…

En une dizaine de jours seulement, du 26/08 au 05/09/41, l’armée américaine s’est rendue maître de nombreuses provinces stratégiques japonaises.


L'invasion du Japon, sept. 1941

Stratégiques à plus d’un titre :

-Ces provinces fortement peuplées étaient jusqu’alors de grosses pourvoyeuses de troupes pour l’armée japonaise.

- De nombreuses usines d’armement, de puissantes industries sont tombées entre nos mains, réduisant fortement la capacité industrielle de l’ennemi.

Enfin, des bassins houillers ainsi que de nombreuses fonderies sont dorénavant sous notre contrôle, et commencent à tourner pour notre propre effort de guerre.

Ces conquêtes sont d’autant plus appréciables qu’elles se sont effectuées la plupart du temps sans opposition de l’ennemi. Aucun dispositif de défense n’était mis en place, hormis en zone nord, où une division ennemie encerclée a du être éliminée.

Aujourd’hui, l’assaut final sur Tokyo est lancé, en étroite coopération avec les troupes anglaises. C’est l’épreuve de feu la plus terrible pour nos soldats depuis le début de cette guerre. En quelques heures de combats, nos pertes humaines sont déjà effroyables. Nos boys payent le prix fort, mais la victoire finale sera au rendez-vous, nous en sommes convaincus !

Aux Etats-Unis, la production en série d’un nouveau type de char, le Sherman M4, doté d’une pièce de 75mm, vient de commencer. Ce char est le fruit d’une coopération fructueuse avec des ingénieurs soviétiques, des plans de la grande usine de chars de Stalingrad ayant été adaptés pour construire un tout nouveau modèle américain. En échange, nos alliés moscovites ont bénéficié d’importants transferts technologiques en matière d’artillerie.


Le nouveau char Sherman M4 75mm, actuellement en production.

Nos 8 divisions blindées actuelles équipées du désormais dépassé char Lee M3 vont être dotées rapidement de ce nouveau matériel.


L’ancien char Lee et son canon en casemate. Réservé à la défense du territoire national, ce char n’aura jamais participé aux combats.

L’invasion de l’Europe pourra alors commencer.
 
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Post d'origine : Boudiboudi - USA



13 SEPTEMBRE – 15 NOVEMBRE 1941





Mais où est donc passé Chalkiry ?

Mi septembre 1941. L'assaut final sur Tokyo est lancé depuis quelques jours. Sous le commandement de Patton, les armées britanniques et américaines marchent sur le centre-ville. La résistance japonaise est terrible. L'invasion du Japon n'avait été jusqu'alors pour nos boys qu'une promenade champêtre sous un merveilleux soleil d'été. La fameuse armée de terre impériale avait fichu le camp. Seules les mines pouvaient constituer encore un danger réel. L'attaque de la capitale japonaise est toute autre. L'ennemi se défend blocs d'immeubles par blocs d'immeubles. Chaque unité prise à découvert se retrouve sous le feu des mitrailleuses ou des snipers.

Les pertes sont phénoménales. Mais nous savons que la victoire sera notre, car notre supérioté numérique est écrasante, les japonais se battent à 1 contre 4. Ils sont encerclés, assaillis de toutes parts. Tous nos bombardiers, anglais et américains, font d'incessants aller-retour au dessus de Tokyo pour déverser des tonnes de bombes sur les positions japonaises. Des quartiers entiers, infestés par l'ennemi, sont rasés. Enfin, après quelques jours d'intenses combats, Tokyo tombe sous nos coups. Le Palais impérial est investi, l'Empereur Hiro-Hito placé sous la protection des forces alliées. Mais nulle trace ne sera trouvée de l'infâme Chalkiry, véritable commandant suprême des forces armées japonaises, Terre mer et air. Tous les interrogatoires concordent : Chalkiry a disparu depuis le début de l'attaque sur Tokyo. Où se terre-t-il ? Est-il présent dans la capitale ou se trouve-t-il en Chine ? Nul ne le sait. Le renseignement militaire croit savoir que même les forces d'invasions japonaises en Chine et en Sibérie ne reçoivent plus d'ordre de Chalkiry depuis 2 mois.

