Post d'origine : SeNTEnZa - UK
Pour soulager le front roumain, où les Soviétiques rencontraient alors quelques difficultés, il fut décidé d’envoyer des raids sur les terrains d’aviation
de l’Axe de la région de Vinnitsa.
Des messages de victoires italiennes avaient été interceptés. Ceux-ci affirmaient couler la flotte soviétique de la mer noire. Les Firefly, dont le rayon
d’action est suffisant pour pouvoir faire l’aller-retour et aussi patrouiller dans la région, furent envoyés depuis leurs bases de Turquie.
Rapidement, les pilotes anglais nettoyèrent la région au cours de ce qui restera connu comme ‘le Grand Tir aux Pigeons des Balkans’.
Désormais, les cieux des soviétiques sont couverts par le groupe Normandie-Niemen de la RAF, et par l’escadrille de volontaires ‘Liverpool Workers’.
Le transfert de cette dernière escadrille n’allant pas sans difficultés : au cours de leur transfert vers la Sibérie Orientale, les pilotes – débutants –
se sont égarés au dessus du Japon et ont survolés Tokyo. Ils décidèrent, en violation avec leurs consignes de discrétion, d’engager les
bombardiers navals japonais se trouvant à Tokyo, sans grands résultats.
La seconde tentative de transfert fut la bonne.
Sur le front Indo-Pacifique, l’Indian HQ repéra aux alentours de la mi-avril une concentration de troupes japonaises sur la région de Singapour et
de Kuala Lumpur. Environ 11 divisions nippones se trouvaient concentrées sur le lieu même de la défaite infligée fin novembre 39 aux forces de Wavell.
Des effectifs français et anglais furent immédiatement assemblés, sur terre :
Comme sur mer :
Les Français avaient pour zone de rassemblement la région de Bombay, les Anglais se rassemblant dans la région de Calcutta. L’opération ‘Sésame’
devait être montée le plus rapidement possible, car les troupes japonaises ne devaient pas se trouver à Singapour uniquement pour les duty free…
Elles étaient certainement destinées à une quelconque action commando sur les arrières de nos forces de Birmanie.
Fin Avril, l’ensemble de la flotte de combat rassemblée, escortés de nombreux croiseurs, s’ébranlait et s’assemblait aux alentours de Colombo :
Pour ne pas se faire repérer (par des convois coulés), l’itinéraire emprunté fit une large boucle vers le sud. Les TP français et son escorte anglaise
passèrent bien au large de Rangoon pour atteindre sa zone de débarquement aux abords de Trang (nom de code ‘Forty-Thieves’).
Les forces anglaises suivirent un itinéraire décrivant une large boucle au sud, pour éviter le détroit de Malacca, et aborder Singapour et ses redoutables
fortifications côtières par le sud.
Les débarquements anglais (noms de code ‘Ali’ et ‘Baba’) devaient se faire sur Singapour et un peu plus tard sur les plages au nord de Kuala Lumpur.
Les débarquements ‘Forty-Thieves’ et ‘Ali’ reçurent le « GO » aux premières lueurs à l’aube du 15 mai 1941. Et furent rapidement un succès, les réserves
japonaises de Kuala Lumpur, prostrées dans leur réseau de fortification, n’intervenant pas.
Le débarquement ‘Baba’ pu être lancé sans délais. Mais alors même que s’effectuait ce débarquement, une force navale japonaise de secours, engagea
les forces navales anglaises. Le porte avion Glorious, qui préparait la couverture du débarquement sur Bangkok, fut immédiatement envoyé en renfort,
des que la présence du dernier porte avion japonais en service fut connu.
Au cours d’un combat qui coûta à la Royal Navy un cuirassé (HMS Barham), deux croiseurs (HMS Sandwich et HMIS Hindustan) et la 28ème Flottille de
Destroyers, l’ensemble des navires de combat japonais fut coulé, et les bâtiments de transports japonais en déroute furent poursuivis et attaqués,
mais Tovey et la TF 02 devait perdre leurs traces dans les eaux de Saigon.
Le HMS Barham et son naufrage
(hist. : 1941, images rééles du nauvrage du Barham)
Les pilotes de l’escorte du PA japonais soumirent alors les bombardiers tactiques du Maréchal Embry à des attaques kamikazes pour tenter de s’échapper,
ce qu’elles ont finalement réussit a faire : elles ont récemment été localisées au dessus des Philippines.
Dans le même temps, l’Opération Sésame était parachevée par le débarquement franco-anglais sur Bangkok, défendue par 8 divisions et deux escadrilles
de bombardiers en piqué siamoises, rapidement mis hors jeux mais non détruites par les Firefly.
La prise de Bangkok (8 juin) marque la reddition du Siam, et l’instauration d’un régime démocratique dans ce pays, qui brûle d’en découdre avec
les Vichystes d’Indochine, et avec les bandits japonais.
Le succès de l’Opération Sésame sera total lorsque les 10 divisions japonaises de Kuala Lumpur auront été neutralisées.
Le combat qui va s’engager sous peu risque d’être particulièrement difficile, car les fortifications construites par les anglais en 36 ont été renforcées
par l’occupant.
RAPPORT D'OPERATIONS
15 Avril 1941 – 8 Juin 1941
15 Avril 1941 – 8 Juin 1941
Pour soulager le front roumain, où les Soviétiques rencontraient alors quelques difficultés, il fut décidé d’envoyer des raids sur les terrains d’aviation
de l’Axe de la région de Vinnitsa.
Des messages de victoires italiennes avaient été interceptés. Ceux-ci affirmaient couler la flotte soviétique de la mer noire. Les Firefly, dont le rayon
d’action est suffisant pour pouvoir faire l’aller-retour et aussi patrouiller dans la région, furent envoyés depuis leurs bases de Turquie.
Rapidement, les pilotes anglais nettoyèrent la région au cours de ce qui restera connu comme ‘le Grand Tir aux Pigeons des Balkans’.