Rapidement le Japon occupé est organisé en trois zones principales. Une zone Nord, une zone Sud, sous occupation américaine. Une zone Centre, comprenant Tokyo, sous occupation britannique. Il faut maintenant apprendre la démocratie aux Japonais, avec l'aide de Dieu.

Tokyo tombée, quels objectifs doivent être considérés comme essentiels ?

Déjà, les dernières îles japonaises doivent être investies. L'archipel de Naha, au sud du Japon, est rapidement investi par une division de Marines, alors que Sakhaline, tout au nord, est enfin totalement occupée par l'US Army. Formose, île industrielle interessante, est confiée aux bons soins de l'Armée Canadienne, ces terres étant conquises sans résistance.

Les Philippines sont ensuites considérées comme un objectif majeur.

Objectif majeur de part le symbôle. "Je reviendrai, avait dit Mac Arthur".

Objectif stratégique de part la situation. Les Phlippines une fois sous contrôle civil et militaire américain, notre pays pourra y déployer directement ses troupes. Les Philipines deviendront ainsi notre base la plus avancéeà l'Ouest, en lieu et place de Guam, devenue relativement inutile.

Nous savons que les milices philippines, installées par les Japs, ne constituent pas un danger majeur. Ce sont donc de mulitples et rapides débarquements qui sont organisés, constitués de 1 ou 2 divisions à chaque fois, qui vont nous permettre de nettoyer Manille et la jungle rapidement. Si nous avions du tous partir de Manille pour conquérir l'île à travers la jungle, l'invasion aurait duré des mois. Grâce à nos opérations combinées les forces à la solde du Japon se rendent rapidement, et l'archipel passe définitiviement sous administration américaine le 1er novembre 1941 à 11h00.

Après un repos bien nécessaire, une nouvelle mission est assignée à nos boys : le 13 novembre, nos troupes débarquent à Vladivostock, le grand port sibérien, laissé à l'abandon par les forces d'occupation japonaises ! Rapidement la province est investie par plusieurs divisions. Nos bombardiers accompagnés de quelques chasseurs sont rebasés sur l'aérodrome de Vladivostock. Nos troupes ont enfin pris pied sur le Continent !

Ces conquêtes ne vont pas cependant sans nous laisser des problèmes d'ordre stratégique.

Que deviendra le Japon, une fois la paix revenue ?
Quel statut accorder aux Philippines ? Etat indépendant ou nouvel Etat Américain ?
Et surtout quel statut accorder aux anciens territoires soviétiques, libérés de l'occupation japonaise ? Certes, pour l'instant, Vladivostock et Sakhaline sont terres américaines . Mais ensuite ? Laisserons-nous ces populations retomber sous le joug bolchevik ou devrons-nous leur garantir notre protection contre l'armée rouge ?

Mais pour l'heure, nous n'en sommes pas là. La guerre continue. Mais il est indéniable qu'en ces jours frileux de novembre, les forces alliées ont pris un net avantage !





 
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Tokyo sous contrôle Britannique
Septembre 1941




Les combats pour Tokyo ont été meurtriers pour les armées alliées. Les pertes US sont effrayantes (parfois jusqu’à 50%), tandis que les pertes
anglaises d’infanterie se montent à environ 20% des effectifs combattants.
Les officiers anglais aguerris aux combats en terrains difficiles sont effrayés par les tactiques d’attaques américaines. Certes, l’héroïsme des boys est
spectaculaire : toute une compagnie de soldats s’élancent sous les balles ennemies, sans feux de suppression, presque chargeant baïonnette au clair,
« à la russe ».

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Le service des armes et munitions vient de sortir de nouveau modèles d’armes d’infanterie, d’après les enseignements des durs combats dans la jungle face
aux japonais.
On peut voir ici le Prime Minister Churchill faisant une demonstration de la maniablilté de la Thompson, la « Tommy Gun ».
Un nouveau modèle, plus fiable, plus puissant, plus résistant et avec une plus grande cadence de tir est maintenant disponible pour les soldats britanniques.

churchill_bren.jpg
. . .
thompson.jpg


Les combats pour Tokyo ont durés une dizaine de jours, les armées alliées s’enfonçant petit à petit au cœur même de la cité, encerclant les derniers
défenseurs retranchés dans le palais impérial.
La Royal Navy apporte son support par un fort bombardement de la flotte de cuirassés réunis dans la baie de Tokyo, et la RAF bombarde et mitraille
sans discontinuer les positions défensives de l’ennemi, avec tous les appareils disponibles. Les maisons traditionnelles japonaises, en bois, se transforment
instantanément en brasier et la ville est rapidement la proie des flammes..


tokyobay.jpg

Navires US et UK en baie de Tokyo


La reddition de la ville est effective le 24 septembre à 0.00 Lima. Les troupes sont desormais disponibles pour d'autres actions dans le Pacifique et l'Océan Indien.
 
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The White House, le 15 novembre 1941.

Dans le bureau oval, FD Roosevelt montre la 1ère page du Times à Patton, convoqué en extrême urgence à Washington.

Les Rosbifs parlent de vous Patton, lisez en pages intéreures !

Tokyo_0941.jpg

Les combats pour Tokyo ont été meurtriers pour les armées alliées. Les pertes US sont effrayantes (parfois jusqu’à 50%), tandis que les pertes
anglaises d’infanterie se montent à environ 20% des effectifs combattants.
Les officiers anglais aguerris aux combats en terrains difficiles sont effrayés par les tactiques d’attaques américaines. Certes, l’héroïsme des boys est
spectaculaire : toute une compagnie de soldats s’élancent sous les balles ennemies, sans feux de suppression, presque chargeant baïonnette au clair,
« à la russe ».

Patton s'exclama alors avec sa rudesse habituelle : Les enculés ! Ils nous accusent de charger comme des Moujiks !

- Tout ça Patton, n'explique pas nos pertes !

- Ce que les Rosbifs oublient de préciser, Mr le Président, c'est que nous étions plusieurs heures avant eux sur Tokyo, et que durant tout ce temps ces 5 divisions ont lutté seules contre les 16 divisions japonaises retranchées. Et à l'heure qu'il est, Tokyo serait américaine si un ordre formel de la Maison Blanche ne m'avait pas obligé à me retirer !

- Suffit Patton ! En tous cas cet article est du plus mauvais effet pour nous ! Rattrapez-vous en Corée mon vieux !!

- Heu... Patton ?

- Mr le Président ?

- Chapeau pour les Philippines ! en 2 semaines, dans la jungle, c'est pas banal !
 
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OPERATIONS en CHINE, Zone SUD
Octobre – Novembre 1941

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La Chine connaît depuis la fin des années 30 et l’annexion Japonaise, une période de calme. Mais il est temps pour le dragon de la guerre, endormi jusque la, de se réveiller enfin.

La chute de Tokyo et l’occupation du Japon ont entraîné un grand bouleversement de l’Armée Impériale. Seul un noyau dur, encadré par des officiers à poigne, parfois pistolet au poing, se bat toujours. Mais de nombreuses divisions se sont dissoutes. Ainsi des 22 divisions qui défendaient la porte de la Chine, seule une dizaine est restée à son poste.

La première phase de l’opération Dragoon consistait à reprendre la citadelle de Hong Kong et ses infrastructures, abandonnées très tôt par les anglais en 39 et non défendue par les japonais depuis.

Pour la deuxième phase, un débarquement a été effectué sur les plages de hanjiang, au nord d’Haikou, la liaison est effectuée avec les FFL venus d’Hanoi et ayant capturé Haiphong dans la soirée du 9 octobre 1941. L’avance vers le nord a été immédiatement poursuivie par le Royal Engineer Corps, qui, après de rapides combats de jungle, a capturé la région de Nanning. A partir de là, s’élèvent les contreforts d’une grande chaîne de montagnes.