Désormais, les cieux des soviétiques sont couverts par le groupe Normandie-Niemen de la RAF, et par l’escadrille de volontaires ‘Liverpool Workers’.
Le transfert de cette dernière escadrille n’allant pas sans difficultés : au cours de leur transfert vers la Sibérie Orientale, les pilotes – débutants –
se sont égarés au dessus du Japon et ont survolés Tokyo. Ils décidèrent, en violation avec leurs consignes de discrétion, d’engager les
bombardiers navals japonais se trouvant à Tokyo, sans grands résultats.
La seconde tentative de transfert fut la bonne.
Sur le front Indo-Pacifique, l’Indian HQ repéra aux alentours de la mi-avril une concentration de troupes japonaises sur la région de Singapour et
de Kuala Lumpur. Environ 11 divisions nippones se trouvaient concentrées sur le lieu même de la défaite infligée fin novembre 39 aux forces de Wavell.
Des effectifs français et anglais furent immédiatement assemblés, sur terre :
Comme sur mer :
Les Français avaient pour zone de rassemblement la région de Bombay, les Anglais se rassemblant dans la région de Calcutta. L’opération ‘Sésame’
devait être montée le plus rapidement possible, car les troupes japonaises ne devaient pas se trouver à Singapour uniquement pour les duty free…
Elles étaient certainement destinées à une quelconque action commando sur les arrières de nos forces de Birmanie.
Fin Avril, l’ensemble de la flotte de combat rassemblée, escortés de nombreux croiseurs, s’ébranlait et s’assemblait aux alentours de Colombo :

Pour ne pas se faire repérer (par des convois coulés), l’itinéraire emprunté fit une large boucle vers le sud. Les TP français et son escorte anglaise
passèrent bien au large de Rangoon pour atteindre sa zone de débarquement aux abords de Trang (nom de code ‘Forty-Thieves’).
Les forces anglaises suivirent un itinéraire décrivant une large boucle au sud, pour éviter le détroit de Malacca, et aborder Singapour et ses redoutables
fortifications côtières par le sud.
Les débarquements anglais (noms de code ‘Ali’ et ‘Baba’) devaient se faire sur Singapour et un peu plus tard sur les plages au nord de Kuala Lumpur.
Les débarquements ‘Forty-Thieves’ et ‘Ali’ reçurent le « GO » aux premières lueurs à l’aube du 15 mai 1941. Et furent rapidement un succès, les réserves
japonaises de Kuala Lumpur, prostrées dans leur réseau de fortification, n’intervenant pas.

Le débarquement ‘Baba’ pu être lancé sans délais. Mais alors même que s’effectuait ce débarquement, une force navale japonaise de secours, engagea
les forces navales anglaises. Le porte avion Glorious, qui préparait la couverture du débarquement sur Bangkok, fut immédiatement envoyé en renfort,
des que la présence du dernier porte avion japonais en service fut connu.

Au cours d’un combat qui coûta à la Royal Navy un cuirassé (HMS Barham), deux croiseurs (HMS Sandwich et HMIS Hindustan) et la 28ème Flottille de
Destroyers, l’ensemble des navires de combat japonais fut coulé, et les bâtiments de transports japonais en déroute furent poursuivis et attaqués,
mais Tovey et la TF 02 devait perdre leurs traces dans les eaux de Saigon.
Le HMS Barham et son naufrage
(hist. : 1941, images rééles du nauvrage du Barham)
Les pilotes de l’escorte du PA japonais soumirent alors les bombardiers tactiques du Maréchal Embry à des attaques kamikazes pour tenter de s’échapper,
ce qu’elles ont finalement réussit a faire : elles ont récemment été localisées au dessus des Philippines.
Dans le même temps, l’Opération Sésame était parachevée par le débarquement franco-anglais sur Bangkok, défendue par 8 divisions et deux escadrilles
de bombardiers en piqué siamoises, rapidement mis hors jeux mais non détruites par les Firefly.

La prise de Bangkok (8 juin) marque la reddition du Siam, et l’instauration d’un régime démocratique dans ce pays, qui brûle d’en découdre avec
les Vichystes d’Indochine, et avec les bandits japonais.
Le succès de l’Opération Sésame sera total lorsque les 10 divisions japonaises de Kuala Lumpur auront été neutralisées.
Le combat qui va s’engager sous peu risque d’être particulièrement difficile, car les fortifications construites par les anglais en 36 ont été renforcées
par l’occupant.
Et maintenant un message de l’Amiralty :
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