La troisième phase de l’opération nécessitait l’intervention des paras Américains, pour se rendre maître des cols, puis des sommets, afin de contrôler les vallées. Une série de parachutage sur Kaiyuan et Kunming devait prendre les forces japonaises de vitesse – il faut dire que le chemin à parcourir pour bloquer l’avance des Alliés en Chine est très difficile, mêlant montagne et grandes vallées encaissées, parcourues par de gigantesques fleuves, comme on n’en connaît pas en Europe.

Les paras US sont rapidement suivis par l’infanterie anglaise, qui renforce les positions et parachève l’encerclement de quelques divisions japonaises prises au piège. L’anneau se referme sur les montagnes tibétaines inaccessibles – et neutres – le 15 Novembre.


Dragoon.jpg


Alexander, Monty et l’ensemble des officiers supérieurs exultent ! Enfin un progrès sur ce front, qui sans être d’aucune importance stratégique, draine un nombre incroyable de ressources et de troupes. C’est la fin de la guerre de tranchée en pleine jungle. Certes, les forces encerclées sont minces, mais c’est surtout passer au travers de ces montagnes qui importait.

La reconquête du Pacifique se poursuit avec la libération complète de Bornéo, et partielle des Indes Hollandaises. Une tentative de débarquement en Sardaigne par les forces sud africaines a échouée, sans trop de pertes, le commandement supérieur stoppant assez rapidement ce qui semble être une erreur tactique. Cependant de nombreux enseignements sont à retenir de cette tentative infructueuse d’entamer la forteresse Europe – forteresse sans toit, qui subit toujours de forts bombardements aériens. Les succès dans le Pacifique font vite oublier cette mauvaise nouvelle qui affecte seulement les Sud Africains, pour leur première intervention réelle dans le conflit. Lors de la retraite, les TP sud africains ont été pris à parti par ce qui semble être la nouvelle génération de submersibles italiens. Les avions torpilleurs de l’escadron méditerranéen ont ensuite bombardé violement les sous marins repérés, invitant ces derniers a rejoindre le fond des eaux, ou reposent nombre de leurs camarades.
 
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Post d'origine : Chapoto - URSS



L'Hiver Enfin !



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Message au bon peuple Soviétique du délégué national aux stocks de pissenlits Roberta Chapotov

"Euh, non, non c'est Robert pas Roberta"
"On s'en fout, monte sur la tribune balance ton truc et fais gaffe à pas raconter de bêtise, sinon c'est la Sibérie direct"
"Ah, ok, bon, ben zou, j'me lance alors..."

"Chers Camarades, je vous ai cooommmpris"

"C'est bon ça non, camarade Koutovanov?"
"La Sibérie, tu préfères y aller en train couchette ou en camion avec clim?"
"Oui, mais bon, aussi, pourquoi c'est pas Staline qui parle?"
"T'occupes et reprends toi, vite"

"Oui, nous savons que vous avez froid! Mais dites vous bien une chose, l'ennemie aussi!" (tonnerre d'applaudissements, vachement spontané)
Depuis maintenant bientôt un an, des personnes étranges, blondes aux yeux bleus et aux sourires carnassiers foulent nos terres".
(Le peuple): Oooooooh
(Chapotov): En plus ils sont accompagnés par d'autres individus bizarres qui font plein de gestes avec les mains et lancent avant d'attaquer: "ma qué!!". Ca ne peut plus durer.
(Le peuple): Ah, ben non alors.
(Chapotov): L'hiver est notre ami. Le froid engourdi les membres de nos ennemis et la fatigue va bientôt se faire sentir. L'URSS vaincra!
(Le peuple): Ah, ben c'est tant mieux.
(Chapotov): Si nous vous avons réuni aujourd'hu, c'est dans un souci de transparence afin de vous tenir au parfum des dernières nouvelles du front!
Petit un: Le général Remontemoilemoralichka vient d'envoyer son unités spéciale Z pour épauler nos braves gars.

Unités spéciales Z
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Le front à l'ouest se présente sous de bons auspices...
(Général Koutovanov): les meilleurs auspices, les meilleurs!
(Chapotov): faut pas exagérer non plus, hein
(Koutovanov): Et ta Greta, ça lui dirait un petit séjour tout compris en Sibérie aussi?

(Chapotov): Bref, voici les situations:


Au Nord :

CoreNord.jpg


Au Sud :

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En Asie :
(Petit intermède musical) Nous tenons particulièrement à remercier les traîtres bourgeois capitalistes pour leur efficace travail de sape au Japon

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Vous noterez, très chers camarades adorés de mon coeur, que sur tous les fronts nous avons réussi à stabiliser les velleités adverses. La contre offensive se prépare partout, et nos meilleurs commandants ont été tiré du lit où ils coulaient des heures honteusement heureuses avec des femmes trop faciles.

Vive l'URSS et vive l'Hiver!
 
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13 SEPTEMBRE – 15 NOVEMBRE 1941





LA FLOTTE MARCHANDE JAPONAISE N'EXISTE PLUS

C'est un joli tableau de chasse que peut afficher la marine américaine.

Entre le 15 septembre et le 2 novembre 1941, 451 cargos japonais ont été envoyés par le fond. Oui, 451, la plupart en mer de Corée et au sud de Honshu.

Sachant que la marine UK a du aussi couler des convois ennemis, nous avons tout lieu de croire que le Japon ne dispose plus de flotte marchande.

Washington, le 15 novembre 1941.
 
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15 NOVEMBRE 1941 – 16 JANVIER 1942





RENCONTRE FRATERNELLE ENTRE L’ARMEE U.S. ET LES FORCES SOVIETIQUES !


Contrairement à ce qui était prévu par l’Etat-major, l’hiver 41-42 n’aura pas été une période de pause dans les combats. Le froid et le gel ne nous ont pas empêché d’avancer, et de leur côté les Japonais ne sont pas restés inactifs.

Malgré nos avertissements, les britanniques, (trop) confiants dans leur marine, n’avaient pas jugé utile de protéger les plages du Japon, contrairement aux ordres donnés dans la zone d’occupation U.S. Là ! Surprise totale, les Japonais débarquent rapidement et par surprise à Hirsohima, et parviennent, on ne sait trop comment, à armer des civils japonais sur place, y compris avec du matériel blindé semi-chenillé, qui avait sans doute du rester caché dans des granges, à l’écart des villes, dans l’attente d’un sursaut jusqu’alors inimaginable.

L’attaque japonaise ne pouvait survenir à un plus mauvais moment, alors que les troupes anglaises avaient abandonné l’île. Les troupes ennemies avançaient à marche forcée sur Tokyo, libre de toute défense. Libre de toute défense ? Pas totalement. C’était sans compter avec la présence de forces américaines, bien implantées elles sur leurs zones d’occupation. Rapidement Mac Arthur parvient à occuper Tokyo, et renforcé au fur et à mesure par des troupes débarquées dans le port, attend de pied ferme l’attaque japonaise. Attaque qui n’aura de fait jamais lieu, l’ennemi refusant l’engagement, donnant sans arrêt à ses troupes des ordres contradictoires.

L’armée américaine en position permis aux Alliés d’attendre l’arrivée des renforts anglais. Pilonnés par les bombardiers et les canons alliés, les japonais se rendront le 03 janvier 1942. Le dernier sursaut japonais venait de s’éteindre, provoquant chez l’ennemi de lourdes pertes, y compris des unités mécanisées.

Sur le continent, l’avance se poursuit, grignotant petit à petit des territoires aux mains des japonais. Les faits les plus marquant restent la libération de la Mandchourie et le contact établi avec les forces armées de l’Union Soviétique.



Fraternité américano-soviétique


La progression américaine en Asie
 
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PC provisoire du Maréchal Alexander, Hanoi



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1er Décembre 1941





Le Lieutenant Glaster, aide de camps personnel d’Alexander est pensif : depuis qu’il a ‘pris’ Tokyo – enfin, avec l’aval US – Alexander a visiblement les chevilles qui enflent, et ça lui porte au cerveau. Non seulement il se croit infaillible, mais il emploie un vocable militaire des plus étrange : on ne fait plus de « patrouilles de reconnaissance », au lieu de cela, on « envoie des sondes » ; on n’avance plus « à marche forcée », on « passe en vitesse lumière ». Et puis cette façon de respirer lourdement, c’est pénible…

« Bien, approchez vous Glaster, venez admirer la nasse qui se referme sur les troupes japonaises ! L’Empire - Britannique - s’étend maintenant sur les terres chinoises. Nous allons pouvoir exploiter la percée, et réorganiser nos troupes pour de futures offensives. »

C’est alors qu’est introduit le Grand Amiral Parry :

« Sir, nous apprenons que les japonais ont débarqué à Hiroshima, il y à là bas 27 divisions, dont des mécanisées !
- C’est impossible, les japonais n’ont que peu de barges de transport et selon nos renseignements, elles sont toutes piégées dans le port de Bobaï ! ChalKiri ne peut pas avoir réunit de telles forces.
- Les barges nous ont échappé à la faveur de la nuit, sans aucun doute.
- Très bien, que le 1er Royal Army Corps et le Royal Artillery Corps embarquent immédiatement. Ils constitueront la IIIème Armée Britannique, sous mon contrôle. Je me rends sur mon croiseur amiral. Dès que la IIIème Armée aura embarqué, nous mettons le cap sur l’archipel japonais.
»

Et le sombre Maréchal, en s’éloignant, ajoute, pour lui-même :

« Je destinais ces 20 divisions à une autre tâche, mais voila l’occasion de détruire pour de bon le potentiel du Japon.
Enfin, ChalKiri, nous nous rencontrons à nouveau. La boucle est bouclée, quand je vous ai quitté j’étais l’élève, maintenant je suis le maître !
»

Glaster, lève les yeux au plafond, soupire, puis ramasse les cartes et suit son patron, décidément de plus en plus étrange…
Mais la suite des evenements donnera raison à Alexander.

S'il est vrai que la négligeance du haut commandement anglais (pas de defense des plages dans la zone UK du Japon) a entrainé la contre attaque japonaise, il ne faut pas oublier que la victoire et l'écrasement de 27 divisions japonaises ont été rendus possibles par la vitesse de réaction d'Alexander, qui, dès qu'il a pris pied sur les plages de Kanazawa (18 décembre), a organisé une offensive sur le centre de l'avance japonaise, dans la region d'Osaka, coupant les forces japonaises en deux, et les obligeant à se replier sur Hiroshima, ou les américains paracheveront la detruction des forces Impériales Niponnes.


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Janvier 1942 : Etat de l'Armée Impériale du Japon


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Janvier 1942 : les dernieres possessions du Japon et satellites (en rouge)
 
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16 JANVIER – 25 MARS 1942





ECONOMISEZ LA VIE DE NOS BOYS !!!


1er trimestre 1942.
Il ne fait plus aucun doute que le Japon, et avec lui les forces de l’Axe, sont battus. Ce n’est plus qu’une question de temps. Les instructions de la Maison Blanche sont claires : cette guerre doit se poursuivre avec un minimum de pertes de notre côté. Il est tout à fait hors de question, maintenant que l’ennemi est vaincu, qu’un nombre trop important de mères américaines pleurent la mort d’un fils.

C’est sur cette directive du Président Roosevelt qu’est bâtie la stratégie américaine en Chine. Il s’agit, pour détruire les dernières reliques de l’Armée impériale japonaise, d’éviter les affrontements directs là où l’ennemi est trop concentré, là où il semble bien retranché dans ses fortifications, en particulier dans les montagnes.

Sur cette base, la Corée est un champ de bataille à éviter. Mais les plaines et les collines chinoises sont par contre très peu défendues. L’ordre est alors clair : nos divisions doivent foncer plein ouest, libérer le plus de villes possibles et chercher le contact avec les forces britanniques qui elles aussi avancent à notre rencontre. Il s’agit maintenant de supprimer au Japon ses dernières ressources économiques sans subir trop de pertes. Sans ressources, les Japonais ne seront plus capables à terme de ravitailler leurs dernières armées, qui seront acculées à la reddition.

Cette stratégie de conquêtes rapides à l’Ouest fera largement appel à nos divisions aéroportées, qui vont nous faire gagner un temps fou. La tactique est souvent la même : Nous parachutons la 101ème Airborne sur un province à prendre, mais libre de toute armée Jap. Les paras n’ont plus alors qu’à tenir la zone quelques jours, le temps que les blindés fassent la jonction. Et s’ensuit un nouveau parachutage. Ceci évite un sérieux écueil : l’armée américaine est particulièrement bien équipée en artillerie lourde, ce qui sera l’idéal sur le futur théâtre européen. Mais cela se révèle un handicap sur les mauvaises routes de terre chinoises où l’artillerie ralentie considérablement l’avance de nos véhicules.

Quoiqu’il en soit, la progression de nos armées est spectaculaire, et la jonction avec nos frères britanniques ne tarde pas, saluée par des Hourras d’allégresse.

Les combats les plus meurtriers sont à l’initiative des Japs. Par deux fois leurs troupes tenteront des assauts Kamikaze sur nos positions retranchées. Par deux fois ils échoueront.

A Jinzhou, leurs forces mécanisées essuieront le pilonnage de notre aviation et devront reculer. Partout d’ailleurs notre aviation se révèlera un atout considérable, en désorganisant les jaunes à maintes reprises tandis que nos B17 écrasent sous leurs bombes les dernières usines japonaises. Dans les montagnes d’Heijo, où nos forces resteront longtemps isolées avant que la jonction ne soit faite avec nos troupes du nord, un assaut particulièrement puissant sera mené par l’ennemi. Mais là encore il sera mis en déroute pas nos G.I., nos troupes de montagne bien retranchées dans les fortifications initialement construites par les Japonais.

Aujourd’hui, nous considérons que la capitulation définitive de Chalounet n’est plus qu’une question de semaines. Il n’aura bientôt plus aucune ressource industrielle à sa disposition, et ses derniers retranchements, particulièrement en Corée, tomberont comme des fruits murs, sous l’effet d’un siège implacable.

Avec le printemps, un autre challenge attend l’armée américaine : un immense ballet de navires de transport va commencer : Il s’agit de transporter 1.500.000 hommes en Europe, avec tout leur matériel lourd. L’Allemagne et l’Italie vont faire connaissance avec la puissance industrielle de l’Amérique !

Que Dieu bénisse les Etats-Unis d’Amérique !

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OPÉRATIONS en CHINE, Zones Centrale et Est
Janvier – Mars 1942




Il y a bien longtemps que nous ne sommes plus au commencement de cette guerre ; nous ne sommes même plus à la fin du commencement : nous sommes au commencement de la fin.

Depuis le « redébarquement » japonais et son échec, la route est largement ouverte en Chine. Les unités mobiles, principalement des FFL, exploitent donc la trouée. Certaines unités françaises battent des records de vitesse. Il aura fallut moins de deux mois à certaines divisions pour atteindre l’ancienne capitale chinoise Nankin, de bien triste mémoire. La jonction avec les troupes US s’est effectuée sur les berges de la rivière Hwang Ho, à mi chemin entre Pékin et Shanghai.

Les japonais ne tardent cependant pas à improviser, en hâte, une ligne de défense, s’appuyant une fois de plus sur les reliefs. Les Alliés organisent une ligne de défense tenue par l’infanterie autours des positions nipponnes. Une opération mineure sur Xiangfan, région de collines, est engagée et le combat est rapidement remporté, les bombardiers tactiques de l’Air Marshall Embry ayant copieusement démoralisé les troupes nippones tenant la région.

Le Haut Commandement Anglais s’étonne cependant de la passivité des Soviétiques sur le front Asiatique : 16 divisions russes stationnent l’arme au pied dans la région d’Hohhot, au nord des anciennes terres de la Chine Communiste. Ce n’est certes pas le terrain, composé de plaines, steppes désertiques et de quelques collines qui peut stopper l’avancée russe. Cela n’est pas non plus l’opposition japonaise, puisque seule une division fait face à ce qui est le plus grand rassemblement de troupes alliées dans la région.
Sur ordre de Churchill, il ne sera pas tenté d’attaquer les positions japonaises retranchées dans les montagnes, tant que les soviétiques resteront inactifs contre le Japon.


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Les routes de la Chine millénaire n’ont jamais assisté à une telle invasion.
Comme il semble loin le temps de la débâcle pour les FFL qui ont accompagné les forces britanniques dans toutes les campagnes ! Et comme semble se rapprocher l’heure de l’ultime combat.



OPÉRATIONS dans les BALKANS
Février 1942



Dans la RAF, les plaisanteries vont bon train sur les escadrilles stationnées en Turquie, qui gardent le Bosphore. Planqués, pistonnés, sont les termes les moins crûs qui leurs sont adressés. On raconte même que leur seule mission serait le cocufiage de la moitié d’Ankara !
Mais c’est un message italien, prenant les aviateurs de la RAF pour des officiers turcs, qui ont fait réagir le commandant de l’escadrille, l’Air Général Elmhirst – dont le nom, il est vrai, peut porter à confusion, piqué au vif, organisa alors rapidement une série de raids sur les aéroports de l’Axe bordant la mer Egée. Il est essentiel – a-t-il déclaré – que les Italiens n’oublient pas que ce détroit est le nôtre ! Le Général a donc rouvert le stand du « Grand Tir aux Pigeons des Balkans ». Cinq escadrilles Italiennes peuvent être rayées du tableau des effectifs de l’Axe.


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Parallèlement, et pour répondre aux incursions des sous-marins de l’axe dans les eaux du détroit, les sorties en mer de l’escadre de la mer Egée ont été augmentées. Au cours d’un accrochage, le Grand Amiral Dunbar-Naismith, a pu constater que les nouveaux bâtiments de la Regia Marina remplissent bien leur fonction : ils coulent.
Signalons cependant la perte d'un destroyer.


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OPÉRATION BOOMERANG, Invasion de l’Australie
Mars 1942



Alexander, contrairement à ses habitudes, semblait discret sur le front chinois. La raison en était très simple : il n’y était pas.
Son corps d’armée, ainsi que ceux de ses ‘lieutenants’ habituels (Monty, Mountbatten, Auchinleck et O’Connor) sont en effet impliqués dans l’Opération Boomerang – l’invasion de l’Australie.
Les plans de cet OP traînent depuis un moment dans les tiroirs du Haut Commandement Britannique : plusieurs fois reportée, cette opération a même été annulée en cours d’exécution pour organiser le 1er débarquement au Japon, puis sera une nouvelle fois reportée, à cause de la contre attaque Japonaise fin 41.
Il était plus que temps de rappeler aux australiens que l’Union Jack est également sur leur drapeau, et que ce n’est pas pour rien !
L’opération consiste en un premier débarquement sur la Tasmanie, qui servira de base logistique et de base pour le support aérien. Par la suite, un deuxième débarquement est effectué sur Melbourne. En même temps, les paras sont lâchés sur l’extrémité sud de la Papouasie, contrôlée par les Australiens fascistes, et un troisième débarquement est effectué à Perth, dans le coin sud ouest du continent Australien. Les trois têtes de pont sont rapidement élargies, l’attaque principale se situant sur l’axe Melbourne, Canberra, Sydney.
Hier soir, 24 Mars 42, la nouvelle de la capture de Canberra est tombée.

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